Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 24". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-24.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 24". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-22
Saül, revenu de sa campagne contre les Philistins, rassemble 3 000 hommes dâélite pour sâemparer de David. Il embrasse ainsi, dans une même poursuite, les ennemis dâIsraël et le sauveur dâIsraël. Un zèle extérieur pour la sauvegarde du peuple de Dieu, peut fort bien sâallier avec une véritable haine pour Christ.
Saül entre dans la caverne située auprès des parcs des brebis, pour sây reposer en se déchaussant. Au fond de la caverne, avec sa petite troupe, se tient celui que Saül estime à tort son ennemi. Câest le moment où la providence de Dieu livre Saül sans défense entre les mains de David. Les compagnons de celui-ci concluent, dans leur ignorance, que Dieu lui-même fournit à leur maître lâoccasion de se venger, mais lâintelligence spirituelle de David ne sây trompe pas. Son caractère, comme roi rejeté, câest la grâce et non le jugement (il en est de même de Christ), et la providence divine offre ici à la grâce une admirable occasion de se manifester.
Il y a encore pour David une autre raison de ne pas tirer lâépée. Tant que Dieu lui-même nâa pas exécuté la sentence prononcée contre Saül, celui-ci porte encore le nom «dâoint de lâÃternel». Quel que soit le mal, nous nâavons pas le droit dâanéantir ce que Dieu laisse subsister. Sans doute, il doit y avoir séparation complète entre nous et le mal, mais nous ne sommes pas appelés à mettre un terme à la longue patience de Dieu. Un chrétien spirituel reconnaît, même ennemie et apostate, lâautorité que Dieu a établie et laisse à Dieu le soin et le moment dâexécuter la sentence contre elle. Les circonstances providentielles ne sont pas ordonnées pour régler notre conduite on la diriger, mais pour mettre notre foi à lâépreuve. Il en fut ainsi de Moïse à la cour du Pharaon où la providence de Dieu lâavait placé. Le moment venu, il refusa dâen faire partie et quitta lâÃgypte, ne craignant pas la colère du roi (Héb. 11). Câétait la foi qui le dirigeait et non les voies providentielles de Dieu.
Cependant David coupe le pan de la robe de Saül. Câest un gage destiné à mettre en évidence devant lâennemi la grâce qui lâa épargné. Le cÅur (non pas la conscience) de David le reprend même de cet acte, car extérieurement il avait manqué au respect et à la déférence dus à lâoint de lâÃternel, tout en étant au fond plein de grâce envers son persécuteur.
«Et David retint ses hommes par ses paroles, et ne leur permit pas de sâélever contre Saül» (v. 8) Ses compagnons sont formés par lui et par son exemple, et câest ainsi que le caractère de David se reflète sur tous ceux qui lâentourent et qui lâont reconnu pour chef.
Ce pan de manteau coupé sert à revendiquer aux yeux de Saül, le caractère du serviteur quâil a méconnu et à lui ouvrir les yeux sur son propre état: «Car en ce que jâai coupé le pan de ta robe et ne tâai point tué, sache et vois quâil nây a pas de mal en ma main, ni de transgression, et que je nâai pas péché contre toi; et toi, tu fais la chasse à mon âme pour la prendre» (v. 12). Câest ainsi que Dieu appelle souvent les pécheurs par des circonstances où sa grâce les a préservés, en faisant ressortir à leurs yeux que leur état méritait le jugement. Cependant, si le cÅur sâendurcit après cela, il faut quâil sache que le jugement ne se fera pas attendre. «LâÃternel jugera entre moi et toi, et lâÃternel me vengera de toi» (v. 13).
Un beau caractère de lâhomme de Dieu ressort ici. à ses yeux il est moins que Saül, moins que rien: «Après qui est sorti le roi dâIsraël? Qui poursuis-tu? Un chien mort, une puce!» Câest ainsi que Paul disait de ses chers Corinthiens: «Les choses viles du monde, et celles qui sont méprisées, et celles qui ne sont pas» (1 Cor. 1:28), et de lui-même: «Celui qui plante nâest rien» (1 Cor. 3:7). Mais ces êtres qui ne sont rien à leurs yeux, sont quelque chose aux yeux de Dieu, et cela lâexalte, Lui, et le glorifie: «Il jugera entre moi et toi; et il verra et plaidera ma cause, et me fera droit en me délivrant de ta main» (v. 16). «Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?» Lâamour de Dieu pour nous, voilà ce qui le glorifie!
«Saül éleva sa voix et pleura» (v. 17). En se voyant si miraculeusement préservé, il reconnaît (pour combien de temps?) la grâce et la justice qui sont en David: «Tu es plus juste que moi, car toi tu mâas rendu le bien, et moi je tâai rendu le mal» (v. 18). Il reconnaît même que le royaume revient à David: «Et maintenant, voici, je sais que certainement tu régneras, et que le royaume dâIsraël sera établi en ta main» (v. 21). Un cÅur réprouvé, chose très sérieuse à constater, peut être attendri devant la grâce, sans être changé. Dieu ne nous demande pas des sentiments, quelque justes quâils soient; câest de foi quâil sâagit, car elle seule est capable de régénérer et de sauver un pécheur.
«Tu as fait connaître aujourdâhui que tu agissais en bien envers moi!» (v. 19). Combien cet «aujourdâhui» est différent des paroles dâune Abigaïl qui dit par la foi, avant même que David le lui ait prouvé: «La méchanceté nâa jamais été trouvée en toi!» (25:28).
Saül va jusquâà compter sur David pour maintenir sa semence. David, bel exemple de la grâce, «le jura à Saül» (v. 23), car la grâce ne souffre pas dâêtre limitée. Saül saura-t-il sâen prévaloir? Non: «Il sâen alla dans sa maison». Hélas! le pieux Jonathan, son fils, avait fait de même (23:18). Quelque pas quâelle ait fait, quelque vérité quâelle ait reconnue, il y a toujours un point où la chair sâarrête, le point où la foi seule pourrait agir. Devant le: «Viens, suis-moi», la chair la plus aimable tourne le dos, peut-être avec tristesse, mais elle préfère les «grands biens» de sa maison à lâopprobre de Celui qui nâa pas un lieu dans ce monde où reposer sa tête! (Matt. 19:22).
Quâil est doux dâassister, au Ps. 57, aux sentiments de David, «quand il fuyait devant Saül, dans la caverne». Il sait que «Dieu mène tout à bonne fin» pour lui (v. 2). Sa foi saisit dâavance la délivrance imminente: «Il a envoyé des cieux, et mâa sauvé; il a couvert de honte celui qui veut mâengloutir» (v. 3). «Ils ont creusé devant moi une fosse, ils sont tombés dedans» (v. 6). Cela affermit son cÅur (v. 7) et le fait se remettre entièrement aux mains de Celui qui «a envoyé sa bonté et sa vérité» pour le sauver. Préparé ainsi, il ne cherche pas à se venger lui-même, mais sâen remet à Celui qui a dit: «à moi appartient la vengeance, dit le Seigneur». Câest ainsi quâen toute occasion David est préparé par lâEsprit de Dieu à remettre sa cause entre Ses mains, libre ainsi de ne sâoccuper que du Seigneur et de sa louange. «Mon cÅur est affermi; je chanterai et je psalmodierai». «Car ta bonté est grande jusquâaux cieux, et ta vérité jusquâaux nues!» (v. 7, 10).