Bible Commentaries
Nombres 26

versets 1-65

Nombres 26:1

Le dénombrement d’Israël dans les plaines de Moab. (1-51)
Le partage du pays. (52-56)
Le dénombrement des Lévites. (57-62)
Personne ne reste du précédent dénombrement. (63-65)

(1-51)

Moïse n’a pas dénombré le peuple d’Israël avant que Dieu le lui ait commandé. Dans ce dénombrement, nous avons l’enregistrement de toutes les familles et de toutes les tribus. Le nombre total était sensiblement le même que lors du dénombrement du Mont Sinaï. Remarquez au passage, que les fils de Koré ont été épargnés ; ils ne moururent pas, comme les enfants de Dathan et d’Abiram ; il semble que ces hommes ne se joignirent pas à leur père, lors de la révolte animée par ce dernier.

Si nous ne nous mêlons pas aux pécheurs, dans leurs mauvaises actions, nous serons épargnés par les tourments que le ciel leur enverra !

Nombres 26:52

(52-56)

Une règle générale d’équité prévalut dans la distribution du pays, aux différentes tribus d’Israël : aux plus modestes, il était donné de petites parcelles et à celles qui étaient plus importantes, on en donnait de plus grandes.

Bien que cette règle puisse sembler tout à fait logique aux yeux des princes d’Israël, l’objet de cette répartition était fait en réalité par la Providence divine, afin que tous soient satisfaits.

Nombres 26:57

(57-62)

Lévi était la « tribu de Dieu » ; en conséquence, elle ne fit pas partie du dénombrement et fut mise à part. Elle ne subit pas la terrible sentence de l’Éternel, qui stipulait qu’aucun des enfants d’Israël sortis d’Égypte, ne devait entrer en Canaan, à l’exception de Caleb et Josué.

Nombres 26:63

(63-65)

L’exécution de la sentence que l’Éternel appliqua contre les Israélites qui murmurèrent, voir Nombres 14:29, est ici bien remarquable. À part Caleb et Josué, aucun des enfants d’Israël recensés précédemment, n’avait survécu. On peut observer dans cette sentence, la droiture de l’Éternel et la véracité de l’exécution de Ses menaces. Il faut également noter l’application de Ses promesses à l’égard de Caleb et Josué.

La mort crée de terribles ravages parmi l’espèce humaine, elle change en particulier la destinée des familles et des différentes nations ; mais en fait, l’Éternel accomplit Sa volonté avec une parfaite Sagesse et une Justice exemplaire, dans la Vérité. Ces pensées devraient nous inciter à songer à l’horreur du péché et à toutes les dévastations qu’il entraîne. Nous devons être enclins à la repentance, à rechercher le pardon divin, tout en considérant bien la valeur du Salut qu’offre Jésus-Christ. Rappelons-nous bien à quel point nous sommes vulnérables et que la mort nous attend tôt ou tard : cherchons à bien utiliser notre temps, au service du Seigneur et de notre prochain, conformément à la volonté divine.