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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Job 9". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/job-9.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Job 9". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-35
Job 9:1
Job reconnaît la justice de Dieu. (1-13)
Il ne peut faire face à Dieu. (14-21)
On ne doit pas juger les hommes sur leur condition extérieure. (22-24)
Job se plaint de ses épreuves. (25-35)
(1-13)
Dans cette réponse que Job a formulée, il déclare ne pas avoir douté de la justice de Dieu et nie être un hypocrite ; en fait, comment l’homme pourrait-il être juste devant Dieu ? Avant ses épreuves, il se trouvait déjà largement coupable de ses péchés, plus qu’il n’aurait pu le soupçonner ; et si Dieu tentait de le juger, le patriarche ne pourrait même pas justifier un seul de ses péchés sur mille, une seule de ses pensées, de ses paroles et de ses actes durant sa vie ; il ne pouvait donc que mériter un châtiment pire que toutes ses souffrances actuelles. Quand Job mentionne la sagesse et la puissance de Dieu, il fait passer ses plaintes au second plan.
Nous sommes incapables de juger les voies divines, parce que nous ne savons pas ce que Dieu fait, ou ce qu’Il conçoit. Dieu agit avec une puissance à laquelle aucune créature ne peut résister. Ceux qui estiment avoir assez de force pour rivaliser avec les autres, ne devront même pas imaginer pouvoir lutter contre le Créateur.
Job 9:14
(14-21)
Job se trouvait juste, (Job 32:1) et cette pensée, bien que le patriarche ait considéré la Puissance et la Majesté divines, implique que la question entre l’affligé et le Seigneur de la Providence, est véritablement un rapport de force, et non pas une relation de droits mutuels ; nous commençons ici à découvrir les mauvais fruits de l’orgueil et de l’esprit qui s’auto justifient. Job, pour se défendre après avoir subi des réprimandes, commence à condamner Dieu. Job se connaissant vraiment, savait qu’il ne pouvait formuler un jugement contre Dieu : si nous disons que nous n’avons aucun péché, non seulement nous nous trompons nous-mêmes, mais en plus, nous insultons Dieu ; en exprimant de tels propos, nous péchons et nous faisons mentir l’Écriture. Mais Job songe à la bonté et à la justice divines en prétendant que son affliction était sans cause.
Job 9:22
(22-24)
Job arrive rapidement au point capital qui anime le désaccord. Ses amis ont soutenu jusqu’à présent que ceux qui sont justes et bons, prospèrent toujours en ce monde, et qu’à part le méchant, personne ne peut connaître la misère et la détresse. Job, quant à lui, soutient le contraire : il assure qu’il est commun de voir le méchant prospérer, et de trouver le juste dans l’affliction. Cependant, il y a trop d’ardeur dans ce que Job annonce ici : Dieu, en effet, n’envoie pas la souffrance par plaisir. Quand notre esprit est excité par un conflit ou par le mécontentement, nous avons alors besoin de surveiller nos propos.
Job 9:25
(25-35)
Nous devrions consacrer beaucoup moins de temps à nos loisirs, ce temps qu’il est nécessaire de racheter, et qui défile si rapidement vers l’éternité ! Combien sont vains les plaisirs d’aujourd’hui : nous pouvons tous les perdre sans que cela puisse dérouter le fil du temps ! La pensée du devoir accompli ne pourra, par la suite, que nous apporter la satisfaction ; il n’en sera pas ainsi du souvenir que pourront nous laisser les plaisirs de ce monde, une fois toutes nos années vécues. La plainte de Job envers Dieu ne pouvait provenir que de son cœur corrompu : le patriarche savait que l’Esprit divin ne pouvait ni s’apaiser ni s’attendrir. En fait, il y a un Médiateur, un Arbitre, un Avocat qui plaide en notre faveur, en la Personne du Bien Aimé Fils de Dieu, Celui qui nous a rachetés par le sang de la croix, Celui qui peut sauver de la perdition tous ceux qui viennent à Dieu, par Son intermédiaire. Si nous nous confions en Son Nom, nos péchés seront jetés dans les profondeurs de la mer, nous seront lavés de toute notre ignominie et rendu plus blancs que neige, de sorte qu’aucun ne puisse prétendre à quelque accusation contre nous. Nous serons parés des longues robes de la droiture et du salut, ornés des grâces de l’Esprit Saint, et présentés sans péché devant le trône de Sa gloire, dans une joie parfaite. Puissions-nous discerner la différence entre notre auto justification, et celle offerte par Dieu lui- même. L’âme de Job est véritablement tourmentée ; notez que d’autres sont aussi passés par cet abîme redoutable ; et bien qu’ils aient eu du mal à penser que Dieu puisse les entendre ou les délivrer, Il a néanmoins repoussé l’orage et a ramené ces âmes au port tant désiré. Résistez au diable ; ne donnez pas place aux mauvaises pensées ou aux conclusions désespérées, qui ne peuvent que s’opposer à Dieu. Venez à Lui, Lui qui invite ceux qui sont chargés et fatigués et qui promet, dans Sa sagesse, de ne pas les rejeter !