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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 23". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/leviticus-23.html.
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 23". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-44
Les fêtes à lâÃternel
Nous en sommes arrivés maintenant aux fêtes (chap. 23) : câest lâannée révolue1 des conseils de Dieu envers son peuple, et le repos qui était lâobjet de ces conseils.
1 Jâajoute, pour faire comprendre cette expression, que le mot hébreu traduit par Fête, signifie une époque désignée, et qui revenait, par conséquent, lorsque lâannée était révolue. La série des fêtes embrassait toute lâannée, en tant quâelles se succédaient régulièrement pendant son cours.
Sept fêtes, perfection des bases des relations de Dieu avec Son peuple
Par conséquent, il y avait
fêtes, nombre de perfection bien connu dans la Parole : le Sabbat [(23:3)], la Pâque [(23:5)] et les Pains sans levain [(23:6-8)], les Premiers fruits de la moisson [(23:9-14)], la Pentecôte [(23:15-22)], les Trompettes au septième mois [(23:23-25)], le jour des Propitiations [(23:26-32)], et la fête des Tabernacles [(23:33-44)]. Si lâon veut séparer le Sabbat et ne pas le comprendre dans cette énumération, on distinguera la Pâque dâavec les Pains sans levain qui compléteraient le nombre sept. Je dis cela, non pour conserver ce nombre, mais parce que câest de cette manière que procède le chapitre : [23:3] après avoir compté le Sabbat parmi les autres fêtes, [23:4] il reprend une seconde fois et donne à celles-ci, sans le Sabbat, le nom de En effet, le sabbat était bien une fête dans un sens; mais, dans un autre, il était le repos préfiguré pour le temps où tout sera terminé1. Les fêtes, donc, présentent en général lâensemble des bases sur lesquelles Dieu a établi ses relations avec son peuple, les principes dâaprès lesquels il lâa rassemblé autour de Lui, en accomplissant sur la terre ses voies à son égard. Sous dâautres rapports, leur portée était plus grande que cela; mais câest sous ce point de vue quâelles sont considérées ici. Les circonstances et les faits quâelles représentent sont envisagés au point de vue de leur accomplissement sur la terre.1 Dans ces fêtes, Dieu rassemblait le peuple autour de lui en saintes convocations [(23:2)]. Les fêtes solennelles étaient donc le rassemblement du peuple de Dieu autour de Lui, et les détails dont elles se composaient représentaient ses voies pour ce rassemblement. De là , la distinction faite dans ce chapitre.
Le sabbat, le repos de Dieu, sera évidemment le grand rassemblement de son peuple autour de Lui, comme centre de paix et de bénédiction, de sorte quâil est à bon droit une fête solennelle, une sainte convocation [(23:3)]; mais, évidemment aussi, il est distinct des moyens et des opérations destinés à rassembler le peuple; câest ce qui fait que nous le trouvons, au commencement, énuméré parmi les fêtes solennelles; mais après, au verset 4, lâEsprit de Dieu commence de nouveau et donne les fêtes solennelles comme embrassant lâensemble des voies de Dieu pour le rassemblement de son peuple, en omettant le Sabbat. Dans le dénombrement des fêtes, on peut considérer la Pâque et celle des Pains sans levain comme nâen faisant quâune, car elles se célébraient à la même époque, ou bien les envisager comme deux fêtes distinctes, quand on met à part le Sabbat. Ces deux manières se trouvent dans la Parole.
Division des fêtes par distinction morale selon les voies de Dieu qui sây trouvent
On peut les diviser encore dâune autre manière, en prenant ces mots : « Et lâÃternel parla à Moïse »1, pour titre de chaque partie du sujet :
1 Il est bon de faire remarquer en passant que cette formule fournit dans tout le Pentateuque la vraie division des sujets. Quelquefois les directions sont adressées à Aaron, ce qui suppose des relations intérieures basées sur la sacrificature; quelquefois elles sont adressées à Moïse et à Aaron collectivement, et, dans ce cas, elles nâont pas pour objet dâétablir des relations, mais bien de régler lâexercice de fonctions déjà établies. Ainsi, nous avons vu au Lévitique 10 [(v. 8)], pour la première fois, je crois, cette expression : « LâÃternel parla à Aaron » , et au 11me [(v. 1)] : « LâÃternel parla à Moïse et à Aaron », parce que, bien que ce dernier chapitre contienne des commandements et des ordonnances donnés pour la première fois, il y est question du discernement avec lequel devait sâexercer la sacrificature, en vue des relations déjà existantes entre Dieu et le peuple. Ces principes généraux aideront à saisir la suite des communications que Dieu a faites à son peuple (voyez chap. 13). Le chap. 14, jusquâau vers. 32, contient des ordonnances qui règlent ce que la sacrificature doit simplement faire; au vers. 33, nous retrouvons lâexercice du discernement sacerdotal.
1° Sabbat, Pâque et Pains sans levain (vers. 1-8); 2° Premiers fruits et Pentecôte (vers. 9-22); 3° Trompettes (vers. 23-25); 4° Jour des Propitiations (vers. 26-32); 5° Tabernacles (vers. 33 jusquâà la fin). Cette dernière division nous fournit la distinction morale des fêtes, savoir des voies de Dieu telles quâelles y sont renfermées. Mais considérons-les un peu plus en détail.
Ch. 23 v. 3-8 â Sabbat, Pâque et fête des pains sans levain
Le repos du sabbat, but des voies de Dieu
[23:3] Le Sabbat est présenté tout dâabord, parce quâil est le but et le résultat auquel aboutiront toutes les voies de Dieu. La promesse nous est faite dâentrer dans son repos [(Héb. 4:1)]. Le Sabbat est bien une fête à lâÃternel; mais celles qui présentent les voies de Dieu qui ont pour objet de nous conduire au repos, recommencent au vers. 4, comme nous lâavons fait remarquer (comp. les vers. 37 et 38). Cette distinction une fois signalée, nous pouvons reprendre le sujet, en envisageant le Sabbat (*), la Pâque et les Pains sans levain, comme faisant un ensemble (vers. 1-8). [23:6] De ces deux-ci, les Pains sans levain étaient proprement appelés ; [23:5] la Pâque était le sacrifice sur lequel la fête était fondée, comme le dit lâApôtre : « Notre pâque, Christ, a été sacrifiée : câest pourquoi célébrons la fête, non avec du vieux levain » [(1 Cor. 5:8)].
Le sabbat, repos de Dieu
Jâajouterai ici quelques mots au sujet du sabbat, en les soumettant aux pensées spirituelles de mes frères. Il est bon dâêtre soumis à la Parole. Premièrement, le sabbat renferme lâidée de participation au repos de Dieu [(Héb. 4:3)]. Cette participation est le privilège de son peuple. à ce privilège, le cÅur du croyant tient de toute sa force, quel que soit le signe que Dieu y ait attaché (Héb. 4 [v. 1]). Dieu lâavait établi dès le commencement, sans quâil y ait apparence que lâhomme y ait pris aucune part [(Gen. 2:3)]; lâhomme ne travaillait pas dans la création, ni nâétait placé dans le jardin dâÃden pour le cultiver dans la peine et le labeur [(Gen. 2:15)]; il nâavait quâà en jouir sans interruption [(Gen. 2:16)]. Toutefois, le jour du repos a été sanctifié dès le commencement [(Gen. 2:3)]. Plus tard, le sabbat fut donné comme mémorial de la délivrance dâEgypte (Deut. 5:15); et les prophètes insistent spécialement sur ce point-ci, que le sabbat était donné comme un signe de lâalliance de Dieu (Ãzéch. 20; Ex. 31:13). Câétait tout simple : le sabbat nâétait que les arrhes de ce qui était renfermé dans cette parole : « Ma face ira, et je te donnerai du repos » (Ex. 33:14; 31:13; Lév. 19:3). Il était le signe par lequel Dieu donnait à connaître quâil sâétait sanctifié ce peuple (Ãzéch. 20:12, 13-16, 20; Néhém. 9:14. Comp. Ãs. 56:2-6; 58:13; Jér. 17:22; Lam. 1:7; 2:6; Ãzéch. 22:8; 23:38; 44:24). Nous voyons, en outre, que toutes les fois que Dieu donne quelque nouveau principe ou quelque nouvelle forme de relation, le sabbat est ajouté. Ainsi, en grâce pour Israël (Ex. 16:23); comme loi (Ex. 20:10). Voyez aussi, outre le verset qui nous occupe, Ex. 31:13, 14; 34:21, lorsque le peuple est de nouveau rétabli par la patience de Dieu, en vertu de la médiation; voyez de plus, 35:2, et dans la nouvelle alliance mentionnée au Deutéronome, ainsi que nous lâavons déjà dit.
Ces remarques nous font voir de quelle importance essentielle et radicale était le sabbat, comme pensée de Dieu et signe de la relation quâil établissait avec son peuple, bien que dans sa propre nature, nâétant quâun signe, une fête, il ne fût pas dâune obligation morale, câest-à -dire dâune obligation qui dépend dâune relation déjà existante et qui, par conséquent, a ses droits, sans quâil y ait un commandement formel pour les soutenir.
Mais, si la considération du rapport du sabbat avec lâalliance dont il est le signe est de toute importance, il est aussi et même plus important de se rappeler que lâalliance entre Dieu et le peuple juif est entièrement mise de côté pour nous, et que le signe de cette alliance ne nous appartient pas. Cela nâempêche pas que le repos de Dieu ne nous soit aussi précieux quâaux Juifs, et même davantage. Mais notre repos nâest pas de cette création, comme le leur, dont le septième jour était le signe. En outre, et ceci est plus important encore, rappelons-nous que le Seigneur Jésus est le Seigneur du sabbat [(Matt. 12:8)]; considération dâune très haute portée quant à sa personne, mais qui cependant deviendrait insignifiante, sâil était vrai quâil nâa rien changé par rapport au jour. Remarquons enfin quâil nâen est fait aucune mention dans le sermon sur la montagne, où il a donné un si précieux résumé de la moralité de la loi dans ses principes fondamentaux, principes auxquels il en a ajouté dâautres, fournis par la lumière céleste quâapportait ici-bas le nom du Père, la présence dâun Messie souffrant et la révélation de la récompense qui sera reçue dans le ciel. Cependant Jésus a présenté dans ce sermon un ensemble des principes de son royaume. Nous trouvons aussi quâil froissait continuellement les pensées des Juifs au sujet du Sabbat, circonstance qui nous a été soigneusement rapportée par les évangélistes, câest-à -dire par le Saint Esprit. Le sabbat est le jour même que Jésus a passé dans la mort, signe terrible pour les Juifs, quant à leur alliance; mais, pour nous, signe que de meilleures choses ont pris naissance en notre faveur.
On a essayé de démontrer, en se donnant beaucoup de peine, que le septième jour était de fait le premier. Une seule remarque démolit tout cet échafaudage : câest que la Parole de Dieu appelle ce dernier jour le premier, en contraste avec le septième. Quel est donc ce premier jour ? Câest pour nous le jour de la résurrection de Jésus, par lequel nous sommes régénérés pour une espérance vivante [(1 Pier. 1:3)], source de toute notre joie, notre salut, et donnant son caractère à notre vie tout entière. Aussi, trouverons-nous le repos de Dieu dans la résurrection. Moralement, dans ce monde, nous commençons notre vie spirituelle par le repos, au lieu de ne le goûter quâà la fin de nos travaux. Notre repos est dans la nouvelle création. Nous sommes, après Christ, le commencement de cette nouvelle semaine-là .
Il est clair, par conséquent, que le repos de Dieu ne peut être associé pour nous au signe du repos de la création actuelle : il est exclusivement attaché à la résurrection de Jésus, point de départ de la position quâil a prise comme chef de la nouvelle création. â Avons-nous quelque autorité dans le Nouveau Testament pour distinguer le premier jour de la semaine des autres ? Pour ma part, je nâen doute pas. Il est certain que nous nâavons pas sur ce point des ordonnances semblables à celles de lâancienne loi; elles seraient tout à fait contraires à lâesprit de lâÃvangile de grâce. Mais lâEsprit de Dieu a désigné de diverses manières le premier jour de la semaine, quoiquâil nâait pas imposé ce jour dâune manière contraire à lâesprit de cette économie. Ce jour-là , le Seigneur étant ressuscité selon sa promesse, paraît au milieu de ses disciples rassemblés dâaprès sa parole [(Jean 20:19)]. Le même fait se reproduit à pareil jour, la semaine suivante [(Jean 20:26)]. Dans les Actes, ce même jour est signalé comme celui où lâon sâassemblait pour rompre le pain [(Act. 20:7)].
Dans la 1re épître aux Corinthiens, chap. 16 [(v. 2)], les chrétiens sont exhortés à mettre à part chaque premier jour de la semaine, ce quâils pourront assembler suivant leur prospérité. Dans lâApocalypse, ce jour est positivement appelé le jour du Seigneur, câest-à -dire que le Saint Esprit le désigne dâune manière directe, en lâappelant dâun nom distinctif [(Apoc. 1:10)]. Je sais bien quâon a voulu nous persuader que, dans ce passage, il sâagit dâêtre en esprit dans le millénium. Mais il y a deux objections péremptoires à cette interprétation. Premièrement, le texte grec ne dit rien de pareil, il exprime tout autre chose; lâépithète quâil emploie est celle employée pour la Cène [(1 Cor. 11:20)], et elle peut être traduite par seigneurial ou dominical : la Cène dominicale, le jour dominical. Qui peut douter du sens dâune telle expression, et se refuser à admettre que le premier jour de la semaine a été distingué des autres (de même que la Cène a été distinguée des autres repas), pour être, non point un sabbat imposé, mais un jour privilégié ? En second lieu, le raisonnement dirigé contre cette opinion repose sur une idée totalement fausse, car il nây a quâune portion minime de lâApocalypse qui parle du millénium. Le livre presque tout entier sâoccupe de ce qui précède cette époque. Il nâest en particulier nullement question de celle-ci dans lâendroit où se trouve lâexpression dont on se prévaut, et qui a rapport aux églises existantes, quel que soit dâailleurs leur caractère prophétique. Ainsi donc, si nous nous en tenons à la parole de Dieu, nous sommes obligés de reconnaître que le premier jour de la semaine se distingue de ceux qui le suivent, comme étant le jour du Seigneur. Aussi, sommes-nous tenus de dire, si nous voulons maintenir lâautorité du Fils de lâhomme, quâil est supérieur au sabbat, Seigneur du sabbat. De sorte quâen maintenant lâautorité du sabbat juif comme tel, on risque de nier lâautorité, la dignité et les droits du Seigneur Jésus lui-même.
Plus on sent lâimportance du sabbat du septième jour, plus en sentira combien il est important de considérer que ce nâest plus le septième, mais le premier, qui a des privilèges pour nous. Prenons garde, dâun autre côté, de ne pas affaiblir la pensée du repos de Dieu, et pas seulement de lâhomme; pensée qui plane sur toute la révélation des relations de Dieu avec lâhomme, parce que nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la grâce. Le repos pour nous est le repos des travaux spirituels au milieu du mal; ce nâest pas seulement « se reposer du péché » [(1 Pier. 4:1)]. Nous en jouissons avec Celui dont nous sommes les collaborateurs, et qui a dit : « Mon Père travaille jusquâà maintenant, et moi je travaille » [(Jean 5:17)].
Sacrifice et pureté de Christ permettent de participer au repos de Dieu
En effet, ce qui est nécessaire pour le sabbat, pour le repos de Dieu, câest bien le sacrifice de Christ, de même que la pureté (lâabsence de levain) parfaite en lui et accomplie en nous, en tant que nous possédons Christ comme notre vie. Câest ainsi quâau chap. 16 de lâExode [(v. 22-23)], nous avons vu la manne mise en rapport avec le sabbat. Lâabsence de levain représentait la perfection de la personne de Christ vivant sur la terre, en même temps que la marche sur la terre de celui qui participe à sa vie. Lorsque viendra le véritable sabbat final nous serons, cela va sans dire, purifiés de tout levain. Le sacrifice de Christ et la pureté de Christ nous mettent en état de participer au repos de Dieu.
Ch. 23 v. 9-22 â Les Prémices et la Pentecôte
Ch. 23 v. 9-14 â Les Prémices, image de la résurrection de Christ
Après cela vient la puissance, les Prémices : [23:11] câest la résurrection de Christ le lendemain du sabbat, le premier jour de la semaine. Câest le commencement de la moisson, recueillie par la puissance de Dieu en dehors de la vie naturelle du monde. [23:14] Selon la loi juive, on ne pouvait toucher auparavant à quoi que ce soit de la moisson : Christ était le commencement, le premier-né dâentre les morts [(Col. 1:18)]. [23:12-13] Avec ces prémices étaient offerts des sacrifices de bonne odeur, mais aucun pour le péché. Il est clair quâil nâen était pas besoin. Les prémices, câest Christ offert à Dieu [(1 Cor. 15:23)], parfaitement pur, tournoyé en sa présence [(23:11)], placé pleinement devant ses yeux pour nous, comme ressuscité dâentre les morts.
Ch. 23 v. 15-21 â La Pentecôte, rassemblement des saints rachetés
[23:16] En rapport avec les Prémices vient lâoffrande de gâteau, à la fin des sept semaines, la Pentecôte. Ici, ce nâest plus Christ; ce sont les siens, les prémices de ses créatures [(Jac. 1:18)], [23:17] mais ils sont envisagés comme étant sur la terre, et le levain se trouve en eux. Câest pourquoi, bien quâils fussent offerts à Dieu, ils nâétaient pas brûlés sur lâautel en odeur agréable (Lév. 2:12). [23:19] Mais avec les pains était offert un sacrifice pour le péché, qui répondait par son efficace au levain quâils contenaient. Ce sont les saints dont le rassemblement a commencé à la Pentecôte.
Ch. 23 v. 22 â Provision de Dieu pour ceux à qui Il fait grâce
Cette fête des Semaines était suivie dâun long espace de temps, qui nâétait interrompu par aucune nouvelle manifestation des voies de Dieu. [23:22] Seulement il était défendu de cueillir, quand on faisait la moisson, ce qui se trouvait aux coins des champs. Il devait en résulter quâune partie du bon grain était laissée dans le champ, après que la moisson avait été recueillie dans le grenier; mais ce nâétait point pour que ce grain fût perdu : il était pour ceux qui ne jouissaient pas des richesses du peuple de Dieu, mais qui étaient appelés à participer par une grâce exceptionnelle à la provision que Dieu avait faite pour ce peuple, à lâabondance quâil lui avait accordée. Câest ce qui arrivera à la fin de ce siècle.
Ch. 23 v. 23-32 â Renouvellement dâIsraël, pour la gloire de Dieu
Ch. 23 v. 23-25 â Les Trompettes, convocation dâIsraël pour rétablir la gloire
LâÅuvre de la Pentecôte une fois terminée, une autre série dâévénements commence (vers. 23) par ces mots : « LâÃternel parla à Moïse ». La trompette sonne à la nouvelle lune (comp. Ps. 81 [v. 3], et Nomb. 10:3-10). Câest le renouvellement de la bénédiction et de la splendeur du peuple; Israël convoqué en assemblée devant lâÃternel. Ce nâest pas encore la joie rétablie; mais, du moins, un reflet de la lumière et de la gloire de Dieu, qui avaient disparu, est offert aux yeux dâIsraël : Dieu convoque lâassemblée pour y rétablir la gloire.
Ch. 23 v. 26-32 â Jour des Propitiations, et repentance du peuple
Mais Israël doit sentir sa faute, et dans la fête solennelle qui suit, [23:27] lâaffliction du peuple se lie au sacrifice du jour des propitiations. Israël regardera à Celui quâil a percé, et se lamentera [(Zac. 12:10)] (vers. 26-32). La nation (ou du moins le résidu épargné qui devient la nation) participera au bienfait du sacrifice de Christ, et cela ici-bas, dans un état de repentance reconnu de Dieu, en sorte que les temps de rafraîchissement seront alors venus [(Act. 3:19)]. Cette fête du dixième jour du septième mois nous présente donc la repentance du peuple, mais rattachée au sacrifice de propitiation. [23:28] Lâefficace est dans le sacrifice; [23:29] la participation des Israélites à cette efficace est liée à lâaffliction de leurs âmes (comp. Zach. 12 [v. 10]). [23:31] Israël, tout entier à sa douleur, sâabstenait de toute activité extérieure; [23:32] câétait un sabbat : le peuple se tenait recueilli et humilié dans la présence de Dieu. Il acceptera Celui qui a été percé pour lui, dans le sentiment du péché quâil a commis en le rejetant.
Ch. 23 v. 33-44 â Fête des Tabernacles
Importance du huitième jour, et joie des croyants après la résurrection
Enfin, vient la fête des Tabernacles. [23:36] Dans cette fête, les Israélites offraient pendant sept jours des offrandes faites par feu à lâÃternel; le huitième jour il y avait comme le premier une sainte convocation. Ce huitième jour était un jour extraordinaire; il dépassait le terme dâune période complète, et faisait partie dâune autre semaine; il contenait implicitement, je nâen doute pas, la résurrection, câest-à -dire la participation des ressuscités à la joie de ce jour. Câétait une assemblée solennelle. Ce huitième jour était la grande journée de la fête [(Jean 7:37)], dans laquelle le Seigneur (ayant déclaré quâau temps dâalors, son heure nâétait pas encore venue pour se manifester au monde [(Jean 7:6)], car ses frères, les Juifs, ne croyaient pas non plus en lui [(Jean 7:5)]) annonça quâen attendant la vraie fête des tabernacles lors de Sa manifestation au monde, il y aurait, pour celui qui croyait en lui, des fleuves dâeau vive qui couleraient de son ventre [(Jean 7:38)] : le Saint Esprit, puissance vivante opérant dans le cÅur, dans lâexpression de ses affections intimes, et découlant de lui. Israël avait bu de lâeau vive du rocher dans le désert; maintenant quâil en était sorti, il était heureux de célébrer ce séjour, en se souvenant quâil avait pris fin, ce qui rehaussait la joie du repos dans lequel il avait été introduit. Mais les croyants ne sont pas seulement appelés à boire (car bienheureux sont ceux qui nâont point vu et qui ont cru [(Jean 20:29)]); le fleuve doit couler de leur cÅur même; ils recevront par Christ le Saint Esprit en puissance avant que le Seigneur soit manifesté au monde [(Jean 7:39)], et quâils possèdent leurs places dans la Canaan céleste.
Image de la joie millénaire dâIsraël, après le jugement
Ainsi donc, la fête des Tabernacles nous présente la joie millénaire que goûtera Israël, lorsquâil sera sorti du désert où son péché lâa placé, joie à laquelle sera ajouté ce premier jour de la semaine, la joie de résurrection, la joie de ceux qui sont ressuscités avec le Seigneur Jésus, position à laquelle répond, en attendant, la présence du Saint Esprit. [23:39] Câest pourquoi la fête des Tabernacles avait lieu après la récolte des fruits de la terre; et, comme nous le voyons ailleurs, non seulement après la moisson, mais aussi après la vendange : câest-à -dire après la séparation par le jugement, et après lâexécution finale du jugement sur la terre, lorsque les saints célestes et terrestres auront tous été recueillis. [23:40] Aussi Israël se réjouissait-il sept jours devant lâÃternel.
Antitype à venir de la fête des Tabernacles, dans la joie universelle de Christ
La Pâque a eu son antitype, la Pentecôte le sien; mais la fête des Tabernacles, ce jour de joie, attend encore son accomplissement, quand Celui qui doit en être le centre et y donner lâimpulsion, le Seigneur Jésus, se réjouira dans la grande assemblée, à commencer par la louange de lâÃternel (Ps. 22 [v. 25]). Il lâa fait déjà dans lâAssemblée de ses frères [(Ps. 22:22)], mais alors toute la race de Jacob sera appelée à le glorifier [(Ps. 22:23)], et tous les bouts de la terre sâen souviendront [(Ps. 22:27)].
Solennité particulière de cette fête
[23:36] Lâexpression : « une Assemblée solennelle » ne se trouve pas appliquée à dâautres fêtes que celle-ci, si ce nâest au septième jour après la Pâque (voyez Deut. 16:8), où le mot : « fête solennelle » est pris, à ce quâil me semble, à peu près dans le même sens.
Rappel du désert et de la grâce qui en a fait sortir, une fois dans le pays promis
[23:39-40] La fête des Tabernacles ne pouvait être célébrée dans le désert. Il fallait évidemment pour cela que le peuple possédât le pays. Il est également digne de remarque quâelle ne fut jamais célébrée conformément aux prescriptions de la loi, depuis les jours de Josué jusquâà Néhémie (Néhém. 8:17). Israël avait oublié quâil avait été étranger dans le désert [(23:43)]. La joie, quand ce souvenir est absent, tend à la ruine. Dans la disposition morale où lâon ne tient pas compte du désert, ni de la grâce qui seule nous a donné une part hors du désert, la jouissance même de la bénédiction conduit à la chute.
Enseignement donné par lâEsprit dans ces fêtes
Application des types des fêtes à Israël et à lâÃglise
Il faut observer quâà proprement parler, toutes ces fêtes sont des types de ce qui se passe sur la terre et en rapport avec Israël, si nous en exceptons le huitième jour de la fête des Tabernacles. La période de lâÃglise, comme telle, est le laps de temps qui sâécoule entre la Pentecôte et la fête des Tabernacles. Nous pouvons, il est vrai, nous appliquer le bénéfice des deux premières fêtes, et nous le faisons; mais, historiquement, le type se rapporte à Israël.
Histoire des voies de Dieu envers Israël
Le reste de ce livre me paraît avoir une portée spéciale. LâEsprit de Dieu a présenté, dans le chap. 23, lâhistoire des voies de Dieu envers son peuple sur la terre, depuis le commencement jusquâà la fin, depuis Christ jusquâau repos millénaire.