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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hosea 9". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/hosea-9.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hosea 9". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-17
Les v. 1 à 4 du chap. 9 se relient aux v. 11 à 14 du chapitre précédent. Tout ce quâIsraël, les dix tribus, et Ãphraïm, leur représentant et leur conducteur, avaient, soi-disant, sacrifié à Dieu, ils lâavaient offert à eux-mêmes.
«Leur pain est pour eux-mêmes» (v. 4). Quand ils offraient un sacrifice (8:13), ils offraient seulement de la chair pour en manger. Le froment et le vin quâils cultivaient pour eux-mêmes leur seraient ôtés (v. 2); ils mangeraient à la place les choses impures de lâAssyrie, du pays de leur captivité (v. 3). Tout ce quâils offriront à lâÃternel sera souillé; Dieu ne lâacceptera pas, et eux se souilleront du produit même de leur souillure. Câétait un cercle vicieux, partant dâeux-mêmes et retournant à eux-mêmes; rien que souillure, rien pour Dieu. «Leur pain nâentrerait pas» comme pain de proposition «dans la maison de lâÃternel» (v. 4). Ce principe est de tous les temps. Quelque belle apparence quâaient les Åuvres religieuses des hommes pécheurs, ils les font pour être satisfaits dâeux-mêmes et non pour plaire à un Dieu quâils ne connaissent pas. Câest un pain souillé qui nâa pas accès dans la maison de Dieu.
DâÃphraïm, le prophète passe sans transition à Juda (v. 5-10). Ce fut lui, en effet, qui sâenfuit en Ãgypte et trouva son tombeau à Noph (Moph, Memphis), à part quelques réchappés. Le reste des biens que les Juifs avaient emportés avec eux fut englouti dans ce désastre. Osée annonce, au sujet de la déportation dâIsraël qui eut lieu peu de temps après, la destruction des restes de Juda arrivée environ un siècle et demi plus tard. Le mal était tel que le prophète était comme saisi de folie quand il détaillait la grandeur de lâiniquité du peuple de Dieu: «Le prophète est insensé, lâhomme inspiré est fou, à cause de la grandeur de ton iniquité et de la grandeur de ton hostilité» (v. 7), parole à retenir pour expliquer lâincohérence apparente du prophète Osée. â En effet, le mal était si grand quâil le compare aux «jours de Guibha» (car il est dans ces versets sur le terrain des deux tribus), faisant allusion au crime de Benjamin (Juges 19), qui avait jadis nécessité son extermination presque complète.
Aux v. 10-17, Dieu parle de lâensemble de son peuple, tel que Dieu lâavait contemplé dans le désert: quelle beauté alors dans cet Israël; quel rafraîchissement pour le cÅur de Dieu qui trouvait en lui sa joie et ses délices, «comme des raisins dans le désert!» Nous trouvons, dâautre part, en Jér. 2:1-3, quels étaient les sentiments dâIsraël lui-même, attiré par le premier amour sur les pas de son époux et de son berger. Hélas! bientôt le peuple était allé après Baal-Péor, le dieu des filles de Moab (v. 10; Nomb. 21).
Avec quelle douleur le prophète revient maintenant à Ãphraïm, sa préoccupation constante. Dieu lâavait vu comme une ville riche et florissante, une Tyr, entourée dâune campagne merveilleuse. Quâétait-il devenu? Avait-il mieux valu que lâensemble du peuple en Sittim? Non; il nâavait répondu en rien à lâattente de son époux.
Comme une femme stérile il nâavait jamais conçu, jamais porté de fruit, jamais produit aucun rejeton sur lequel pût reposer lâamour de son époux; «point dâenfantement» pour Dieu! Car Ãphraïm avait des fils de sa prostitution et, sous le jugement de Dieu, il serait obligé de «les mener dehors au meurtrier», à ce Jareb exterminateur dâIsraël.
Et de nouveau (v. 14-17), le prophète se prend à apostropher lâensemble des neuf tribus dâune part, Ãphraïm de lâautre. Israël, pas plus quâÃphraïm, nâavait rien produit pour Dieu. Celui-ci «leur donne un sein qui avorte et des mamelles desséchées»; il les frappe de stérilité â son jugement sur eux. «Toute leur méchanceté», dit-il, «est à Guilgal», au lieu même où la chair avait été retranchée et où lâopprobre dâÃgypte avait été roulé de dessus le peuple. La chair se montre là dans toute sa laideur, bravant la sainteté de Dieu, aussi seront-ils «chassés de sa maison; Il ne les aimera plus!» «Tous leurs princes sont des rebelles. Ãphraïm a été frappé; leur racine a séché; ils ne produiront pas de fruit» (v. 16); malédiction finale prononcée plus tard par le Seigneur sur Juda, puis sur lâhomme, sur le figuier sans fruit. «Que désormais personne ne mange jamais du fruit de toi... Et ils virent le figuier séché depuis les racines» (Marc 11:14, 20). Le seul miracle du Seigneur qui ne soit pas un miracle dâamour est mentionné dans ces pages vengeresses. En Ãphraïm, dans lâhomme, il nây avait point dâenfantement (v. 11), mais, «si même ils enfantent, Dieu fera mourir le fruit précieux de leur sein» (v. 16). Les dix tribus ne se multiplieront pas, et il en est ainsi jusquâà aujourdâhui, elles ont disparu sans trace, tandis que ceux de Juda (car ce chapitre traite alternativement de lâun et de lâautre) «seront errants parmi les nations» (v. 17), et tels ils sont encore.