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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 33". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/exodus-33.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 33". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-23
Chapitres 33 et 34
LâÃternel refuse dâaccompagner Israël au pays de la promesse. «Je ne monterai pas au milieu de toi, car tu es un peuple de cou roide; de peur que je ne te consume en chemin». (Vers. 3). Au commencement de ce livre, lâÃternel avait pu dire: «Jâai vu lâaffliction de mon peuple qui est en Ãgypte, et jâai entendu le cri quâil a jeté à cause de ses exacteurs; car je connais ses douleurs». (Chap. 3:7). Mais maintenant il doit dire: «Jâai vu ce peuple, et voici, câest un peuple de cou roide». Un peuple affligé est un objet de grâce, mais il faut quâun peuple de cou roide soit humilié. Le cri dâIsraël opprimé avait eu pour réponse la manifestation de la grâce; mais il faut que le chant dâIsraël idolâtre rencontre une voix sévère de réprobation.
«Vous êtes un peuple de cou roide; je monterai en un instant au milieu de toi, et je te consumerai; et maintenant, ôte tes ornements de dessus toi, et je saurai ce que je ferai». (Vers. 5). Ce nâest que lorsque nous sommes réellement dépouillés de tous les ornements de la nature, que Dieu peut intervenir en notre faveur. Un pécheur nu peut être revêtu; mais un pécheur couvert dâornements doit être dépouillé. Il faut que nous soyons dépouillés de tout ce qui appartient au moi, avant que nous puissions être revêtus de ce qui appartient à Dieu.
«Et les fils dâIsraël se dépouillèrent de leurs ornements, à la montagne de Horeb». (Vers. 6). Ils étaient là , au pied de cette mémorable montagne; leurs fêtes et leurs chants avaient fait place à dâamères lamentations; ils étaient dépouillés de leurs ornements, et les tables du témoignage étaient réduites en pièces. Telle était leur condition, et Moïse se met immédiatement en devoir dâagir en conséquence. Il ne pouvait plus reconnaître le peuple comme un corps. Lâassemblée sâétait entièrement souillée, en élevant à la place de Dieu une idole de sa propre fabrication; un veau, au lieu de lâÃternel. «Et Moïse prit une tente, et la tendit pour lui hors du camp, loin du camp, et il lâappela la tente dâassignation». Le camp nâest donc plus reconnu comme le lien de la présence de Dieu. Dieu nâétait plus là , et ne pouvait plus sây trouver, car il avait été déplacé par une invention humaine. En conséquence, un nouveau centre de rassemblement fut formé. «Et tous ceux qui cherchaient lâÃternel sortirent vers la tente dâassignation qui était hors du camp». (Vers. 7).
Ceci renferme une précieuse vérité, que saisira promptement lâhomme spirituel. La place que Christ occupe maintenant est «hors du camp» (Héb. 13:13). Il faut une grande soumission à la parole de Dieu pour savoir exactement ce quâest réellement «le camp», et beaucoup dâénergie spirituelle pour en sortir, et plus encore, pour pouvoir, quand «on en est éloigné», agir envers ceux qui sont dans le camp, dans la puissance combinée de la sainteté et de la grâce: sainteté, qui sépare de la souillure du camp; grâce, qui nous rend capables dâagir en faveur de ceux qui sont dedans.
«Et lâÃternel parlait à Moïse face à face, comme un homme parle avec son ami; et Moïse retournait au camp; et son serviteur Josué, fils de Nun, jeune homme, ne sortait pas de lâintérieur de la tente». (Vers. 11). Moïse fait preuve dâun plus haut degré dâénergie spirituelle que Josué. Il est bien plus facile de se séparer, que dâagir comme il convient envers ceux qui sont dans le camp. «Et Moïse dit à lâÃternel: Regarde, tu me dis: fais monter ce peuple; et tu ne mâas pas fait connaître celui que tu enverras avec moi; et tu as dis: je te connais par nom, et tu as aussi trouvé grâce à mes yeux». (Vers. 12). Moïse supplie que la face de Dieu lâaccompagne, comme preuve quâil a trouvé grâce devant ses yeux. Sâil était question de justice seulement, lâÃternel ne pourrait que consumer le peuple, car câest «un peuple de cou roide». Mais dès quâil sâagit de grâce, en rapport avec le médiateur, le fait même que câest un peuple de cou roide devient un motif dâintercession pour demander la présence de lâÃternel. «Si jâai trouvé grâce à tes yeux, Seigneur, que le Seigneur marche, je te prie, au milieu de nous; car câest un peuple de cou roide; et pardonne nos iniquités et nos péchés, et prends-nous pour héritage». (34:9). Ceci est dâune touchante beauté. «Un peuple de cou roide» avait besoin de la grâce illimitée et de lâinépuisable patience de Dieu. Lui seul pouvait le supporter.
«Et lâÃternel dit: Ma face ira, et je te donnerai du repos». (33:14). Quelle part précieuse! Quelle espérance bénie! La présence de Dieu avec nous, pendant toute la traversée du désert, et le repos éternel à la fin! La grâce qui répond à nos besoins présents, et la gloire pour notre part à venir! Oui, nos cÅurs peuvent sâécrier: «Seigneur, câest assez!»
Au chapitre 34, Dieu donne les secondes tables, non pas pour être brisées comme les premières, mais pour être cachées dans lâarche, au-dessus de laquelle, nous lâavons déjà remarqué, lâÃternel devait prendre place, comme Seigneur de toute la terre en gouvernement moral. «Et Moïse tailla deux tables de pierre comme les premières, et se leva de bon matin, et monta sur la montagne de Sinaï, comme lâÃternel le lui avait commandé, et prit en sa main les deux tables de pierre. Et lâÃternel descendit dans la nuée, et se tint là avec lui, et cria le nom de lâÃternel. Et lâÃternel passa devant lui, et cria: LâÃternel, lâÃternel! Dieu, miséricordieux et faisant grâce, lent à la colère, et grand en bonté et en vérité, gardant la bonté envers des milliers de générations, pardonnant lâiniquité, la transgression et le péché, et qui ne tient nullement celui qui en est coupable pour innocent, qui visite lâiniquité des pères sur les fils, et sur les fils des fils, sur la troisième et sur la quatrième génération!» (Vers. 4-7). Ici, il faut sâen souvenir, Dieu est vu dans son gouvernement du monde, et non tel quâil se manifeste à la croix, tel quâil apparaît en la face de Jésus Christ, et quâil est proclamé dans lâévangile de sa grâce. Dieu, dans lâévangile, est dépeint par les paroles suivantes: «Et toutes choses sont du Dieu, qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ, et qui nous a donné le service de la réconciliation, savoir, que Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, ne leur imputant pas leurs fautes, et mettant en nous la parole de la réconciliation». (2 Cor. 5:18, 19). Ne point «tenir pour innocent, et nâimputer point», présente deux idées de Dieu totalement différentes. «Visitant les iniquités et les ôtant» nâest pas la même chose; la première, câest Dieu, agissant dans son gouvernement; la seconde, câest Dieu, agissant dans lâévangile. Dans le chap. 3 de la 2e épître aux Corinthiens, lâapôtre met en opposition le ministère du chap. 34 de lâExode, avec «le ministère» de lâévangile. Il vaut la peine dâétudier avec soin ce chapitre; on y voit que celui qui considère le caractère de Dieu, tel quâil fut révélé à Moïse sur la montagne dâHoreb, comme lâexpression du caractère que Dieu revêt dans lâévangile, ne peut avoir de celui-ci quâune idée bien défectueuse. Je ne découvre, ni ne puis découvrir les profonds secrets du cÅur du Père, ni dans la création, ni dans le gouvernement moral. Lâenfant prodigue aurait-il trouvé sa place dans les bras de Celui qui se révéla sur le mont Sinaï? Assurément non. Mais Dieu sâest révélé lui-même dans la face de Jésus Christ; il a révélé tous ses attributs, en une divine harmonie, dans lâÅuvre de la croix. Là , «la bonté et la vérité se sont rencontrées, la justice et la paix se sont entre-baisées» (Ps. 85:11). Le péché est entièrement ôté, et le pécheur qui croit, parfaitement justifié «par le sang de sa croix» (Col. 1:20).
Quand nous pouvons voir Dieu ainsi révélé, nous ne pouvons, comme Moïse, que «nous incliner jusquâà terre et nous prosterner» (Vers. 8). Câest lâattitude qui convient à un pécheur pardonné et reçu dans la présence de Dieu.