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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/proverbs-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-35
Chapitres 3 à 9 â Exposition détaillée de la Sagesse et de ses voies
Chapitre 3
Après lâexposition générale du sujet des Proverbes contenue dans les deux premiers chapitres, nous entrons ici dans le détail de ce quâest la Sagesse et de ce qui caractérise son chemin. Remarquons dâabord que, depuis ce chapitre 3, jusquâà la fin du chapitre 7, la Sagesse sâadresse à son fils. â Ce nâest quâaux chapitres 8 et 9 quâelle sâadresse à tous les hommes, en rapport avec ce qui nous est présenté au chapitre 1:20-23. â Elle parle donc ici à ceux quâelle a engendrés et ce mot fils acquiert par là une valeur toute particulière, Comme nous lâavons vu, le fils est déjà mentionné dans les deux chapitres dâintroduction, mais ici ce terme est constant (3:1, 11, 21; 4:1, 3, 10, 20; 5:1, 7; 6:1; 7:1, 20).
Le chapitre 3 contient trois divisions principales marquées chaque fois par le mot: «Mon fils».
Versets 1-10
Dans les v. 1-4 nous trouvons les caractères que doit avoir à son début le chemin dâun fils de la Sagesse. Il est responsable de lâenseignement quâelle lui donne.
v. 1-2. â Ce qui doit caractériser le fils, câest la sujétion aux commandements émanés de lâautorité divine à laquelle il est tenu de se soumettre, et une mémoire exercée à se rappeler les choses enseignées. Ces qualités ont pour conséquence «un prolongement de jours, et des années de vie, et la paix». Toutes ces bénédictions sont terrestres, car, on ne peut assez le répéter, les Proverbes nous placent sur le terrain du gouvernement actuel de Dieu sur la terre (Voyez aussi v. 10).
à ces caractères les v. 3-4 en ajoutent deux autres: la bonté et la vérité qui sont la parure de lâhomme intérieur. Elles ont été apportées ici-bas par Jésus Christ homme. Quant à Christ, elles faisaient partie de lui-même, elles étaient Lui: «La grâce (qui est plus que la bonté) et la vérité sont venues par Jésus Christ». Quant au fils de la Sagesse, il est tenu de les porter comme un ornement (cf. 1:9), peut-être ici comme un joug doux et léger (cf. 6:21) et comme une parole précieuse que son cÅur doit retenir pour trouver ce que Jésus a rencontré lui-même, la faveur auprès de Dieu et des hommes (Luc 2:52).
Aux v. 5-10 nous trouvons les principes dâaprès lesquels la Sagesse agit. Le fils doit: 1° se confier en lâÃternel et non dans son intelligence; 2° le connaître dans toutes ses voies, câest-à -dire y introduire le caractère de lâÃternel; alors Il dirigera ses sentiers; 3° nâavoir aucune haute pensée de sa propre sagesse (voyez Rom. 12:16); 4° craindre lâÃternel en lui donnant dans sa vie la place qui lui est due; et sâéloigner du mal, ce qui est la conséquence immédiate de la crainte de Dieu. Ces choses sont la santé de lâenfant qui est séparé des liens naturels pour vivre ici-bas de sa vie propre et elles contribuent à la croissance de lâêtre tout entier (v. 8). Enfin, v. 9-10, le fils doit: 5° honorer lâÃternel en reconnaissant, par sa libéralité, que tout bien dâici-bas vient de Lui et doit retourner à Lui. Dans ce cas, selon le gouvernement de Dieu, les biens terrestres seront multipliés à celui qui, reconnaissant devoir tout à lâÃternel, est un économe fidèle dans ce quâIl lui a confié.
Versets 11-20
v. 11-12. â Il peut arriver que ces bénédictions temporelles fassent défaut au fils et quâau lieu dâen jouir, il se trouve sous la discipline de Dieu. Doit-il, dans ce cas, mépriser la discipline ou perdre courage devant la réprimande? (Voyez Héb. 12:5-6; Apoc. 3:19). Bien au contraire, elle est une bénédiction toute spéciale qui confirme au fils de la Sagesse lâamour de Celui qui lâa engendré.
Les v. 13-18 contiennent la belle description du prix de la sagesse pour celui qui lâa trouvée, et de lâintelligence pour celui qui lâa obtenue, après avoir renoncé à sa propre sagesse et à sa propre intelligence (v. 5, 7). Elle est une double source de bonheur, et pour celui qui la possède (v. 13), et pour celui qui la maintient fermement (v. 18). «Tiens ferme ce que tu as», dit le Seigneur en Apoc. 3:11. La sagesse est «un arbre de vie pour ceux qui la saisissent». Elle entretient, par ses fruits, la vie chez ceux qui la possèdent. Pour nous cet arbre de vie est Christ (Apoc. 2:7), la Sagesse personnifiée, et la vie quâil donne est la vie éternelle. Ici les bénédictions ne vont pas au delà des bénédictions terrestres millénaires selon le gouvernement de Dieu, tandis que pour nous la paix, le bonheur, la vie que le Seigneur procure ont un caractère céleste. Il faut trouver, saisir la Sagesse, car elle est en dehors de nous et ne se trouve quâen Christ.
v. 19-20. â Après avoir montré les principes actifs de la Sagesse en nous, la Parole montre quâelle se trouve dans sa plénitude, non pas en nous, mais dans lâÃternel, dans Celui qui nous a enfantés. Si je veux connaître ces trois choses, la sagesse, lâintelligence, la connaissance, je les trouve toutes en Christ. Il les a manifestées lors de la Création. Câest de Lui quâil est dit: «Tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont lâouvrage de tes mains».
Versets 21-35
v. 21-26. â Nous avons vu au v. 1 ce dont le fils doit se souvenir; au v. 11 ce quâil doit estimer; ici nous trouvons ce quâil lui faut garder ou observer: de saines pensées quant à lui-même (cf. Rom. 12:3) et la réflexion quant à lâobjet que Dieu lui présente. Lââme vit par ces choses et elles sont comme un ornement pour ceux qui les possèdent. Si nous occupons la dernière place pour donner la première à Christ, notre chemin nâaura point dâincertitude; nous marcherons comme de jour, sans broncher; la nuit ne nous effrayera pas et ne sera pour nous que lâoccasion du repos. Un autre moyen dâéchapper à tous les pièges est la confiance en Lui. Ainsi lâétat du cÅur dâun côté, et de lâautre la confiance qui a marqué toute la vie du Seigneur, nous mettent parfaitement à lâabri du sort qui attend les méchants.
v. 27-30. â Si, dans les versets précédents lâétat positif de nos cÅurs nous met à lâabri des pièges de lâennemi, nous trouvons ici un état pour ainsi dire négatif à lâégard du mal, dans nos relations avec notre prochain. Ne pas refuser de lui accorder son dû, ne pas attendre à demain pour lui donner ce que nous pourrions lui remettre aujourdâhui (il y aurait là quelque fausseté); ne pas machiner du mal contre lui; ne pas contester contre lui, quand nous nâavons pas de plainte à formuler à son égard. Lâabsence de toute pensée égoïste est un fruit de la Sagesse chez celui qui possède celle-ci.
v. 31-35. â Quand il sâagit, non plus du prochain, mais des hommes violents, pervers, méchants, moqueurs et insensés, que doit faire le fils de la Sagesse? Il doit rester entièrement en dehors de leurs voies, car toutes ses bénédictions sont du côté de lâÃternel. Le secret de lâÃternel est avec les hommes droits; il bénit lâhabitation des justes; sâil résiste aux orgueilleux, il donne la grâce aux humbles (voyez Jacq. 4:6); il donne la gloire en héritage aux fils de la Sagesse. Ainsi toutes ces bénédictions appartiennent à ceux qui suivent ici-bas un chemin de vraie séparation du mal. Tel était le chemin de Christ.