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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 26". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/deuteronomy-26.html.
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 26". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-19
«Et quand tu seras entré dans le pays que lâÃternel, ton Dieu, te donne en héritage, et que tu le posséderas, et y habiteras, alors tu prendras des prémices de tous les fruits de la terre, que tu tireras de ton pays que lâÃternel, ton Dieu, te donne, et tu les mettras dans une corbeille, et tu iras au lieu que lâÃternel, ton Dieu, aura choisi pour y faire habiter son nom». â Non, en un lieu quâils choisiraient eux-mêmes, ou dâautres pour eux. â «Et tu viendras vers le sacrificateur quâil y aura en ces jours-là , et tu lui diras: Je déclare aujourdâhui, à lâÃternel, ton Dieu, que je suis arrivé dans le pays que lâÃternel a juré à nos pères de nous donner. Et le sacrificateur prendra la corbeille de ta main, et la posera devant lâautel de lâÃternel, ton Dieu» (vers. 1-4).
Le chapitre auquel nous sommes arrivés renferme la touchante ordonnance de la corbeille des premiers fruits. Elle nous présente des principes du plus profond intérêt, en même temps que des vérités pratiques de la plus haute importance. Câétait seulement après que lâÃternel avait introduit son peuple dans la terre promise, que les fruits de ce pays pouvaient être offerts. Il fallait donc nécessairement être en Canaan, avant que les fruits de Canaan puissent être apportés à lâautel. Lâadorateur pouvait dire: «Je déclare aujourdâhui à lâÃternel, ton Dieu, que je suis arrivé dans le pays que lâÃternel a juré à nos pères de nous donner».
«Je suis arrivé». Voilà le point de départ. Il ne dit pas: «Je vais arriver, jâespère, je désire parvenir»; non, mais «je suis arrivé». Il en doit toujours être ainsi. Nous devons nous savoir sauvés, avant de pouvoir offrir les fruits dâun salut connu. Nous pouvons être parfaitement sincères dans notre désir du salut et pleins de zèle dans nos efforts pour atteindre ce but, mais les efforts pour être sauvé, et les fruits dâun salut connu et dont on jouit, sont deux choses entièrement différentes. LâIsraélite nâoffrait pas le panier des prémices des fruits afin dâentrer dans le pays, mais parce quâil y était réellement. «Je déclare aujourdâhui que je suis arrivé». Il nây a ni méprise, ni question, ni doute, ni même lâexpression dâune espérance à ce sujet; je suis vraiment dans le pays, et en voici les fruits.
«Et tu prendras la parole, et tu diras devant lâÃternel, ton Dieu: Mon père était un Araméen qui périssait, et il descendit en Ãgypte avec peu de gens, et il y séjourna, et y devint une nation grande, forte, et nombreuse. Et les Ãgyptiens nous maltraitèrent, et nous humilièrent, et nous imposèrent un dur service; et nous criâmes à lâÃternel, le Dieu de nos pères, et lâÃternel entendit notre cri, et vit notre humiliation, et notre labeur, et notre oppression; et lâÃternel nous fit sortir dâÃgypte à main forte, et à bras étendu, et avec une grande terreur, et avec des signes et des prodiges; et il nous a fait entrer dans ce lieu-ci, et nous a donné ce pays, pays ruisselant de lait et de miel. Et maintenant, voici, jâai apporté les prémices du fruit de la terre que tu mâas donnée, ô Ãternel! Et tu les poseras devant lâÃternel, ton Dieu, et tu te prosterneras devant lâÃternel, ton Dieu. Et tu te réjouiras de tout le bien que lâÃternel, ton Dieu, tâaura donné, et à ta maison, toi et le Lévite et lâétranger qui est au milieu de toi».
Il y a ici une belle image du culte: «Un Araméen qui périssait». Telle était leur origine. Il nây avait pas lieu de se vanter pour ce qui touchait la nature; et dans quelle condition la grâce les avait-elle trouvés? Dans la dure servitude du pays dâÃgypte, gémissant au milieu des fours à briques, sous le fouet des exacteurs de Pharaon. Mais alors «nous criâmes à lâÃternel». Là était leur sûre ressource. Ils ne pouvaient faire plus que de crier, mais câétait assez. Ce cri de leur impuissance monta droit au trône et au cÅur de Dieu, et lâamena au milieu même des fours à briques dâÃgypte. Ãcoutez les paroles de grâce de lâÃternel à Moïse: «Jâai vu, jâai vu lâaffliction de mon peuple qui est en Ãgypte, et jâai entendu le cri quâil a jeté à cause de ses exacteurs; car je connais ses douleurs. Et je suis descendu pour le délivrer de la main des Ãgyptiens, et pour le faire monter de ce pays-là dans un pays bon et spacieux, un pays ruisselant de lait et de miel⦠Et maintenant, voici, le cri des fils dâIsraël est venu jusquâà moi; et jâai aussi vu lâoppression dont les Ãgyptiens les oppriment» (Ex. 3:7-9).
Telle fut la réponse immédiate de lâÃternel au cri de son peuple: «Je suis descendu pour le délivrer». Oui, béni soit son nom, il descendit dans sa grâce libre et souveraine, pour délivrer son peuple, et aucune puissance des hommes ou des démons, de la terre ou de lâenfer, ne put les retenir un instant de plus que le moment fixé pour cette délivrance. Câest pourquoi, dans notre chapitre, nous avons le grand résultat présenté dans les paroles de lâadorateur et les fruits de sa corbeille. «Je suis arrivé dans le pays que lâÃternel a juré à nos pères de nous donner⦠Et maintenant, voici, jâai apporté les prémices du fruit de la terre que tu mâas donnée, ô Ãternel!» LâÃternel avait tout accompli, selon lâamour qui était dans son cÅur, et selon la fidélité de sa parole. Il nây manquait pas un iota. «Je suis arrivé». Et «jâai apporté les prémices du fruit». De quel fruit? De lâÃgypte? Non, mais «de la terre que tu mâas donnée, ô Ãternel!» La bouche de lâadorateur proclamait la perfection de lâÅuvre de lâÃternel; la corbeille de lâadorateur contenait les fruits de la terre de lâÃternel; rien ne pouvait être plus simple et plus réel. Il nây avait pas lieu à un doute, ni à une question. Il nâavait quâà déclarer ce que lâÃternel avait fait et à montrer les fruits. Tout était de Dieu du commencement à la fin. Câest Lui qui les avait fait sortir dâÃgypte et amenés en Canaan; qui avait rempli leurs corbeilles des fruits savoureux de son pays et leurs cÅurs de sa louange.
Et maintenant, bien-aimé lecteur, nous vous le demandons, croyez-vous que câétait de la présomption de la part de lâIsraélite de sâexprimer comme il le faisait? Ãtait-ce juste, était-ce de lâhumilité pour lui de dire: «Je suis arrivé?» Aurait-il été plus convenable pour lui de se borner à exprimer le faible espoir de parvenir une fois ou lâautre? Est-ce que le doute et lâhésitation quant à sa position et à sa portion eussent honoré davantage le Dieu dâIsraël et lui eussent été plus agréables? Quelle réponse ferez-vous? Il se peut que, voyant venir notre argument, vous disiez quâil nây a pas ici dâanalogie. Mais pourquoi pas? Si un Israélite pouvait dire: «Je suis arrivé dans le pays que lâÃternel a juré à nos pères de nous donner», pourquoi le croyant ne peut-il pas dire maintenant: «Je suis venu à Jésus?» Il est vrai que, dans lâun des cas, câétait la vue, dans lâautre, câest la foi. Mais lâun est-il moins réel que lâautre? Lâapôtre ne dit-il pas aux Hébreux: «Vous êtes venus à la montagne de Sion?» Et encore: «Recevant un royaume inébranlable, retenons la grâce par laquelle nous servions Dieu dâune manière qui lui soit agréable, avec révérence et avec crainte?» Si nous avons des doutes quant à être «venus», ou quant à avoir «reçu le royaume», alors il est impossible de rendre culte en vérité, ou de servir dâune manière agréable. Câest lorsque nous avons la possession paisible et consciente de notre place et de notre portion en Christ, que notre culte peut en réalité monter au trône céleste, et que nous pouvons servir dâune manière effective ici-bas dans le champ spirituel.
Car, nous le demandons, quâest-ce que le vrai culte? Câest simplement déclarer, en la présence de Dieu, ce quâil est et ce quâil a fait. Câest le cÅur sâoccupant de Dieu, faisant ses délices de Lui et de toutes ses merveilleuses dispensations. Si donc nous ne connaissons pas Dieu et ne croyons pas à ce quâil a fait, comment pouvons-nous Lui rendre culte? «Il faut que celui qui sâapproche de Dieu, croie que Dieu est, et quâil est le rémunérateur de ceux qui le recherchent». Mais connaître Dieu, câest la vie éternelle. Je ne puis adorer Dieu, si je ne le connais pas, et je ne puis le connaître sans avoir la vie éternelle. Les Athéniens avaient élevé un autel «au Dieu inconnu», et Paul leur dit quâils adoraient dans lâignorance, et leur annonce le vrai Dieu, révélé dans la personne et dans lâÅuvre de lâHomme Christ Jésus.
Il est de toute importance dâêtre au clair là -dessus. Il faut connaître Dieu avant de pouvoir lâadorer. On peut le chercher et, comme «en tâtonnant», sâefforcer de le trouver, mais chercher quelquâun que je nâai pas encore trouvé et adorer Celui que jâai trouvé et que jâaime, sont deux choses totalement différentes. Dieu sâest révélé à nous, béni soit son nom! Il nous a donné la lumière de la connaissance de sa gloire dans la face de Jésus Christ. Il sâest approché de nous en la personne de ce précieux Sauveur, de sorte que nous pouvons le connaître, lâaimer, nous confier en Lui, nous réjouir en Lui, et avoir recours à Lui dans notre faiblesse et dans tous nos besoins. Nous nâavons plus à le chercher en tâtonnant dans les ténèbres de la nature, ni dans les brouillards dâune fausse religion sous ses milliers de formes; non, notre Dieu sâest fait connaître par une révélation si évidente que nul ne peut sây tromper. Le chrétien peut dire: «Je sais qui jâai cru». Voilà la base de tout vrai culte. Il peut y avoir beaucoup de formes de piété charnelle, de religion extérieure, de cérémonies routinières, sans un seul atome de vrai culte spirituel. Celui-ci ne découle que de la connaissance de Dieu.
Mais notre objet nâest pas de faire une dissertation sur le culte; nous avons simplement essayé de donner à nos lecteurs la signification de la belle ordonnance de lâoffrande des prémices des fruits. Nous avons montré que le culte était la première chose pour un Israélite qui se trouvait en possession du pays, et que nous aussi, maintenant, nous devons connaître notre place et nos privilèges en Christ, avant de pouvoir adorer le Père dâune manière vraie et intelligente.
Un autre résultat important et pratique se voit dans notre chapitre, câest celui de la bienfaisance active.
«Quand tu auras achevé de lever toute la dîme de ta récolte, dans la troisième année, qui est lâannée de la dîme, tu la donneras au Lévite, à lâétranger, à lâorphelin et à la veuve; et ils la mangeront dans tes portes et seront rassasiés. Et tu diras devant lâÃternel, ton Dieu: Jâai emporté de ma maison les choses saintes, et je les ai aussi données au Lévite, et à lâétranger, à lâorphelin, et à la veuve, selon tout ton commandement que tu mâas commandé; je nâai transgressé aucun de tes commandements, ni ne les ai oubliés» (vers. 12-13).
Rien de plus beau que lâordre moral de ces choses. Câest celui que nous retrouvons en Héb. 13: «Offrons donc, par lui, sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges, câest-à -dire le fruit des lèvres qui confessent son nom.» Voilà le culte. «Mais nâoubliez pas la bienfaisance, et de faire part de vos biens, car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices». Voilà la bienfaisance active. En les unissant, nous avons ce que nous pouvons appeler le côté supérieur et le côté inférieur du caractère du chrétien â louer Dieu et faire du bien aux hommes. Précieux caractères! Puissions-nous les manifester plus fidèlement! Une chose est certaine, câest quâils vont toujours ensemble. Quâon nous montre un homme dont le cÅur est rempli dâadoration envers Dieu, et on verra que le cÅur de cet homme est aussi rempli de sympathie pour toutes les formes de la misère humaine. Il se peut quâil ne possède pas de richesses selon le monde. Il se peut quâil soit obligé de dire comme autrefois lâapôtre, qui nâen avait pas honte: «Je nâai ni argent, ni or», mais il aura les larmes de la sympathie, le regard affectueux, la parole de consolation, et ces choses font plus de bien à un cÅur sensible que de voir une bourse ouverte et que le bruit des pièces dâor et dâargent. Notre adorable Seigneur et Maître, notre grand Modèle, «allait de lieu en lieu faisant du bien», mais nous ne lisons nulle part quâil donnât jamais de lâargent à qui que ce fût; de plus, nous avons tout lieu de croire quâil ne posséda jamais même un denier. Lorsquâil voulut répondre aux Hérodiens au sujet du paiement du tribut à César, il fut obligé de leur dire de lui apporter une pièce de monnaie; et quand on lui demandait de payer le tribut, il envoie Pierre le chercher dans la mer. Il ne portait jamais dâargent sur Lui, et certainement lâargent nâest jamais nommé dans la liste des dons quâil conférait à ses serviteurs. Cependant il allait de lieu en lieu, faisant du bien, et nous devons faire de même dans notre faible mesure; câest à la fois notre devoir et notre grand privilège.
Remarquez lâordre divin exposé en Héb. 13, et dont le type se trouve en Deut. 26. Le culte a la première, la plus haute place, ne lâoublions jamais. Nous pourrions nous imaginer dans notre prétendue sagesse ou notre sentimentalité, que la bienfaisance, lâactivité pour le bien, la philanthropie, devraient occuper le premier rang. Il nâen est pas ainsi. «Celui qui sacrifie la louange me glorifie» (Ps. 50:23). Dieu se tient au milieu des louanges de son peuple. Il aime à sâentourer de cÅurs remplis, jusquâà déborder, du sentiment de sa bonté, de sa grandeur et de sa gloire. Câest pourquoi, nous devons offrir «sans cesse» le sacrifice de louange à Dieu. De même aussi le psalmiste dit: «Je bénirai lâÃternel en tout temps; sa louange sera continuellement dans ma bouche» (Ps. 34:2). Ce nâest point seulement de temps en temps, ou lorsque tout va bien autour de nous; non, mais «en tout temps» â «continuellement». Le fleuve dâactions de grâces doit couler sans interruption, sans quâil y ait dâintervalles pour les murmures, les plaintes, le mécontentement, la tristesse ou le découragement. La louange et lâaction de grâce doivent nous occuper sans cesse. Nous devons toujours cultiver lâesprit dâadoration. Chacune de nos aspirations devrait être un alléluia. Il en sera ainsi un jour. La louange sera notre heureux et saint service durant toute lâéternité. Quand nous ne serons plus appelés à «faire part de nos biens», quâil nây aura plus lieu de témoigner ou de recevoir de la sympathie, quand nous aurons dit adieu à cette scène de douleurs, de peines, de mort et de désolation, alors nous louerons notre Dieu à jamais, sans obstacle, ni interruption, en haut, dans le sanctuaire, en sa présence.
«Mais nâoubliez pas la bienfaisance, et de faire part de vos biens». Lâapôtre fait cette recommandation dâune manière particulièrement intéressante. Il ne dit pas: «Mais nâoubliez pas dâoffrir le sacrifice de louanges». Non, mais de peur que, dans la pleine et heureuse jouissance de notre position et de notre part en Christ, nous nâoubliions que nous passons ici-bas à travers une scène de besoins, de misères, dâépreuves et de tribulations, il ajoute lâexhortation si salutaire et si urgente, dâexercer la bienfaisance et de faire part des biens. LâIsraélite spirituel devait non seulement se réjouir de tous les biens que lâÃternel lui avait donnés, mais aussi se souvenir du Lévite, de lâétranger, de lâorphelin et de la veuve; câest-à -dire de celui qui nâa aucune portion terrestre, et est entièrement dévoué à lâÅuvre du Seigneur, et de ceux qui nâont pas de foyer, de protecteur naturel ou de demeure fixe ici-bas. â Il doit toujours en être ainsi; le riche courant de grâce qui coule du sein de Dieu, remplit nos cÅurs et déborde au dehors, rafraîchissant et réjouissant toute la sphère où nous agissons. Si nous vivions constamment dans la jouissance de ce qui nous appartient en Dieu, chacun de nos actes et de nos mouvements, chacune de nos paroles, nos regards même, feraient du bien. Selon la pensée divine, le chrétien devrait habituellement avoir une de ses mains élevées vers Dieu, Lui présentant le sacrifice de louanges, et lâautre main remplie des fruits dâune bienveillance véritable envers tous les nécessiteux.
à bien-aimé lecteur! quâil nous soit donné de peser sérieusement ces choses, dây appliquer réellement nos cÅurs, et de chercher une réalisation plus entière et une expression plus vraie de ces deux principales branches du christianisme pratique.
Jetons maintenant un coup dâÅil rapide sur le troisième point du chapitre qui nous occupe. LâIsraélite, ayant présenté sa corbeille et distribué ses dîmes, disait: «Je nâai pas mangé de ces choses dans mon affliction, et je nâen ai rien emporté quand jâétais impur, et nâen ai point donné pour un mort; jâai écouté la voix de lâÃternel, mon Dieu jâai fait selon tout ce que tu mâas commandé. Regarde de ta sainte demeure, des cieux, et bénis ton peuple Israël et la terre que tu nous as donnée, comme tu avais juré à nos pères, un pays ruisselant de lait et de miel. Aujourdâhui lâÃternel, ton Dieu, te commande de pratiquer ces statuts et ces ordonnances; et tu les garderas et tu les feras de tout ton cÅur et de toute ton âme. Tu as fait promettre aujourdâhui à lâÃternel quâil sera ton Dieu, pour que tu marches dans ses voies, et que tu gardes ses statuts, et ses commandements, et ses ordonnances, et que tu écoutes sa voix; et lâÃternel tâa fait promettre aujourdâhui que tu seras pour lui un peuple qui lui appartienne en propre, comme il tâa dit, et que tu garderas tous ses commandements, pour quâil te place très haut en louange et en renommée et en beauté, au-dessus de toutes les nations quâil a faites; et que tu seras un peuple saint, consacré à lâÃternel, ton Dieu, comme il lâa dit» (vers. 14-19).
Nous avons ici la sainteté personnelle, la sanctification pratique, et une entière, séparation dâavec tout ce qui ne convenait pas au lieu saint et à la relation dans laquelle Israël avait été introduit par la grâce souveraine et la miséricorde de Dieu. Il ne peut y avoir là ni deuil, ni souillure, ni Åuvres mortes. Nous nâavons ni place, ni loisir pour de telles choses; elles nâappartiennent pas à cette heureuse sphère dans laquelle nous avons le privilège de vivre, de nous mouvoir, et où nous sommes. Nous avons trois choses à faire élever nos regards vers Dieu et offrir le sacrifice de louanges, â regarder autour de nous dans ce monde de misère, et y faire du bien, â regarder dans le cercle de notre propre être, notre vie intérieure, et chercher, par la grâce, à nous conserver sans souillure. «Le service religieux pur et sans tache devant Dieu le Père, est celui-ci de visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction, de se conserver pur du monde» (Jac. 1:27). Ainsi, soit que nous écoutions Moïse au chapitre 26 du Deutéronome, Paul au chapitre 13 des Hébreux, ou Jacques dans son épître, si sainement pratique et utile, câest le même Esprit qui nous parle et nous donne les mêmes instructions, â instructions dâune valeur inexprimable et dâune immense importance morale, particulièrement dans ces jours de profession relâchée où les doctrines de la grâce sont saisies et retenues par lâintelligence seulement et unies à toute sorte de mondanité et de relâchement.
Nous avons certainement un besoin urgent quâil y ait au milieu de nous un ministère plus puissant et plus pratique. Il y a dans notre ministère un manque fâcheux de lâélément pastoral et prophétique. Par élément prophétique, nous entendons ce caractère du ministère qui agit sur la conscience et amène lââme dans la présence immédiate de Dieu. Cela est extrêmement nécessaire. Il y a dans le ministère beaucoup pour lâintelligence; mais malheureusement trop peu pour le cÅur et pour la conscience. Le docteur parle à lâintelligence; le prophète parle à la conscience1; le pasteur parle au cÅur. Nous parlons dâune manière générale, cela va sans dire. Il peut arriver que les trois éléments se rencontrent dans le ministère du même homme, mais ils sont distincts; et nous avons le sentiment que si les dons de prophète et de pasteur manquent dans une assemblée, les docteurs devraient supplier le Seigneur dâaccorder la puissance spirituelle nécessaire pour agir sur les cÅurs et sur les consciences des siens. Béni soit son nom, il a par devers Lui toutes les ressources nécessaires de grâce et de puissance pour ses serviteurs. Tout ce que nous avons à faire, câest de nous attendre à Lui, en toute sincérité de cÅur, avec une réelle sollicitude, et certainement il nous pourvoira de toute la grâce et de la capacité morale nécessaires pour tout service auquel nous pourrions être appelés dans son Ãglise.
1 Un grand nombre de personnes ont lâidée quâun prophète est quelquâun qui prédit les événements à venir; mais ce serait une erreur de limiter ainsi la signification du mot. 1 Cor. 14:28-32, nous fait connaître ce que veulent dire les expressions «prophète» et «prophétiser». Le docteur et le prophète sont étroitement liés. Le docteur démontre la vérité dâaprès la parole de Dieu; le prophète lâapplique à la conscience; et, nous pouvons ajouter, le pasteur voit comment ce double ministère agit sur le cÅur et dans la vie pratique.
Oh! puissent tous les serviteurs de Dieu être animés dâun zèle plus profond et plus ardent dans les divers services de son Åuvre! Puissions-nous «insister en temps et hors de temps» (2 Tim. 4:2), et ne nous laisser en aucune manière décourager par lâétat de choses qui nous entoure, mais plutôt considérer cet état même comme une raison dâautant plus forte dâêtre plus entièrement dévoués!