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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Joshua 5". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/joshua-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur Joshua 5". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-15
Ch. 5 v. 1-9 â La circoncision, mortification de la chair
La circoncision, première étape en Canaan, avant la conquête
La mortification de soi-même précède la lutte contre lâennemi
Il ne sâagit pas encore de prendre des villes, de réaliser les magnifiques promesses de Dieu. Il faut auparavant la mortification de soi-même. Avant de vaincre Madian, Gédéon a dû renverser lâautel qui était chez lui [(Jug. 6)].
Le désert est lâépreuve de la chair, non la mort qui lui est appliquée
[5:5] Remarquez ensuite que le désert nâest pas le lieu où sâaccomplit la circoncision, lors même quâon y a été fidèle. Le désert est le caractère que prend le monde quand nous avons été rachetés. Câest là que la chair qui est en nous est actuellement éprouvée. La mort et notre entrée dans les lieux célestes jugent toute la nature dans laquelle nous vivons dans ce monde. Mais alors, en vertu de notre mort et de notre résurrection avec Christ, la mort est appliquée pratiquement et la circoncision est lâapplication de la puissance de lâEsprit à la mortification de la chair chez celui qui a part à la mort et à la résurrection de Jésus (comp. 2 Cor. 4:10, 12). Ainsi, Paul dit (Phil. 3 [v. 3]) : « Nous sommes la circoncision ». Quant à la vie extérieurement morale, il lâavait déjà . Avait-il ajouté la vraie piété à sa religion de forme, la vraie crainte de Dieu à ses bonnes Åuvres ?
Pour les chrétiens, la circoncision est lâapplication de la mort de Christ au péché
Participation à la vie céleste de Christ ressuscité
Câétait bien plus que cela. Christ avait tout remplacé en lui : premièrement, en fait de justice, ce qui est le fondement; mais, de plus, lâapôtre dit : « Pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection⦠étant rendu conforme à sa mort, si en quelque manière que ce soit je puis parvenir à la résurrection dâentre les morts » [(Phil. 3:10-11)]. Aussi, est-ce en courant vers le but quâil attend la venue de Jésus [(Phil. 3:14)], pour accomplir cette résurrection, quant à son corps. Dans lâépître aux Colossiens, chap. 2 [(v. 11)], il nous parle de la circoncision de Christ. Est-ce seulement quâil a cessé de pécher (effet certain, au reste, de cette Åuvre de Dieu) ? Non; car pour décrire cette Åuvre de Dieu, il ajoute : « Ãtant ensevelis avec Lui par le baptême, par lequel aussi vous avez été ressuscités ensemble par la foi en lâopération de Dieu qui lâa ressuscité dâentre les morts » [(Col. 2:12)]. Les conséquences de la vie céleste se trouvent au chapitre 3, verset 1, qui est en rapport immédiat avec le verset que nous venons de citer. Aussi lâÅuvre est-elle ici couronnée par la manifestation des saints avec Jésus lorsquâIl paraîtra [(Col. 3:4)], non pas lorsquâIl viendra les enlever. La part céleste est omise dans les Colossiens, sauf que notre vie est cachée dans le ciel [(Col. 3:3)] et que ce qui sây trouve est un effet de lâespérance. Nous sommes rendus « capables dây participer » et câest précisément ce que notre passage nous présente.
Puissance active pour nous appliquer la mort de Christ â Enseignement des différentes épîtres
[Col. 3:5] Notre Guilgal est au 5me verset. « Mortifiez donc⦠». Ce nâest pas : « Mourir au péché », « Mortifiez » est une puissance active. Cela repose sur la puissance de ce qui est déjà vrai pour la foi. Vous êtes morts, mortifiez donc. â Ãtant dans cette position, on la réalise. « Tenez-vous vous-mêmes pour morts », dit lâapôtre (Rom. 6 [v. 11]), en parlant du même sujet (1*). Câest la force en pratique de la figure des pierres tirées du Jourdain [(4:20)]. Elles étaient un signe de notre union avec Christ qui a été mort (2*). [Col. 3:1] Mais nous sommes aussi ressuscités avec Lui (3*), comme étant morts avec Lui. Mais il y a un autre aspect de la vérité : « Nous étions morts dans nos péchés » [(Ãph. 2:1)]. Il descendit en grâce où nous étions, et descendant ainsi les expia. Dieu nous a ressuscités avec Lui, nous ayant pardonné tous nos péchés (4*). Tout ce quâil a fait était pour nous. Associé avec Lui vivant, uni à Lui par lâEsprit, je suis aussi assis Lui [(Ãph. 2:6)], mais pas encore avec Lui dans les lieux célestes (5*). Je mâapproprie, ou plutôt, Dieu mâattribue tout ce quâil a fait, comme si cela me fût arrivé à moi-même; il est mort au péché, en Lui je suis mort au péché. Alors, je « mortifie »; ce quâon ne saurait faire comme étant encore vivant dans la chair. Où était la vie et la nature dans laquelle on pouvait le faire ? Dans les Colossiens, je suis ressuscité avec Lui, et aussi assis en Lui dans les lieux célestes, mais cette épître ne nous présente pas la doctrine des Ãphésiens au sujet du dessein et des conseils de Dieu, doctrine qui nous fait voir, comme conséquence de lâexaltation de Christ à la droite de Dieu, le simple acte de puissance divine qui nous prend, lorsque nous étions morts dans nos péchés, pour nous placer en Lui. Dans les Colossiens nous trouvons, pour ainsi dire, les opérations par lesquelles nous passons, comme ayant été vivants (non pas morts) dans nos péchés, pour être amenés, par la mort, dans une vie meilleure en Christ. Lâautre côté, celui des Ãphésiens, est également vrai, ce qui me fait en parler, mais les Colossiens nous parlent du changement, â dâun changement essentiel, mais subjectif, quant à la mort et à la résurrection. Il correspond à ce que nous enseigne en type le livre de Josué.
La mortification nâest possible que par la grâce, réalisant la mort de Christ
Or, la circoncision étant lâapplication pratique de la mort de Christ, au péché, à tout ce qui est appelé « le corps de la chair » (Col. 2:11), et qui sâoppose à notre condition dâhommes ressuscités avec Christ, nous nous souvenons de la mort de Jésus, et la mortification de nos membres qui sont sur la terre sâaccomplit par la grâce, dans la conscience de la grâce. Autrement, ce ne serait que lâeffort dâune âme sous la loi, et dans ce cas on aurait une mauvaise conscience et point de force. Câest ce quâont essayé des moines sincères; mais la grâce, Christ et sa force nâétaient pas dans leur tentative. Sâil y avait de la sincérité, il y avait aussi la misère spirituelle la plus profonde. Pour mortifier, il faut la vie; et si nous avons la vie, nous sommes déjà morts en Celui qui est mort pour nous.
Souvenir de la mort de Christ, qui nous introduit dans ce nouvel état
Le mémorial de lâÅuvre de la grâce est là où la mort doit sâappliquer
[4:20] Câétaient des pierres prises au fond du Jourdain qui étaient posées en Guilgal, et le Jourdain était déjà passé avant quâIsraël fût circoncis. Le mémorial de la grâce et de la mort comme témoignage dâun amour qui a accompli notre salut, en sâoccupant en grâce de nos péchés, se trouvait là où la mort au péché devait avoir lieu. Christ mort pour les péchés, en amour parfait, en efficace immanquable, et sa mort au péché, nous donnent la paix par son sang au sujet du péché et des péchés, mais aussi nous rendent capables, par grâce, de nous tenir nous-mêmes pour morts au péché [(Rom. 6:11)], et de mortifier nos membres qui sont sur la terre [(Col. 3:5)].
Par la mort avec Christ, nous sommes dans une nouvelle condition, hors du péché
En chaque circonstance il faut donc se souvenir quâon est mort et se dire : Si je suis mort par la grâce, quâai-je à faire du péché, qui suppose que je vis encore ? Câest dans cette mort quâest Christ dans la beauté et dans la puissance de sa grâce, câest la délivrance même, et moralement lâintroduction dans une condition qui nous rend « capables de participer au lot des saints dans la lumière » [(Col. 1:12)]. Quant au progrès, lâapôtre dit : Je poursuis, cherchant à le saisir, vu aussi que jâai été saisi par le Christ » [(Phil. 3:12)]. Mais ce nâest pas le sujet qui nous occupe.
Revenir à Guilgal, nécessité pour réaliser la communion avec Jésus
Ãtant morts, notre vie nâa plus aucun lien avec ce monde, quâaime la chair
[5:9] Ainsi, en étant mort, et seulement ainsi, lâopprobre dâÃgypte sera ôté. Tout signe du monde est un opprobre pour celui qui est céleste. Lâhomme céleste seul qui est mort avec Christ, se débarrasse de ce qui tient à lâÃgypte. Or, la vie de la chair y tient toujours; mais le principe de la mondanité est déraciné chez celui qui est mort et ressuscité avec Christ, et qui vit dâune vie céleste. Il y a dans la vie de lâhomme vivant comme tel dans ce monde (Col. 2:20), un lien nécessaire avec le monde tel que Dieu le voit, câest-à -dire pécheur et corrompu; il nây en a plus chez un mort. La vie dâun ressuscité nâest pas de ce monde, elle nâa pas de lien avec lui. Celui qui la possède peut le traverser et faire bien des choses que dâautres font. Il mange, travaille, souffre; mais, quant à sa vie et à son but, il nâest pas du monde, comme Christ nâétait pas du monde [(Jean 17:16)]. Câest Christ, ressuscité et monté en haut, qui est sa vie. Il mate sa chair, il la mortifie; car elle est de fait ici-bas; mais lui ne vit pas en elle. [5:10] Le camp était à Guilgal. Câest là quâaprès ses victoires et ses conquêtes, se rendait le peuple, â armée de lâÃternel [(10:15, 43)]. Si nous ne le faisons pas, nous serons faibles, la chair nous trahira et nous serons livrés à lâennemi au moment du combat, et même du combat sincèrement engagé dans lâÅuvre de Dieu. [4:20] Câest à Guilgal quâest élevé le monument des pierres du Jourdain; car, si la conscience dâêtre mort avec Jésus est nécessaire pour pouvoir mortifier la chair, câest dans cette mortification quâon parvient à connaître pratiquement ce que câest quâêtre ainsi mort.
La communion avec Jésus se réalise dans la mortification de la chair
On ne réalise pas la communion intérieure (je ne parle pas maintenant de la justification), la douce et divine jouissance de la mort de Jésus pour nous, avec une chair non mortifiée. Cela ne se peut pas. Mais, si lâon revient à Guilgal, à la mortification bénie de notre propre chair, on y trouve toute la douceur (et elle est infinie), toute la puissante efficace de cette communion avec la mort de Jésus, avec lâamour qui sây est manifesté. « Portant toujours partout », dit lâapôtre, « dans le corps la mort de Jésus, afin que la vie aussi de Jésus soit manifestée dans notre corps » (2 Cor. 4:10). Ainsi nous ne restons pas dans le Jourdain; mais il reste dans le cÅur tout ce quâil y a de précieux dans cette Åuvre magnifique, Åuvre que les anges désirent sonder, qui est pour nous, et que Christ nous approprie dans son amour. Il se trouve avec nous à Guilgal, endroit sans apparence ni victoire qui ait de lâéclat devant les hommes, mais où Celui qui est la source de toute victoire, se trouve dans la force et la communion qui nous rendent capables de vaincre.
5.1.5 - [Contemplation de lâÅuvre accomplie par Jésus
Contemplation de lâÅuvre de la délivrance accomplie par Christ seul
[4:9] Mais il y avait encore douze pierres posées au milieu du Jourdain; et, en effet, si nous appliquons la puissance de la mort de Christ à la mortification de la chair, le cÅur exercé et jouissant pleinement des choses célestes aime à retourner vers le Jourdain, là même où Christ est entré en puissance de vie et dâobéissance, pour contempler cette Arche de lâalliance, qui a été là et a bridé ces eaux impétueuses jusquâà ce que le peuple fût passé. On aime, en considérant la force de la mort dans toute son étendue, y contempler Jésus qui y est entré, mais qui en a détruit la puissance pour nous. Dans le débordement des nations, Christ sera la sûreté et la délivrance dâIsraël; mais il a été notre sûreté et notre délivrance à lâégard dâennemis plus terribles encore. Le cÅur aime à se placer au bord de ce fleuve déjà traversé, et à réaliser, en étudiant ce que Jésus a été, lâÅuvre et lâamour étonnant de Celui qui y est entré
, jusquâà ce que tout fût accompli. â Mais, dans un sens, nous y étions; les douze pierres montrent que le peuple se rattachait à cette Åuvre, quoique lâArche seule y ait été lorsquâil sâest agi de brider le fleuve.Les Psaumes montrent Jésus traversant victorieusement la mort
Les Psaumes nous donnent particulièrement à contempler ainsi le Seigneur, maintenant que nous sommes en paix au delà du fleuve. Oh ! si lâÃglise savait sâasseoir là , et y étudier Jésus, descendu seul dans la mort qui « regorgeait par-dessus tous ses bords » [(3:15)], atteint par son aiguillon et par la puissance du jugement divin qui en était la conséquence ! En doctrine, les Psaumes montrent aussi la liaison entre la mort de Jésus et le passage du fleuve de tribulation par Israël aux derniers jours.
Le peuple est à sa vraie place en Canaan, devant Dieu
Voilà donc le peuple hors dâÃgypte et en Canaan, selon la vérité de la promesse de Dieu, mais ne possédant actuellement rien en Canaan et nâayant encore remporté aucune victoire. Nous avons ici un type de ce que les Colossiens nous enseignent : « Rendus capables de participer », mais nâayant encore « le lot des saints dans la lumière » quâen espérance [(Col. 1:12)]1, non seulement racheté dâÃgypte, mais introduit en Canaan, lâopprobre dâÃgypte étant ôté et le peuple de Dieu ayant pris sa place à Guilgal, cette vraie circoncision du cÅur dont nous avons parlé.
1 Lâétat de Christ (il est vrai, déjà ressuscité) entre sa résurrection et son ascension, nous aide à comprendre cela. Il appartenait évidemment au ciel et non pas à ce monde, quoiquâil ne fût pas dans le ciel.
Ch. 5 v. 10-12 â Communion du peuple avec Dieu à Guilgal
Ch. 5 v. 10 â Communion avec Dieu devant les ennemis, avant le combat
Célébration de la Pâque comme signe de communion avec Dieu
[5:10] Israël campait à Guilgal.
Le caractère de la communion du peuple avec Dieu est signalé avant ses victoires. Il célèbre la Pâque dans les campagnes de Jéricho. LâÃternel leur a dressé une table en présence de leurs ennemis [(Ps. 23:5)].
Caractère différent de la Pâque dâavec son institution en Ãgypte
Ce nâétait plus comme en Ãgypte, le sang mis sur le linteau et les deux poteaux, afin quâIsraël fût à couvert de la vengeance, et garanti du juste jugement qui mettait la frayeur où nâétait pas le sang.
Souvenir et jouissance de lâÅuvre accomplie dans notre position nouvelle
Nous avons besoin du sang de Christ de cette manière, étant dans le domaine du péché et de Satan, quoique appelés de Dieu à en sortir. La justice de Dieu et nos consciences lâexigent. Ce nâest plus cela ici; câest le mémorial dâune délivrance accomplie. Ce nâest pas non plus la participation par la grâce à la puissance de la mort et de la résurrection de Christ. Câest la communion du cÅur, câest le doux souvenir spirituel dâune Åuvre toute de Lui, de sa mort comme Agneau sans tache. Nous en mangeons, comme étant son peuple racheté, dans la jouissance de cette position dans le pays de promesse et de Dieu, pays qui nous appartient à la suite de ce rachat et de notre résurrection avec Christ. On ne jouit ainsi de la mort de Jésus quâau delà du Jourdain, étant ressuscité avec Lui. Alors, en paix, dans sa communion et avec un sentiment ineffable dâaction de grâces, on revient à la mort de lâAgneau, on le contemple, on sâen nourrit; le bonheur et lâintelligence célestes ne font quâajouter à son prix.
Ch. 5 v. 11-12 â Se nourrir dâun Christ céleste, une fois dans le pays
Christ céleste remplace la manne, Christ nourriture pour lâhomme au désert
[5:11] Dès le lendemain de la Pâque, le peuple mangea du cru du pays. Ainsi ressuscités et assis en espérance dans les lieux célestes, câest un Christ céleste qui nourrit et entretient lââme dans la vigueur et dans la joie1. [5:12] Dès lors aussi, la manne cesse. Ceci est dâautant plus remarquable, que Christ, nous le savons, est la vraie manne; mais Christ ici-bas, Christ selon la chair, adapté à lâhomme et à ses besoins dans le désert, bien quâil ne soit jamais oublié comme tel. Je contemple avec adoration Jésus (Dieu manifesté en chair), je nourris mon âme des attraits puissants de sa grâce dans son humiliation, je jouis du précieux témoignage de lâamour de Celui qui a porté nos langueurs et sâest chargé de nos douleurs [(Ãs. 53:4)]; jâapprends à nâêtre rien en suivant Celui qui a pris la dernière place. Câest de cette manière que sont entretenues les douces affections du cÅur pendant notre passage ici-bas. Toutefois, dans cet état, il restait seul. Le grain de froment doit tomber en terre et y mourir, sinon il reste seul [(Jean 12:24)].
1 Remarquons aussi que la simplicité et la sincérité chrétienne, la sainteté pratique de la vie chrétienne, le pain sans levain (qui se mangeait le lendemain de la Pâque) est une chose céleste. Rien en deçà du Jourdain ne peut lâêtre : câest du cru de ce pays-là [(5:12)]; aussi se lie-t-il à Jésus et à la paix de sa mort comme à une chose qui précède.
Nous connaissons Christ ressuscité dans le ciel, sur la base de Sa mort
Mais, tout en connaissant ce quâil a été, câest un Christ assis là -haut, descendu du ciel, mort et ressuscité, remonté où il était auparavant, que je connais maintenant. Le mémorial de sa mort dont nous avons parlé, est bien sans doute la base de tout. Rien de plus précieux. Mais câest maintenant à un Christ céleste que nous avons affaire.
Contraste entre la nourriture pour le désert, et la nourriture céleste pour le ciel
Ici-bas, contemplation de la grâce et nourriture dâun Christ céleste
Nous contemplons, en cherchant à lâimiter, ce précieux modèle quâil nous a donné comme homme céleste sur la terre. Mais, contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit [(2 Cor. 3:18)]. Il sâest sanctifié lui-même pour nous, afin que nous soyons sanctifiés par la vérité [(Jean 17:19)]. Nous trouvons nos délices dans la contemplation de toute sa grâce ici-bas, et nos affections sont attirées par un Sauveur souffrant. Rien de plus précieux que de voir le Fils de Dieu gagner la confiance du cÅur des hommes envers Dieu, par son amour pour eux quand ils étaient encore entièrement éloignés de Lui. Mais notre communion actuelle est avec un Christ dans le ciel. Et le Christ que nous connaissons sur la terre est un Christ céleste, et non un Christ terrestre, comme les Juifs le connaîtront plus tard. Câétait sans doute le pain sur la terre, mais le pain descendu du ciel, et câest une considération très importante. En traversant le désert (et nous le traversons), Christ, comme manne, nous est infiniment précieux. Son humiliation, sa grâce nous consolent, nous soulagent aussi et nous soutiennent : nous sentons quâil a passé par les mêmes épreuves; et le cÅur est soutenu par cette pensée, que ce même Christ est avec nous. Câest le Christ dont nous avons besoin pour le désert, le pain descendu du ciel.
Association et demeure avec Christ dans le ciel, nous nourrissant des choses célestes
Mais, comme peuple céleste, câest Christ comme appartenant au ciel et les choses célestes qui sont notre nourriture, en tant quâassociés avec Lui, « le vieux blé du pays » [(5:11)]; car câest à Christ assis en haut que nous sommes unis; câest là quâil est notre vie. En un mot, nous nous nourrissons des choses célestes, de Christ là -haut, de Christ humilié et mort comme doux souvenir, de Christ vivant comme puissance actuelle de vie et de grâce. [5:10] Nous nous nourrissons du souvenir de Christ sur la croix : câest la Pâque. [5:11] Mais nous célébrons la fête avec un Christ, centre des choses célestes (Col. 3:1-2), et en nous nourrissant de tout ce qui se trouve en elles. Câest le cru du pays dans lequel nous sommes entrés, car Christ est du ciel.
Jouissance des fruits du pays préalable aux combats pour nous lâapproprier
Ainsi, avant de livrer le combat, devant les murs mêmes de Jéricho, signe de la puissance de lâennemi, Dieu nous donne de jouir du fruit du pays comme étant tout à nous. [5:10] On se souvient de la mort de Jésus comme dâun rachat dès longtemps accompli, [5:11] et lâon se nourrit du cru du pays et des choses célestes comme nous appartenant actuellement. Car, étant ressuscités avec Christ par sa grâce, tout est à nous.
Ch. 5 v. 13-15 â Nécessité de la présence de Dieu pour les combats
Préparation nécessaire pour les combats inévitables à venir
Après ce beau tableau de la position et des privilèges du peuple de Dieu, qui, selon les droits de Dieu lui-même, pouvait jouir de tout avant de livrer un seul combat, ces combats doivent ensuite arriver. Or une chose est nécessaire pour entrer en guerre et conquérir les bénédictions.
La présence du Seigneur, pour diriger ou sauver Son peuple, exige la sainteté
[5:14] Le Seigneur se présente comme chef de lâarmée de lâÃternel : câest lui-même qui nous conduit. [5:13] Il est là , une épée nue à la main. Dans les choses célestes, la foi ne connaît pas de neutralité1. Josué demande : « Es-tu pour nous, ou pour nos ennemis ? Et il dit : Non, car câest comme chef de lâarmée de lâÃternel que je suis venu maintenant » (v. 14). [5:15] Or, la présence du Seigneur comme chef de lâarmée exige la sainteté et le respect, autant que lorsquâil descend pour la rédemption de son peuple (Ex. 3 [v. 5]), dans la sainteté et la majesté divines, manifestées selon leurs justes exigences dans la mort de Jésus, qui sâest donné afin de les relever et de les assurer pour toujours. Tel quâétait Celui qui sâappelle « Je suis » [(Ex. 3:14)], lorsquâil est ainsi descendu en justice et en majesté, tel est-il lorsquâil se place au milieu de son peuple pour le bénir et le conduire dans le combat.
1 Je dis dans les choses célestes, parce que le cÅur peut bien reconnaître de belles qualités dans la créature. Le Seigneur a aimé le jeune homme riche [(Marc 10:21)], lorsquâil a entendu ses réponses. Mais lorsquâil sâagit de suivre un Sauveur rejeté et monté en haut, la volonté se dessine toujours pour ou contre. La foi le sait; elle connaît aussi les droits de Dieu et les maintient.
La puissance de Dieu ne peut sâexercer que si Sa sainteté est maintenue
La toute-puissance de Dieu est avec lâÃglise dans ses combats : mais sa toute-sainteté y est aussi, et Dieu ne fera pas valoir sa puissance si sa sainteté est compromise par les souillures, la négligence et lâinsouciante légèreté des siens, par le manque du sentiment qui convient
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