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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Chronicles 28". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-chronicles-28.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Chronicles 28". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-21
Chapitres 28 et 29 â Dernières instructions de David
Salomon, roi des conseils de Dieu, et sa responsabilité comme tel.
Au chap. 23:2, David avait assemblé «tous les chefs dâIsraël, les sacrificateurs et les lévites» afin de les ordonner pour le service du temple et lâordre de son royaume. Dans ce chapitre-ci il «réunit à Jérusalem tous les chefs dâIsraël, les chefs des tribus, et les chefs des divisions qui servaient le roi, et les chefs de milliers, et les chefs de centaines, et les chefs de tous les biens et de toutes les possessions du roi et de ses fils, avec les eunuques, et les hommes forts, et tout homme fort et vaillant». Câest, de fait, à tout le peuple quâil sâadresse (v. 2), car il veut faire connaître à tous ce que Dieu lui a révélé au sujet du temple lui-même, centre religieux du royaume.
«Jâavais», dit-il, «dans le cÅur de bâtir une maison de repos pour lâarche de lâalliance de lâÃternel, et pour le marchepied des pieds de notre Dieu; et jâai fait des préparatifs pour bâtir» (v. 2). Câest ce quâexprime dâune manière si remarquable le Ps. 132. David, dans toutes ses tribulations ne sâétait pas donné de repos à lui-même, avant dâavoir trouvé un lieu de repos pour lâarche de lâalliance de lâÃternel, un lieu où cette alliance, déposée dans lâarche, pût être établie définitivement pour le peuple de Dieu, sans être exposée à un nouveau voyage à travers le désert ou à de nouvelles vicissitudes entre les mains des Philistins. Ce repos de Dieu était en même temps celui du «marchepied de ses pieds», car lâarche était le trône de Dieu qui siège entre les Chérubins, trône quâil établissait au milieu de son peuple.
Tels étaient les conseils de grâce de Dieu. Nous les voyons accomplis, dans les Chroniques, en David et en Salomon, comme types de Christ, mais ils ne le furent quâen type, car bientôt cette arche qui, par les soins de David avait trouvé son repos sur la montagne de Sion et au milieu dâun temple glorieux, édifié par Salomon, disparut, et son lieu de repos fut entièrement détruit.
David avait fait dâimmenses préparatifs en vue de cette maison, mais il rappelle ce que lâÃternel lui avait dit (22:8): «Tu ne bâtiras pas une maison à mon nom, car tu es un homme de guerre et tu as versé le sang» (v. 3). David pouvait préparer, par ses souffrances, le «repos qui reste pour le peuple de Dieu», mais ne pouvait introduire ce repos-là , aussi longtemps que le royaume gardait lâempreinte du caractère guerrier de son Chef. Il en sera de même de Christ. Il a posé à la croix le fondement du repos éternel, mais nâétablira ce repos définitif quâaprès que tous ses ennemis auront été mis sous ses pieds.
Aux v. 4-6 David insiste, en présence de tous les représentants du peuple, sur le fait capital que les Chroniques mettent toujours en évidence: lâaccomplissement des conseils de Dieu, selon lâélection de grâce. LâÃternel lâavait choisi, lui David, pour être roi sur Israël à toujours; il avait choisi Juda pour prince; en Juda il avait choisi la maison dâIsaï. Parmi les fils dâIsaï il avait pris plaisir en David, pour le faire roi. Le libre choix de lâÃternel, comme le bon plaisir de Dieu avait été sur le plus petit et le plus humble dâentre tous, fort et puissant sans doute aux yeux de Dieu dans sa lutte avec le lion et lâours au désert, mais nâayant, aux yeux des hommes, rien qui pût le faire désirer. Nâétait-il pas le type du parfait serviteur, revendiqué par lâÃternel comme lâobjet de son bon plaisir, au moment où il prenait en public, au baptême de la repentance, la place dâhumiliation la plus profonde? Mais le moment arriva plus tard où Dieu le déclara vrai Salomon, objet du même bon plaisir, quâau baptême de Jean, quand il parut sur la sainte montagne, anticipant la gloire du royaume éternel.
Parmi tous les nombreux fils de David, Dieu avait encore «choisi Salomon, pour sâasseoir sur le trône du royaume de lâÃternel sur Israël» (v. 5). Remarquez cette expression que nous retrouverons au chap. 29:23: Le royaume de Salomon est «le royaume de lâÃternel», son trône, «le trône de lâÃternel». Ces mots ne nous parlent-ils pas des conseils de Dieu à lâégard du royaume futur de Christ? Cela est dâautant plus frappant ici, que Dieu dit de Salomon: «Je me le suis choisi pour fils, et moi je lui serai pour père, (v. 6; cf. 22:10; Héb. 1:5). Salomon est le fils de Dieu, et lui bâtira une maison (Héb. 3:3, 4); il est lâÃlu de lâÃternel qui «affermira son royaume à toujours» (v. 7). Enfin «lâÃternel lâa choisi pour bâtir une maison qui fût son sanctuaire» (v. 10).
Mais dans ce passage nous rencontrons un petit mot caractéristique: «Si». Câest la première fois1 quâil est prononcé dans les Chroniques au sujet de la royauté ou du peuple: «Sâil est ferme pour pratiquer mes commandements et mes ordonnances, comme aujourdâhui». «Si tu le cherches, il se fera trouver de toi; mais si tu lâabandonnes, il te rejettera pour toujours» (v. 7, 9).
1 Nous en verrons un second exemple en 2 Chron. 7:17.
Salomon, bien que considéré ici dans sa perfection, comme le roi des conseils de Dieu, est cependant responsable et son royaume ne peut être affermi que sâil répond à cette responsabilité. Les Chroniques, dâaccord avec leur plan, ne nous présentent pas Salomon comme y ayant manqué. Bien moins encore que dans le récit de lâhistoire de David, elles ne nous parlent de sa faillibilité ou de ses fautes. Et cependant Salomon reste responsable. Tel est exactement le caractère de Christ comme roi de justice et de paix. Il sera responsable vis-à -vis de Celui qui lui a confié le royaume et sâacquittera parfaitement de son office jusquâà ce quâil remette la domination entre les mains du Père (1 Cor. 15:24). Sans doute, personnellement, Salomon a complètement manqué en cela, mais les Chroniques ne nous en parlent pas, puisquâil sâagit des conseils de Dieu, réalisés en Christ.
Cependant nous trouvons ici une autre raison pour présenter la bénédiction comme conditionnelle. Les successeurs des deux premiers rois ne sont ni des David, ni des Salomon. La royauté selon les conseils de Dieu ne va pas plus loin que ceux-ci, puisquâelle arrive, en type, jusquâau règne millénaire de Christ. Cependant la royauté se continue dans la descendance de Salomon jusquâà lâapparition du vrai Roi, la maison de David devant former la chaîne ininterrompue qui aboutit à Christ. Or cette descendance nâoffre que rarement quelques traits du vrai Roi. La maison de David tombe en ruine, le peuple de Salomon se livre à lâidolâtrie. Tout cela ne pouvait être passé sous silence dans le second livre des Chroniques quand il parle de la maison royale et du peuple élu. Cependant, comme nous le verrons en étudiant ce deuxième livre, le caractère général de cet écrit inspiré est maintenu, au milieu de la ruine, et Dieu agit en grâce, couvrant une multitude de péchés à la moindre trace de repentance, tandis que les livres des Rois mettent sans atténuation les fautes de tous les rois à nu, même celles dâun David ou dâun Salomon.
Le «si» sert donc en partie dâintroduction à lâhistoire qui fait suite au règne de Salomon, dans le livre suivant.
Au v. 8 David parle «devant les yeux de tout Israël, qui est la congrégation de lâÃternel, et aux oreilles de notre Dieu». Il établit que le peuple aussi est responsable, quoique, en cela, le roi occupe le premier rang: «gardez et recherchez tous les commandements de lâÃternel, votre Dieu, afin que vous possédiez ce bon pays, et que vous le fassiez hériter à vos fils après vous, à toujours» (v. 8).
Dans les chapitres qui précèdent nous avons vu le système religieux et civil établi par lâÃternel au moyen de lâautorité conférée par Lui à David. Ce système ne ressemble point à lâordre de choses établi par Moïse, tout en ne le contredisant en aucune manière. Ni les sacrificateurs, ni les lévites, ni les chantres, ni les portiers, ni lâarmée ne sont organisés comme par le passé. Tout est nouveau; toutes choses dépendent du roi qui les établit par le sort, câest-à -dire sous la direction immédiate de lâÃternel. Aux v. 11 à 19 nous rencontrons le même principe quand il sâagit du temple comparé au tabernacle. Seulement câest par inspiration (v. 12) que David en a reçu tous les détails, non pas comme un modèle placé devant les yeux de Moïse sur la montagne et que celui-ci devait exécuter. Ces détails, David les avait (ils étaient en lui, dans sa pensée) par lâEsprit. Rien ne dépendait ni de son don dâorganisation, ni de son intelligence naturelle. Tout venait directement de Dieu. «Tout cela, dit David, toute lâÅuvre du modèle, il mâen a, par écrit, donné lâintelligence, par la main de lâÃternel sur moi» (v. 19). Câétait aussi par inspiration quâil avait reçu les directions touchant «les classes des sacrificateurs et des lévites et pour toute lâÅuvre du service de la maison de lâÃternel» (v. 13). Les ustensiles eux-mêmes étaient autres que ceux du tabernacle, sans en différer réellement quant à leur signification typique. Leur nombre, leur poids sâen écartaient; des ustensiles nouveaux étaient ajoutés. Il en était de même des instruments de musique. Jusquâau poids de chaque objet dâor et dâargent était fixé par inspiration, depuis les chandeliers jusquâaux gobelets et aux fourchettes (v. 16-17). Lâarche de lâalliance qui renfermait la loi restait la même, avec son propitiatoire et les Chérubins qui lui faisaient ombre, car ni lâalliance ni le propitiatoire ne pouvaient subir de changement en aucune manière. En revanche, les chérubins qui, en étendant leurs ailes, touchaient les deux parois du sanctuaire, étaient une chose entièrement nouvelle (2 Chron. 3:10-14; 5:7-9).
Dans les v. 20 et 21, David exhorte de nouveau Salomon à se fortifier, à agir, à ne rien craindre, car lâÃternel ne lâabandonnera pas jusquâà ce quâil ait «achevé tout lâouvrage du service de la maison de lâÃternel». Câest ici de nouveau une bénédiction inconditionnelle et Salomon trouve lâaide, non seulement des ouvriers (22:15), mais des classes des sacrificateurs et des lévites, des chefs et de tout le peuple.