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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 21". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-21.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 21". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-15
Au chapitre précédent, David sâétait montré quelque peu inférieur à son caractère. Il en est de même ici, car il ment à Akhimélec et se sert auprès dâAkish dâune ruse qui ne lui fait pas honneur. Et cependant à Nob (v. 1-6), il nous offre lâun des traits les plus importants du Messie rejeté. Cet incident est noté en Matt. 12:1-8; Marc 2:23-28; Luc 6:1-5.
Dans le premier de ces passages, le Seigneur ayant proclamé (11:28-30) que le vrai repos se trouvait en Lui, laisse ses disciples libres dâaccomplir un acte permis par la loi (Deut. 23:25), mais qui, aux yeux des pharisiens, violait et profanait le sabbat. Il en avait été de même de David à Nob, car câétait un jour de sabbat, le jour où lâon changeait les pains de proposition (conf. Lév. 24:8), quâil sâétait présenté devant le sacrificateur. Or pourquoi le Seigneur en agissait-il ainsi? Câest que, comme David, Lui, le Bien-aimé, avait été rejeté par ce peuple que le système légal, ordonné de Dieu, nâavait pu amener à reconnaître son Messie. Le sabbat, signe de lâalliance entre Dieu et son peuple, était donc violé par le fait que le peuple rejetait son Dieu. Il nây avait plus de repos sous lâancien système légal. Le Père était obligé désormais de travailler de nouveau, et le Fils lui-même travaillait avec Lui. Le sabbat de lâhomme avait pris fin, et le rejet de Dieu, dans la personne de son Fils, avait pour conséquence lâabandon du système légal des Juifs, le droit du fils de lâhomme dâuser du sabbat comme il lâentendait, et lâintroduction dâun nouveau système dans lequel il associait avec Lui ses disciples et ses compagnons. Christ étant rejeté, comme David lâavait été, il nây avait plus pour la créature de repos dans ce monde, plus de sabbat, mais un repos hors du monde, fondé sur lâÅuvre de la rédemption et que lâon pouvait posséder par la connaissance du Seigneur Jésus.
Un second fait accompagnait le rejet de David. Il sâétait fait donner par Akhimélec les pains de proposition que les sacrificateurs seuls pouvaient manger, une fois ôtés de la table. Le pain sorti de devant Dieu était «en quelque sorte commun» (v. 5). En présence du rejet de son roi, quelle valeur pouvaient avoir aux yeux de Dieu les pains de proposition qui présentaient à Dieu le vrai Israël en Christ! Aussi ces pains devaient-ils être remplacés devant Dieu par des pains nouveaux, un nouvel Israël fondé sur Christ, selon le cÅur de Dieu. David pouvait donc considérer ce pain comme profane. La grâce souveraine sâélevait au-dessus des ordonnances légales, car il était plus important de nourrir David et les siens que de garder ce qui était vieilli.
David demande une arme. Akhimélec nâen a pas dâautre que lâépée de Goliath. Cet instrument de la victoire de David était gardé derrière lâéphod enveloppé dans un manteau, soigné et mis à une place dâhonneur, sous les yeux mêmes de Dieu. Câest ainsi que le témoin de la victoire de Christ, la mort, par laquelle il a vaincu le prince de la mort, a été porté comme mémorial dans le lieu très saint où Jésus est entré avec son propre sang.
David dit: «Il nây a pas dâarme pareille» (v. 9). Nâoublions pas que, si David est le type de Christ, il est souvent aussi, dans la même occasion, le type des croyants. Comme David, nous partons sans armes contre lâennemi, mais une seule nous suffit, la mort de Christ et notre mort avec Lui. Nous la trouvons dans le sanctuaire. Il nây en a point de pareille, et Satan ne peut rien contre lâarme qui lâa vaincu.
Armé de cette manière, David se rend chez Akish, roi de Gath (v. 10-15). Pourquoi donc est-il saisi de frayeur en se présentant devant lui? Câest quâil y était conduit par sa sagesse naturelle et non par lâÃternel. Pas plus que lâÃgypte pour Abraham, la Philistie ne devait être un refuge pour David. Pensant échapper de cette manière à Saül, il échange un ennemi contre un autre, et ne trouve que le déshonneur et le mépris.
Mais il est très consolant de considérer, dans les deux Psaumes qui se rapportent à ce moment de son histoire, les expériences que David a faites et dont le récit historique ne nous parle pas.
Le Ps. 56 fut composé «quand les Philistins prirent David dans Gath»1. La défaillance de sa foi lâavait fait chercher un refuge chez ces ennemis dâIsraël. Quây trouve-t-il? Lâhomme qui, au lieu de lâaider, lâopprime et voudrait lâengloutir (v. 1). Lui, quâune crainte charnelle avait amené à fuir Saül, apprend maintenant ce quâest la chair; lui, que la confiance en lâhomme avait fait descendre chez Akish, apprend maintenant ce que câest que lâhomme. Il nâa trouvé chez lui que dangers et menaces. Ses ennemis sâassemblent, se cachent, observent ses pas et guettent son âme, tordant ses paroles tout le jour, ayant leurs pensées contre lui en mal; mais Dieu lui reste. Il a appris à se confier entièrement en Dieu: «Au jour où je craindrai, je me confierai en toi» (v. 3). Câest la grande leçon que Dieu lui a enseignée. Si Dieu est pour lui, que lui ferait la chair? «En Dieu je me confie: je ne craindrai pas; que me fera la chair?» (v. 4). Que lui ferait lâhomme? «En Dieu je me confie: je ne craindrai pas; que me fera lâhomme?» (v. 11). Maintenant, délivré de la mort, il désire être gardé de broncher à lâavenir. Rien nâassure notre marche comme lâépreuve, la discipline, et les expériences qui y sont attachées: «Car tu as délivré mon âme de la mort: ne garderais-tu pas mes pieds de broncher, pour que je marche devant Dieu dans la lumière des vivants!» (v. 13).
1 Il ne faudrait pas penser que seuls les Psaumes de David qui ont une suscription, soient sortis des expériences du roi-prophète lors des divers événements de sa vie. Loin de là ; mais nous nous en tiendrons aux faits que la Parole inspirée nous signale dâune manière particulière. Bien souvent, en dâautres Psaumes, on peut distinguer certaines circonstances de la vie de David, comme ayant été le point de départ du chant inspiré.
Le Ps. 34 a été composé «quand David dissimula sa raison devant Abimélec1, qui le chassa, et il sâen alla». Ce Psaume célèbre les tendres soins de lâÃternel envers le croyant dans lâépreuve, et exprime la confiance de David, découlant du fait que Dieu a pris en main sa cause dans son affliction. Cet homme de Dieu, en cherchant du secours auprès dâAkish, nâavait tenu dans sa main quâun roseau brisé. Maintenant, instruit par Dieu, il peut dire: «Jâai cherché lâÃternel; et il mâa répondu, et mâa délivré de toutes mes frayeurs» (v. 4). «Cet affligé a crié; et lâÃternel lâa entendu, et lâa sauvé de toutes ses détresses» (v. 6). Il a appris la leçon que Dieu lui enseignait par sa discipline. Lâexpérience quâil vient de faire le rend propre à encourager les autres: «Goûtez et voyez que lâÃternel est bon! Bienheureux lâhomme qui se confie en Lui!» (v. 8).
1 Titre du roi des Philistins (Conf. Gen. 20:2).
Bien plus, il a appris par expérience que la ruse, ni le mensonge, ne pouvaient procurer du bien: «Qui est lâhomme qui prenne plaisir à la vie et qui aime les jours pour voir du bien? Garde ta langue du mal, et tes lèvres de proférer la tromperie» (v. 12, 13).
Lâexpérience de David à la cour dâAkish avait été profondément humiliante, car la dignité que Dieu lui avait conférée avait été compromise par sa conduite. Il en avait le cÅur brisé et lâesprit abattu, mais dans cette discipline il avait appris à se connaître, à connaître lâÃternel dâune manière plus intime, et que pouvait-il désirer de plus? «LâÃternel est près de ceux qui ont le cÅur brisé, et il sauve ceux qui ont lâesprit abattu» (v. 18).
Câest ainsi que lââme de cet homme de Dieu exprime, dans ses cantiques prophétiques, ce dont elle a fait lâexpérience pour elle-même, à travers les afflictions et la discipline qui lui étaient nécessaires.