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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Judges 17". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/judges-17.html.
bibliography-text="Commentaire sur Judges 17". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-13
Chapitres 17 Ã 21 â Manifestation de la ruine et restauration finale
Le Lévite de Juda
Les chap. 17 à 21 sont comme un appendice du livre des Juges, appendice de toute importance pour compléter le tableau moral du déclin dâIsraël, mais qui, par sa date, prend place avant le début proprement dit de notre livre et remonte aux derniers temps de Josué et des anciens qui le suivirent. Il importait de montrer que, si dâun côté le déclin était graduel, de lâautre la ruine était immédiate et irrémédiable, dès le moment où Dieu avait confié aux mains de son peuple le devoir de garder les bénédictions premières. Il importait ensuite, comme nous le verrons plus tard, dâétablir que la fin de Dieu nâest pas la ruine, mais la restauration dâun peuple qui pût demeurer en unité devant lui, après que les châtiments auraient eu leur cours. Il importait encore de montrer les rapports de la sacrificature avec la ruine, et comment elle sây associe et y contribue. Tous ces grands sujets, et bien dâautres encore, se trouvent condensés dans les chapitres dont nous allons nous occuper. Leur date nous est donnée par trois passages. Je les cite pour ceux que la structure du livre intéresse et pour ne pas être obligé dây revenir. Le premier de ces passages est au chap. 18:1. Nous voyons au chap. 19 v. 47, de Josué, que la tribu de Dan sâempara de Laïs1, à lâépoque où les douze tribus étaient appelées à conquérir leur héritage. Dans le second passage, au v. 12 du chap. 18, «Mahané-Dan» reçoit son nom de lâexpédition de Dan, tandis quâau commencement de lâhistoire de Samson (chap. 13:25), câest un lieu déjà connu. Enfin, au chap. 20:28, «Phinées, fils dâÃléazar, fils dâAaron, se tenait devant lâarche en ces jours»; dâoù lâon doit conclure que ces jours suivirent immédiatement ce qui nous est rapporté en Josué 24:33.
1 Le Léshem de Josué nâest autre que le Laïs du chap. 18 des Juges.
Ces détails établis, nous trouvons aux chapitres 17 et 18 le tableau de la corruption religieuse dâIsraël, encore en possession des bénédictions premières. Ce tableau nâoffre pas un endroit où le cÅur puisse se reposer au sein de la ruine et quand, à la lumière de la Parole, nous lâaurons passée en revue, nous comprendrons que notre unique refuge dans cet affreux débordement du mal, câest Dieu seul.
Ces chapitres se lient ensemble par une phrase caractéristique, répétée à quatre reprises. «En ces jours-là , il nây avait pas de roi en Israël; chacun faisait ce qui était bon à ses yeux» (17:6; 21:25). «En ces jours-là , il nây avait pas de roi en Israël» (18:1; 19:1).
Ainsi, lâétat du peuple en ces mauvais jours est dépeint par deux faits. Dâabord: «Il nây avait pas de roi en Israël». Le temps nâétait pas encore où Israël demanderait: «Ãtablis sur nous un roi pour nous juger, comme toutes les nations» (1 Sam. 8:5). Jusquâici, le peuple avait eu lâÃternel pour roi; maintenant, Dieu était oublié ou laissé de côté, quoique la royauté selon le mode des nations ne fût pas encore établie. Le peuple avait abandonné le système du gouvernement divin, sans avoir encore proclamé sans réserve celui du gouvernement du monde. Ce fait caractérise aussi la chrétienté de nos jours.
En second lieu: «Chacun faisait ce qui était bon à ses yeux». On avait, comme aujourdâhui, le règne de la liberté de conscience. Chacun prétendait avoir pour règle les «lumières de sa conscience», tandis que la vraie lumière de la parole de Dieu était laissée de côté et quâon nâen parlait plus. Combien ces temps différaient dâavec ceux de Josué, où la Parole était lâunique guide et lâunique autorité dâIsraël, en tout ce quâil entreprenait (Josué 1:7-9. Voyez entre autres chap. 3; 4:6; 8:30-35, etc.). Or, en réalité, la conscience, malgré sa valeur immense pour lâhomme, nâest pas un guide, mais un juge, ce qui est tout autre chose. Ce juge quâil nâécoute pas, lâhomme prétend lâhonorer en le choisissant pour guide. Mais comment le conduira-t-elle, cette conscience qui peut être endormie, endurcie, cautérisée? Ces chapitres nous montrent où elle conduisit les Israélites, lorsque chacun faisait ce qui était bon à ses yeux. Lâidolâtrie avait poussé racine à côté de quelques formes religieuses qui restaient encore. On se laissait aller aux mouvements de son cÅur pourvu que lâon crût bien faire, et lâon se précipitait dans dâaffreuses iniquités. «Ils croient bien faire», câest aujourdâhui, comme jadis, le mot dâordre qui sanctionne même lâapostasie du christianisme.
Lâoubli complet des ordonnances de la parole de Dieu caractérise Michée, cet homme de la montagne dâÃphraïm, et sa mère. Lâun dérobe, quand la loi avait dit: «Tu ne déroberas point» (Ex. 20:15), et sa conscience ne parle pas quand il avoue ce fait. La mère consacre de sa main lâargent à lâÃternel pour son fils, «afin dâen faire une image taillée, et une image de fonte» (v. 3), alors quâil était dit: «Tu nâauras point dâautres dieux devant ma face. Tu ne te feras point dâimage taillée» (Ex. 20:3, 4). Chose pire que la simple idolâtrie, elle joignait lâÃternel à ses idoles, et sa conscience ne lui disait rien. Elle sâétait fait un culte à sa façon, auquel son fils coupable sâassocie pleinement. Le culte du monde religieux dâaujourdâhui nâen diffère pas autant quâil pourrait paraître, car le nom de lâÃternel sây mélange aux objets des convoitises du cÅur de lâhomme, à toutes ces choses dont il est dit: «Enfants, gardez-vous des idoles» (1 Jean 5:21). Lâart, la musique, lâor et lâargent et les choses précieuses, ornent ce quâon appelle le culte de Dieu; tandis que les hommes y donnent place à ce que le monde estime et convoite, aux richesses, à lâinfluence, à la sagesse humaine.
«Michée eut une maison de dieux, et il fit un éphod et des théraphim», associant les faux dieux à lâéphod, forme sans valeur du culte judaïque, séparée du sacrificateur qui la portait. Puis il «consacra lâun de ses fils, et celui-ci fut son sacrificateur» (v. 5). Plus que jamais la parole de Dieu était oubliée. Son fils était sans droit à la sacrificature, Michée sans droit pour le consacrer.
Un fait nouveau surgit. Un lévite de Juda, ayant comme tel des rapports avec la maison de lâÃternel, mais aucun droit à la sacrificature, passe par aventure, cherchant un lieu de séjour. Michée sâempare de cet homme qui lui apporte une apparence de succession religieuse. «Demeure avec moi, et tu seras pour moi un père et un sacrificateur, et je te donnerai dix pièces dâargent par an, et un habillement complet, et ton entretien» (v. 10). Michée est en progrès; il établit chez lui un lévite authentique, valant pour lui mieux que son fils, il lâentretient et le paie. Câest un clergé constitué sur les mêmes principes que tous les clergés de nos jours. Remarquons en passant comment Dieu nous raconte ces choses. Il ne blâme pas, ne sâindigne pas; il énumère les faits et les place devant nous. Ceux qui sont spirituels distinguent ce que Dieu blâme ou ce quâil approuve, et apprennent à être aussi étrangers que Dieu lui-même à tous les principes dont ce chapitre nous fait le triste tableau. Lâhomme charnel reste dans son aveuglement. Michée, en faisant ce qui était bon à ses yeux, pensait se concilier la faveur de lâÃternel! «Et Michée dit: Maintenant je connais que lâÃternel me fera du bien, puisque jâai un lévite pour sacrificateur» (v. 13).