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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Isaiah 9". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/isaiah-9.html.
bibliography-text="Commentaire sur Isaiah 9". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-21
Verset 1
Le peuple qui marchaitâ¦â¯: en première ligne, les habitants de la Galilée, mais ensuite ceux de toute la Palestine, car tout le pays est devenu le pays de lâombre de la mort.
Lâombre de la mort. La nuit qui règne dans le séjour des morts, la plus épaisse quâon puisse imaginer (Psaumes 23.4), est lâimage de lâabaissement profond où gémit Israël en attendant le Messie.
Verset 2
Tu as accru la nation. Israël, réduit par le jugement à un faible reste (Ãsaïe 7.17-22), redevient un grand peuple par le concours des nombreux païens qui se joignent à lui au moment du retour de lâexil et de lâavènement du Messieâ¯; car ces deux termes se confondent dans lâhorizon du prophète (Ãsaïe 11.10â¯; comparez Ãsaïe 14.2â¯; Ãsaïe 49.18-23â¯; Zacharie 8.22-23â¯; Ãzéchiel 37.26). Câest là le motif de la joie (Jérémie 30.19).
Devant toi. Leur joie sera sainte, comme celle des repas de sacrifice (Deutéronome 12.7). Lâimage de la moisson (Psaumes 126.5-6â¯; Jean 4.36) et celle du partage du butin se rattachent à lâaccroissement du peuple dont il vient dâêtre parléâ¯: Israël sera enrichi des trésors des païens (Ãsaïe 60).
Verset 3
Joug, verge, bâton. Le peuple est comparé à une bête de sommeâ¯: le joug qui pèse sur elle, la verge dont on le frappe, lâaiguillon avec lequel on lâexcite, tout cela est brisé.
Exacteurâ¯: le mot hébreu désigne proprement le piqueur, lâânier, qui aiguillonne sa bête. La servitude dâÃgypte est caractérisée par les mêmes termes (Exode 3.7â¯; Exode 5.6). Ici lâexacteur est lâAssyrien (Ãsaïe 10.5â¯; Ãsaïe 10.24â¯; comparez Michée 5.5-6), qui est dans la pensée dâÃsaïe, le représentant de tous les ennemis du règne de Dieu (Luc 1.69-71).
La journée de Madian. Comparez Ãsaïe 10.26. La victoire de Gédéon sur les Madianites (Juges 7) est choisie comme type de la délivrance messianique parce que la déroute de lâennemi fut aussi complète que possible et que ce triomphe fut dû, plus visiblement quâaucun autre, à lâintervention de Dieu (Juges 7.2â¯; Juges 7.7). Remarquez quâil fut remporté sur les confins de la Galilée et par les tribus qui habitaient cette contrée (Juges 6.35â¯; Juges 7.23).
Verset 4
Car toute armure⦠Lâoppression a cessé et pour toujoursâ¯: les dépouilles de lâennemi sont brûlées par les Israélitesâ¯; les derniers vestiges de la lutte disparaissent. Comparez Ãzéchiel 39.9-10.
Verset 5
Car un enfant⦠un fils⦠Ces mots expliquent la victoire (verset 4), en désignant celui qui en est lâauteur. Ãsaïe ne dit point de qui ce personnage est fils, mais le verset 6 (comparez Ãsaïe 11.1) ne laisse aucun doute là -dessusâ¯: il est lâhéritier promis à David (2 Samuel 7). Cet enfant est évidemment identique à Emmanuel (Ãsaïe 7.14).
Sur son épaule. Les insignes dâune charge se portaient sur lâépaule (Ãsaïe 22.22).
Lâenfant reçoit quatre nomsâ¯; chacun dâeux se compose de deux mots. Ce ne sont évidemment pas des noms propres, mais des titres destinés à exprimer ce quâil est réellement.
Prince de paix. Il réalise en sa personne les deux types les plus glorieux de la royauté théocratiqueâ¯: celui du conquérant et celui du pacificateurâ¯; il est le vrai David et le vrai Salomon. La paix de son peuple est pour toujours assurée par le triomphe quâil a remporté sur ses ennemis (versets 3 et 4â¯; comparez Ãsaïe 11.6-9â¯; Michée 5.4â¯; Luc 1.74-79).
Verset 6
Comparez 2 Samuel 7.12-16.
Pour augmenter, câest-à -direâ¯: il est né, il a été donné⦠pourâ¦
Trois traits caractérisent la prospérité de ce règneâ¯:
Le zèle de lâÃternel (Ãsaïe 37.32) est sa volonté arrêtée de réaliser ses desseins et de briser toute volonté qui sây opposerait. Ce zèle nâest point en désaccord avec la patience de Dieu, qui découle précisément de sa volonté de sauver tout ce qui doit être sauvé (Luc 18.7â¯; 2 Pierre 3.9).
La portée messianique du passage Ãsaïe 9.1-6 a été reconnue par les anciens interprètes juifs eux-mêmesâ¯; plus tard, les besoins de la polémique contre le christianisme ont engagé les rabbins à abandonner cette interprétation et à affaiblir le sens des expressions prophétiques pour les appliquer au roi Ãzéchias. Mais cette explication nâest pas soutenable, vu le rapport étroit qui existe entre notre prophétie et dâautres, dont le caractère messianique ne saurait être contesté (Ãsaïe 2.2-4â¯; Ãsaïe 11.1-9).
Verset 7
Le jugement de Samarie et du royaume dâÃphraïm
Ce discours a pour objet la ruine de Samarie et du royaume des dix tribusâ¯; ruine dont Ãsaïe nâavait parlé jusquâici quâincidemment et en relation avec la délivrance de Juda (Ãsaïe 7.16â¯; Ãsaïe 8.4). Il se résume dans le nom prophétique de Maherschalal-Chaschbaz (versets 3 et 4), comme celui du chapitre 8 dans le nom dâEmmanuel. Lâidée du morceau est celle-ciâ¯: Le peuple dâÃphraïm a déjà été frappé, par la main de Dieu et il sâimagine que le jugement est passé, mais ce nâen est encore que le, commencement et les coups vont se répéter jusquâau jour de la grande catastrophe, de lâexil, au-delà duquel le prophète fait pressentir que le jugement se prolongera encore. Ces châtiments sont mérités, car le peuple ne sâest point humilié après un premier jugement (versets 7 à 11)â¯; il est aveugle et perverti (versets 12 à 16)â¯; il est dévoré par le le feu de la discorde intérieure (versets 17 à 20)â¯; lâinjustice envers les petits met le comble à son iniquité (Ãsaïe 10.1-4).
Quatre strophes, terminées par le même refrain, reproduction littérale du passage Ãsaïe 5.25â¯; ce qui dénote chez lâauteur lâintention de faire du jugement dâÃphraïm (chapitre 9) le pendant du jugement prononcé, chapitres 2 à 5, sur Israël en général et Juda en particulier.
Le morceau Ãsaïe 7.1 à 9.6 était antérieur à lâexpédition assyrienne contre Ãphraïm et la Syrieâ¯; le morceau Ãsaïe 10.5 à 12.6 est postérieur a la prise de Samarie (Ãsaïe 10.9). Le discours Ãsaïe 9.7 à 10.4 date du temps qui sâécoula entre lâexpédition de Tiglath-Piléser et la ruine de Samarie (740-722). Voir Ãsaïe 9.9 note.
Lâorgueil dâÃphraïm ne sâest pas humilié sous la main qui le frappait (7-11) (9.7 à 10.4)
Le Seigneur a envoyé une parole. La parole de Dieu est personnifiée, elle vient comme un messager du haut du ciel (Reuss). Cette parole est la prophétie même qui va suivre.
En Jacob, en Israël. La prophétie concerne le royaume des dix tribus (verset 8), mais câest le peuple tout entier, Jacob même, qui est frappé dans lâun de ses membres, Ãphraïm.
Verset 9
Les Assyriens (Tiglath-Piléser) ont déjà pillé et démembré le royaume des dix tribus (Ãsaïe 8.4, note). Des pierres sont tombées de lâédifice. Mais on se flatte de le reconstruire plus solide quâauparavant. Lâimage est tirée de lâétat présent du pays, où lâon sâoccupe à rebâtir les villes détruites par lâennemi.
Le sycomore est une espèce de mûrier très commun dans les parties basses de la Palestine. Le bois de cèdre a bien plus de valeur.
Verset 10
Les adversaires de Retsinâ¯: les Assyriens qui lui ont ôté, son royaume et sa vie (Ãsaïe 8.4, note). Ces mots supposent la ruine de Retsin déjà consommée.
Il amène pêle-mêle. Des peuples, dâordinaire ennemis, se mettent ensemble pour se jeter sur Ãphraïm.
Les Syriens et les Philistins sont les ennemis séculaires dâIsraël. Ils sont nommés ici, comme représentants de lâOrient et de lâOccident (comparez Ãsaïe 2.6)â¯; Israël sera attaqué de tous les côtés à la fois. Il nâest donc pas nécessaire de chercher dans lâhistoire un accomplissement littéral de cette parole.
Ne sâest point détournée, proprement nâest point revenue. Le même terme est employé au verset suivant, évidemment à dessein, en parlant du peupleâ¯: Dieu nâest point revenu de sa colère, parce que le peuple nâest pas revenu à lui.
Verset 12
12 à 16. Grands et petits sont tous des rebellesâ¯; Dieu va donc les frapper tous de nouveaux jugements. Comparez les menaces adressées à Juda Ãsaïe 3.2 et suivants.
Comparez ce verset avec Deutéronome 4.29-30
Verset 13
Tête et queue, palme et jonc, ce quâil y a de plus noble et de plus méprisable dans le corps des animaux et dans le monde des plantes, est une expression proverbiale pour direâ¯: tous sans exception. Ces images sont appliquées au verset 15.
La tête, la palme (la couronne élevée du palmier), câest ce quâil y a de plus distingué, dans la nation, ceux qui guident, les chefs indignes, princes, magistrats, faux prophètes, qui conduisent Israël à la ruine (Ãsaïe 3.2-3, Ãsaïe 3.12)â¯; la queue, le jonc, câest le menu peuple, ceux qui sont guidés. Comparez les mêmes images appliquées à la chute de lâÃgypte Ãsaïe 19.15.
Verset 14
Ce verset est évidemment une glose tirée de Ãsaïe 3.2. Lâexplication des images, donnée ici, contredit celle du verset 15â¯; le faux prophète est au nombre de ceux qui guident, il appartient à la tête et non à la queue (comparez Deutéronome 28.13.44). La strophe versets 12 à 16 aurait dâailleurs un verset de trop.
Verset 15
Ceux qui guident ce peuple lâégarent. Il va de soi quâen égarant les autres, ils se perdent eux-mêmesâ¯: le guide et le guidé tombent tous deux dans la fosse (Matthieu 15.14).
Nos anciennes traductions disent, au lieu deâ¯: ceux qui guident et ceux qui sont guidés, ceux qui font accroire à ce peuple quâil sera heureux et ceux auxquels on fait accroire quâils seront heureux.
Sens qui est possible, mais qui revient au même que le nôtre, puisque câétait par de fausses promesses de bonheur que les prophètes menteurs égaraient le peuple.
Verset 16
Dieu restera indifférent aussi bien à ce qui réjouit les regards, la jeunesse (il la laissera périr dans le combat), quâà ce qui est, selon sa propre loi, le plus digne de pitié, la veuve et lâorphelin.
Verset 17
Ils seront détruits par leur propre injusticeâ¯; elle les perdra par lâanarchie. Même menace faite à Juda, Ãsaïe 3.5.
Le peuple est comparé à une forêt, lâinjustice à un incendie qui dévore tout, buissons et grands arbres (dans lâapplication, le peuple et les chefsâ¯; même image appliquée à lâarmée assyrienne, Ãsaïe 10.16-18). Lâhomme est consumé par sa propre méchanceté (Ãsaïe 1.31).
Verset 18
Au verset 17, le feu est la méchanceté de lâhommeâ¯; au verset 18, câest la colère de Dieu. Il nây a pas contradictionâ¯: Dieu dans sa colère livre lâhomme à sa propre injustice. Câest le pire des châtiments (Romains 1.24). Chacun ne connaissant dâautre loi que celle de ses appétits égoïstes, il y a guerre de tous contre tous.
Verset 19
Son brasâ¯: chacun nuit à ses plus prochesâ¯; et tous ensemble ruinent le peuple dont ils font partie.
Verset 20
Manassé et Ãphraïmâ¯: les deux principales dâentre les dix tribus, qui auraient dû être le plus unies, étant issues toutes deux de Joseph. Lâhistoire du royaume des dix tribus nâest quâune longue série de meurtres et de révolutions. Les tribus étaient divisées entre elles, unies seulement dans leur commune haine contre Juda. Voir 1 Rois 15.27â¯; 1 Rois 16.21â¯; 2 Rois 9.14-15, etc.