Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 22". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-chronicles-22.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 22". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-12
Achazia
Les détails de ce chapitre se rencontrent pour la plupart au second livre des Rois (8:25-29; 9:27-28; 10:13-14; 11:1-3).
Joram était lâaîné des fils de Josaphat; jusque là la lignée des rois suivait; pour ainsi dire, la voie normale, mais il ne reste à Joram que son plus jeune fils, Achazia. Les habitants de Jérusalem lâétablissent roi; ainsi lâordre divin est entamé de tous côtés; la lampe est près de sâéteindre, mais Dieu qui avait parlé par les prophètes ne peut mentir. Nâa-t-il pas dit, en parlant de Jérusalem: «Là je ferai germer une corne à David, jâai préparé une lampe à mon oint» (Ps. 132:17). Quelle lampe, hélas! que ce rejeton des rois! Ãpargné dans une scène de meurtre et de carnage, témoin des jugements terribles de Dieu sur son père, nâaurait-il pas dû élever les yeux vers lâÃternel et reprendre contact avec le Dieu dâIsraël? Au lieu de cela il obéit à toutes les mauvaises influences qui lâentourent, sans écouter les avertissements dâen haut; il se confie en sa mère, Athalie, fille dâOmri, femme ambitieuse et cruelle. «Elle était sa conseillère à mal faire» (v. 3); il prend pour conseillers les gens de la maison dâAchab qui le conduisent «à sa ruine». Câest sur leur avis quâil fait alliance avec Joram, fils dâAchab. Ramoth de Galaad, possession dâIsraël, était restée au pouvoir du roi de Syrie, depuis la vaine entreprise dâAchab pour la recouvrer, en compagnie de Josaphat, grand-père dâAchazia. Ce dernier nâhésite pas à venir en aide au méchant (cf. 19:2), tellement son cÅur est étranger à la crainte de lâÃternel.
Mais, si pour Josaphat câétait une faute, atténuée par le zèle que, dâautre part, il montra pour lâÃternel, ce péché, renouvelé sans vergogne, malgré la condamnation prononcée sur Josaphat par le prophète, nâa plus même ici de circonstance atténuante. Joram, roi dâIsraël, blessé par les Syriens, se retire à Jizreël pour y panser ses plaies. Achazia vient lây visiter et y rencontre son sort: «Ce fut, de la part de Dieu, la ruine complète dâAchazia, dâêtre venu vers Joram». Il sortit avec ce dernier «contre Jéhu, fils de Nimshi, que lâÃternel avait oint pour retrancher la maison dâAchab». Joram meurt, les fils des frères dâAchazia et les princes de Juda sont massacrés par Jéhu; Achazia sâenfuit pour se cacher dans la Samarie. Il est découvert, poursuivi, blessé, se sauve à Meguiddo, y est découvert de nouveau, amené à Jéhu et mis à mort (v. 9: cf. 2 Rois 9:27-28). Ses serviteurs emmenèrent son corps à Jérusalem où il fut enterré dans les sépulcres des rois, ses pères, car ils dirent: «Il est fils de Josaphat, qui rechercha lâÃternel de tout son cÅur» (v. 9). Le seul témoignage qui pût lui être donné, la seule raison pour laquelle lâÃternel ne le livre pas aux chiens, comme Achab, est que Dieu se souvient de son grand-père. Câest à cause de lui quâune grâce est accordée à cet indigne descendant, ne fût-ce que dans la mort, car sa vie avait fini sous le jugement de Dieu.
Et voici encore une scène affreuse de meurtre qui se déroule. Joram avait massacré ses frères; les ennemis de Juda massacrent tous les fils de Joram, sauf Achazia; Jéhu tue Achazia et massacre tous les fils de ses frères; enfin Athalie extermine toute la semence royale afin de régner seule. Et malgré tout la lampe de lâOint de lâÃternel nâest pas éteinte. Dieu garde, au milieu de cette scène de meurtre un faible nourrisson qui est, dans la première partie de son règne, le type du Messie attendu. Préservé, comme le sera Jésus plus tard, lors du massacre des enfants à Bethléem; caché loin de tout regard, comme Jésus lors de la fuite en Ãgypte, tel Joas se présente à nos yeux. Il sâélève, dans la pureté de son enfance, hors dâune race condamnée, seul rejeton sur lâépaule duquel soit mise la clef de David, germe sortant dâune terre aride; élevé dès sa jeunesse sous lâÅil de Dieu dans son temple, il nous apparaît comme Celui qui disait: «Ne me faut-il pas être aux affaires de mon Père?» Câest ainsi que Joas débute dans la carrière.
Mais, remarquons-le, il est en même temps le type du Seigneur prenant en mains les rênes du gouvernement de son royaume. Câest en la septième année, lâannée sabbatique, année du repos de la terre, quâil paraît aux yeux de tous. Jusque-là , Joas avait été caché six ans dans la maison de Dieu, comme lâest le Seigneur avant sa manifestation future. Quand les portes du temple sâouvriront, quand il sortira du ciel qui lâavait contenu jusque-là , ce sera pour être à la fois vengé de ceux qui avaient comploté sa perte, et proclamé dâune commune voix le vrai Roi de son peuple, le seul qui ait le droit de porter la couronne.