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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/proverbs-7.html.
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-27
Il y a une différence dans les Proverbes entre la prostituée, la femme étrangère et lâadultère. La première vit dans la corruption, sans lien qui lâattache à la société; la seconde ne tient pas compte de ses relations naturelles tout en en gardant lâapparence, comme nous en avons lâexemple dans la femme Samaritaine; elle nâa du reste aucune relation avec le peuple de Dieu; la troisième a rompu elle-même le lien ordonné de Dieu. Câest une révolte ouverte contre lâordre établi et reconnu de lâÃternel pour son peuple.
Ce chapitre nous parle de la femme étrangère (le chap. 6, surtout de la mauvaise femme et de la femme adultère). Il nous présente le piège dans lequel peut tomber un fils de la Sagesse quand il est simple, câest-à -dire quâil manque de sens, et ne nous parle pas des habitudes corrompues dâun monde que ce même fils pourra, sous la direction de la Sagesse, traverser comme nâen étant pas.
v. 1-5. â Ici la Parole est le grand préservatif du mal, et nous ne pouvons assez y insister. «Comment un jeune homme rendra-t-il pure sa voie? Ce sera en y prenant garde selon ta Parole» (Ps. 119:9). Par la Parole, la vérité et la volonté de Dieu sont infusées dâavance dans son cÅur, en sorte quâil soit sur ses gardes quand la tentation se présente. Il faut que la Parole soit associée à tous nos actes, liée sur nos doigts, mais il faut en outre que nous lâayons écrite sur la tablette de nos cÅurs, quâelle fasse partie et soit inséparable de nos secrètes pensées et de nos affections. La réception de la Parole nous donne conscience de nouvelles relations et dâune nouvelle nature qui nous mettent en rapport dâintimité avec la Sagesse et lâIntelligence (v. 4). Nous sommes ainsi, par ces relations même, gardés de la femme étrangère, de chercher des rapports avec le monde corrompu, dont lâamitié ou les appâts nous privent de toute communion avec Dieu.
v. 8-10. â Et cependant, le jeune homme qui entre en scène ici est un fils! (Voyez la note au v. 7 dans la version J. N. Darby). Jamais, nous le répétons, ce nom nâest appliqué dans les Proverbes aux enfants du monde; mais la nature charnelle de ce jeune homme fait de lui un «simple», un homme privé de sens, incapable de discernement, ne pouvant être distingué des hommes du monde, dépourvus eux-mêmes de sens, qui lâentourent.
Ce nâest pas délibérément quâil agit ainsi, mais il est «oisif» et «simple», et il y a chez lui tous les éléments dâune chute. Il nâa pas cultivé lâamitié de lâintelligence et les saintes relations avec la Sagesse; il nâa pas gardé les commandements et lâenseignement des parents et a laissé lâétat naturel de son cÅur monter du fond et sâétaler à la surface. Ah! sâil avait pris garde à lâexhortation du chap. 6:6-11, au sujet de la paresse! Mais non, une curiosité malsaine, conséquence du désÅuvrement, lui fait suivre ce chemin. Ce nâest pas que sa volonté lây pousse, mais une vie non réglée, en vertu du manque dâactivité, lâengage dans cette voie, presque à son insu. Cette inactivité laisse une certaine liberté aux mauvais désirs qui sommeillent. Il va, sans peut-être sâen rendre compte, chercher aventure... et câest la nuit. Certes, ce nâest pas lâheure de la Sagesse qui vit en pleine lumière et la répand autour dâelle. Il y a oisiveté, curiosité des choses de la nuit, une conscience qui sâaccommode aisément des ténèbres.
v. 10-23. â Quây peut-il? Il ne cherchait pas lâoccasion; ce nâest pas sa faute si elle sâest présentée! Sans doute, mais lâoccasion saisit toujours les âmes non gardées, prêtes en conséquence à se laisser séduire, tandis que la sagesse nâest jamais dominée par lâoccasion, mais la saisit pour le bien (Ãph. 5:16). Que voulait-il donc? Quâattendait-il en se promenant au crépuscule, si ce nâest de convoiter, vaguement peut-être, ce qui se présenterait à lui, de considérer avec curiosité «le coin où demeurait cette femme»?
La hardiesse, le bruit, lâagitation incessante, un esprit toujours sur le qui-vive, la ruse, lâeffronterie, lâendurcissement, caractérisent lâétrangère. Elle sâempare de celui qui est sans volonté contre le mal, lâenvahit. à tous ces caractères elle ajoute les douces paroles et les flatteries. Ah! sâil avait joui de cette précieuse paix que la Sagesse apporte, sâil avait réalisé la crainte de lâÃternel qui est de haïr le mal et dâaimer le bien, il aurait eu horreur de tout ce bruit et de toutes ces paroles. Mais non! Le voilà pris au piège; il va tête baissée comme le bÅuf à la boucherie; comme un homme, les pieds garrottés, qui marche à petits pas jusquâà ce que le trait mortel lui transperce le foie. Hélas! ce nâest plus en vain que le filet est étendu devant lâoiseau (1:17) qui se hâte vers le piège!
v. 24-27. â Mais Dieu se sert de ces choses pour lâinstruction de ses fils. «Il y va de leur vie» (v. 23). Il faut donc écouter, de peur de «descendre dans les chambres de la mort»!