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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Timothy 4". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/1-timothy-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Timothy 4". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-16
Plan du commentaire biblique de 1 Timothée 4
Avertissements contre les erreurs du temps
Ces erreurs, annoncées par lâEsprit, fatales à la foi de quelques-uns, propagées par des séducteurs hypocrites et sans conscience, consisteront dans un ascétisme qui interdit le mariage et certains aliments que Dieu a créés pour lâusage de tout fidèle (1-3).
Tout ce que Dieu a créé est bon pour ceux qui en usent avec reconnaissance et le sanctifient par la prièreâ¯: en prêchant ces vérités, Timothée fera lâÅuvre dâun vrai serviteur de Jésus-Christ (4-6).
Mais il doit rejeter les fables profanes et inutiles et sâexercer à la piété, qui a les promesses de Dieu pour le temps et lâéternité (7, 8).
Ces vérités sont certaines, câest pourquoi Paul endure peines et opprobres, ayant mis son espérance en Dieu seulâ¯: voilà ce quâil faut annoncer (9-11).
Verset 1
Avertissements contre les erreurs du temps (1-11)
LâEsprit de Dieu, soit dans lâapôtre même, soit dans les membres des Ãglises qui avaient le don de prophétie. Les erreurs que lâEsprit annonçait (voir lâintroduction 4), étaient en opposition directe avec le «â¯grand mystère de piétéâ¯Â» dont lâapôtre vient de parler (1 Timothée 3.16)â¯; câest pourquoi il passe à la description de ces fausses doctrines par une particule adversativeâ¯: maisâ¦
Grecâ¯: «â¯dans les temps postérieursâ¯Â» (2 Timothée 3.1). Les erreurs que lâapôtre combat nâétaient alors quâà leurs premiers commencementsâ¯; plus tard, elle formeront tout un corps de doctrine dans les divers systèmes gnostiquesâ¯; enfin, plusieurs de ces fausses doctrines, celles par exemple que signalent les versets 1 Timothée 4.3â¯; 1 Timothée 4.8, seront adoptées par lâÃglise elle-même, en sorte que câest à bon droit que nos réformateurs virent dans lâÃglise romaine lâaccomplissement de ce que lâEsprit avait annoncé dès les temps apostoliques (1 Timothée 4.1).
Ces erreurs pourront revêtir dâautres formes encore dans les temps postérieurs qui ne sont pas tous accomplis (2 Thessaloniciens 2.3-12, note)â¯; mais, sous toutes leurs formes, dans tous les âges, elles doivent être jugées dâaprès cette Parole divine qui les a signalées à lâavance par lâEsprit de Dieu.
Grecâ¯: «â¯Apostasieront de la foiâ¯Â», sâen sépareront.
Comme la vérité vient de Dieu, le mensonge vient de la puissance des ténèbres. Câest ainsi que Paul appelle le culte des idoles, le culte des démons (1 Corinthiens 10.20â¯; 1 Corinthiens 10.21, note).
Verset 2
Il faut remarquer que ces mots par lâhypocrisie indiquent la cause pour laquelle «â¯quelques-uns se détourneront de la foi, sâattachant, etc.â¯Â», mais que cette hypocrisie est attribuée, non à eux, mais aux docteurs de mensonge, auxquels sâapplique aussi tout ce qui suit (1 Timothée 4.2â¯; 1 Timothée 4.3)â¯; le jugement sévère de lâapôtre tombe, non sur les séduits, mais sur les séducteurs (1 Timothée 4.1).
La version dâOstervald donne un sens tout opposé.
Docteurs de mensonge est un terme qui ne se trouve quâiciâ¯: il est lâéquivalent de «â¯faux docteursâ¯Â» (2 Pierre 2.1) ou de faux prophètes (1 Jean 4.1).
Câest à ceux que lâapôtre attribue cette conscience cautérisée, câest-à -dire brûlée par un fer chaud, comme les criminels à qui lâon appliquait la marque de leur délit, afin quâils fussent reconnus de tout le monde.
Ainsi, veut dire lâapôtre, ces hommes portent dans leur conscience le sceau indubitable du mensonge et de la condamnation. Quelques interprètes ont voulu voir dans ce mot lâimage de lâinsensibilité, de lâendurcissement de la conscience. Ce sens est moins probable que le premier.
Verset 3
Après avoir caractérisé par quelques traits généraux ces «â¯esprits séducteursâ¯Â» qui tenteront de substituer leurs propres doctrines à celles de lâÃvangile, Paul signale, en particulier, leur fausse tendance ascétique poursuivant une sainteté imaginaireâ¯; on la reconnaît à ces deux traits, presque toujours réunisâ¯: la proscription du mariage et lâinterdiction de certains aliments.
à peu près toutes les religions humaines ont placé de tels préceptes à la base de leur morale et câest par là aussi que se distinguèrent plusieurs sectes chrétiennes, immédiatement après le temps des apôtres. Séduit par lâidée fausse que le péché a son siège surtout dans la chair et non dans la disposition la plus intime de la volonté, lâhomme en conclut que la sainteté doit consister à mortifier son corps, oubliant que toutes les macérations extérieures peuvent laisser intactes les convoitises qui le séparent de Dieu, lâorgueil, lâégoïsme.
Il se fait ainsi une loi arbitraire qui nâa rien de commun avec la loi de Dieuâ¯; et au lieu dâune humble obéissance à la volonté du Seigneur révélée dans sa parole, il sâimpose de puériles observances, qui, en nourrissant sa propre justice, lâéloignent toujours plus du Sauveur et du salut par sa grâce.
On peut voir aujourdâhui encore, dans une grande partie la chrétienté, les funestes effets de ces erreurs, qui ne justifient que trop la sollicitude avec laquelle lâapôtre croyait devoir les combattre.
Les fidèles et ceux qui connaissent la vérité ne doivent nullement chercher un degré supérieur de sainteté dans lâabstention des choses que Dieu a crééesâ¯; lâapôtre déclare au contraire que Dieu les a créées afin quâils en usentâ¯; ils peuvent le faire en toute liberté pourvu que ce soit avec actions de grâces, dans sa crainte et dans son amour (voir la note suivante).
Verset 5
Ainsi, dâune part, Paul déclare que, puisque tout ce que Dieu a créé (grecâ¯: «â¯toute créature de Dieuâ¯Â») est bon (Genèse 1.31), câest le nier et faire injure au Créateur que dâen interdire à lâhomme le légitime usageâ¯; mais, dâautre part, cet usage nâest légitime que lorsque les dons de Dieu sont sanctifiés par la Parole de Dieu et par la prière.
Que signifient ces motsâ¯? Dâabord, la Parole de Dieu sanctifie pour nous ses dons, quand nous nous souvenons, avec reconnaissance et adoration, que Dieu les a tous créés par cette Parole (Hébreux 11.3)â¯; elle les sanctifie plus encore, en tant quâelle seule crée en nous la reconnaissance des enfants de Dieuâ¯; en purifiant et ne régénérant nos cÅurs (1 Pierre 1.23), elle nous apprend quâaucun des bienfaits de Dieu ne nous est dû, que tout es grâce de sa partâ¯; elle nous arrache à ce grossier oubli du Créateur dans lequel vit lâhomme irrégénéré, qui souille toutes ses jouissances par son ingratitude.
Dâautres pensent que la Parole de Dieu est nommée ici avec la prière parce quâelle inspire celle-ci et lui fournit dans lâÃcriture sainte, dans les Psaumes en particulier les formules dans lesquelles elle sâexprime.
Quant à la prière, il est bien évident quâelle sanctifie pour nous les dons du Seigneur. Jésus lui-même, en nous apprenant à demander à Dieu notre pain quotidien, nous a rappelé que nous le recevons chaque jour de sa mainâ¯; et ainsi il a préparé en nous cette reconnaissance qui sâexprime par lâaction de grâce.
Verset 6
Paul applique à Timothée et à son ministère les vérités quâil vient de rappeler (1 Timothée 4.4â¯; 1 Timothée 4.5).
En exposant ces choses à ses frères, il fera lâÅuvre du bon serviteur de Jésus-Christ (grecâ¯: «â¯diaconosâ¯Â»), à qui est confiée la diaconie, le service (2 Timothée 4.5).
Timothée a été dès son enfance nourri des paroles de la foi (2 Timothée 3.15â¯; 2 Timothée 1.5)â¯; mais ici lâapôtre met ce verbe au présentâ¯; car son disciple puise continuellement à cette source et par là , il suit avec soin la bonne doctrine (1 Timothée 1.10â¯; comparez 2 Timothée 1.5).
Verset 7
Lâapôtre emploie à dessein des termes de mépris pour désigner ces fables absurdes dont les faux docteurs sâoccupaient avec prédilection. Quant à ce quâétaient proprement ces fables, voir 1 Timothée 1.4, note. Comparer 2 Timothée 2.16-23â¯; 2 Timothée 4.4â¯; 2 Timothée 1.14â¯; 2 Timothée 3.9.
La vrai piété, qui consiste dans la communion du cÅur avec Dieu, voilà où tend pour nous le christianisme tout entier. Ce qui nây contribue pas ne sert à rien et toute doctrine, ou toute pratique, qui nous en détourne pour porter notre attention au dehors, doit être rejetée (1 Timothée 4.8).
Verset 8
Lâexercice corporel ce sont ces macérations du corps quâenseignaient les faux docteurs (1 Timothée 4.3, note). Non seulement elles servent à peu de chose, parce quâelles ne changent pas le cÅur, dâoù tout dépend dans la vie chrétienne, mais elles peuvent devenir très pernicieuses dès quâelles nourrissent la propre justice et éloignent les âmes de la justification par la foi, du salut par grâce.
Il en est tout autrement de certains renoncements nécessaires, dictés par une vraie piété. Paul lui-même nous enseigne, par son exemple, à «â¯traiter durement le corpsâ¯Â» (1 Corinthiens 9.27).
Mais ce ne sont là que des moyens qui nâont aucune valeur en eux-mêmesâ¯; le but est le développement de cette piété (1 Timothée 4.7) qui renferme tout pour le chrétien, puisquâelle est pour lui, dès cette vie, la source de la paix avec Dieu et dans la vie à venir, dâun bonheur parfait (Comparer, sur lâensemble de ce passage, Romains 14.17).
Verset 10
Cette parole certaine (1 Timothée 4.9â¯; comparez 1 Timothée 1.15, noteâ¯; 1 Timothée 3.1), câest la vérité exprimée à 1 Timothée 4.8 concernant la vrai piété et cette vérité est confirmée par 1 Timothée 4.10.
En effet, si le fidèle endure ici-bas tant de travaux ou même dâoutrages, câest parce quâil a mis sa confiance dans le Dieu vivant, en dâautres termes, parce quâil est soutenu par une vraie piété (1 Timothée 4.7â¯; 1 Timothée 4.8).
Cette piété est lââme de sa vie, lâespérance de sa délivrance finale, sur laquelle Paul jette ici un regard, en appelant le Dieu vivant son Sauveur.
Dieu, dans un sens, est bien le Sauveur de tous les hommes, puisque Christ est mort pour tous, que Dieu veut le salut de tous (1 Timothée 2.4) et quâil leur donne ici-bas le temps de sa patience pour se convertir. Mais il est, dans un sens tout spécial, le Sauveur des croyants, qui, par la foi, ont embrassé déjà son salut et attendent de lui leur entière rédemption.
Verset 12
Malgré sa jeunesse, Timothée doit être le modèle des fidèles, sâappliquer à son Åuvre, ne point négliger le don de Dieu qui est en lui (12-14).
Ãtre tout entier à ses devoirs, y faire des progrès manifestes ; veiller à sa propre vie religieuse et à lâenseignement, afin de sauver et lui-même et les autres (15, 16).
Conseils à Timothée sur son ministère (12-16)
Câest-à -direâ¯: ne donne lieu à personne de la mépriser par ta fauteâ¯; que la maturité de ta vie chrétienne supplée à ta jeunesse.
Timothée nâétait plus très jeuneâ¯; il avait, par de longues années de travaux, rendu témoignage à sa fidélité dans lâÅuvre du Seigneur (Actes 16.1). Toutefois, en comparaison de lâapôtre Paul, qui aimait à lâappeler son filsâ¯; en comparaison des veuves et des anciens, auprès desquels il devait exécuter les recommandations de lâapôtreâ¯; même en comparaison de tels faux docteurs auxquels il devait sâopposer énergiquement, il était assez jeune encore pour que cet avertissement ne fût point déplacé (voir lâIntroduction V, paragraphe 2).
Tous les conseils apostoliques qui remplissent la fin de ce chapitre sâadressent à luiâ¯; et câest ainsi que Paul le prépare à remplir auprès des membres les plus considérables des Ãglises les saints et difficiles devoirs de son ministère (1 Timothée 5).
Paul ne demande rien moins à un conducteur spirituel des Ãglises que dâêtre le modèle des fidèles dans ses discours, dans toute sa conduite, par son amour, par la fermeté dâune foi vivante, par la pureté de ses mÅursâ¯! Câest beaucoup mais câest indispensable dans une telle vocation.
Entre les termes de charité et de foi, le texte reçu ajoute ces motsâ¯: «â¯en espritâ¯Â», qui ne sont pas authentiques. Et aussi ne conviennent-ils point à cette exhortation toute morale, ne pouvant être un modèle «â¯en espritâ¯Â», à moins de prendre ce mot dans un sens peu usité.
Verset 13
1 Timothée 3.14â¯; 1 Timothée 3.15, note.
Les trois termes de cette recommandation sâappliquent aux fonctions publiques de Timothéeâ¯; ainsi, par la lecture Paul entend évidemment la lecture des saintes Ãcritures dans les assemblées, comme source et fondement de lâexhortation et de lâenseignement (comparer Actes 13.15â¯; 2 Corinthiens 3.14, où se retrouve le même terme).
On voit par le livre des Actes aussi bien que par les épîtres, que les apôtres eux-mêmes fondaient leur prédication sur lâAncien Testament, auquel ils en appellent sans cesse.
Verset 14
Comparer 1 Timothée 1.18, note.
Grecâ¯: «â¯du presbytèreâ¯Â» ou corps des presbytres, câest-à -dire des anciens. Ce mot nâest employé dans ce sens en aucun autre passage. Ailleurs il signifie le sanhédrin juif (Luc 22.66â¯; Actes 22.5).
Câétait Paul lui-même qui avait choisi Timothée pour son compagnon dâÅuvre, qui lâavait introduit dans sa charge (Actes 16.1-3). Et cependant il avait voulu que cette charge fût confirmée par lâimposition des mains des anciens, probablement à Lystre même dâoù partit le jeune disciple.
La tradition désigne toutefois Ãphèse comme le lieu où sâaccomplit cette cérémonie. Il faudrait la placer alors plus tard, quand Timothée, remplaçant Paul, fut appelé à occuper une position plus indépendante. Les représentants de lâÃglise, se joignant à lâapôtre (2 Timothée 1.6), consacrèrent Timothée au service du Seigneur et implorèrent sur lui, par ce même acte, la bénédiction de Dieu.
Paul lui-même, appelé directement par le Seigneur, avait reçu à Antioche lâimposition des mains pour sa première mission parmi les païens (Actes 13.3).
Dâoù il résulte clairement que, si lâinstitution du ministère évangélique repose sur lâautorité de Jésus-Christ qui lâa établi (Ãphésiens 4.11), et si les dons qui y rendent propre viennent de Dieu seul, la charge en est conférée par lâÃglise. Le Nouveau Testament entier prouve jusquâà lâévidence que tout gouvernement et toute autorité au sein de lâÃglise sont dans les mains de lâÃglise elle-même.
Verset 15
Grecâ¯: «â¯donne ta sollicitude à ces choses, sois-y (tout entier)â¯Â». Ce nâest que par un exercice constant, assidu, que les dons de la grâce sâaugmentent.
à tous est la vraie leçon. Le texte reçu porte «â¯en toutes chosesâ¯Â».
Les progrès mêmes de Timothée devaient servir à lâavancement de tous, en leur devant évidents.
Verset 16
Les travaux et les soins dâun fidèle serviteur de Jésus-Christ doivent le ramener sans cesse à lui-mêmeâ¯; car les bénédictions accordées à son ministère sont toujours en proportion exacte avec ce quâil est lui-même dans sa vie intérieure.