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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Peter 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/2-peter-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Peter 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-21
Chapitre 1er
Exhortations à affermir lâappel et lâélection chrétiens pratiquement
Affermissement dans la marche et dans le témoignage
Mais, avant de donner ces avertissements, qui commencent avec le second chapitre, [1:10] lâapôtre exhorte les chrétiens à affermir leur propre appel et leur élection â non pas, évidemment, dans le cÅur de Dieu, mais, de fait, dans leurs propres cÅurs et dans la vie pratique, en marchant de manière à ne pas broncher; de sorte que le témoignage de la part quâils avaient en Christ fût toujours clair [1:11] et quâune abondante entrée leur fût donnée.
Bases de ces exhortations
Ces exhortations sont fondées :
1° [1:3] Sur ce qui est déjà donné aux chrétiens;
2° Sur ce qui est à venir â savoir : [1:17] la manifestation de la gloire du royaume. En touchant ce dernier point, [1:19] Pierre indique une part encore plus excellente â lâÃtoile brillante du matin, le Christ céleste lui-même et notre association avec Lui avant quâil paraisse comme le Soleil de justice [(Mal. 4:2)].
3° [3:10] Nous verrons que les exhortations sont fondées aussi sur une autre base â savoir : la dissolution des cieux et de la terre, démontrant ainsi lâinstabilité de tout ce sur quoi lâincrédulité se fondait, [3:11] et donnant, par la même raison, un avertissement solennel aux saints, pour les amener à marcher dans la sainteté.
Ch. 1 v. 1-4 â Tout ce que le fidèle a de la part de Dieu
Ch. 1 v. 1 â La foi, caractéristique de ceux à qui lâapôtre écrit
Foi donnée aux chrétiens par la fidélité de Dieu
[1:1] Lâapôtre désigne ses frères comme ceux qui avaient reçu en partage la même précieuse foi que lui-même, par la fidélité de Dieu1 aux promesses faites aux pères, car câest là , certainement ici, la force du mot « justice ». La fidélité du Dieu dâIsraël avait donné à son peuple cette foi (câest-à -dire le christianisme) qui leur était si précieuse.
1 On peut traduire : « de notre Dieu et Sauveur Jésus Christ », et peut-être doit-on traduire ainsi, puisquâil sâagit de la fidélité de Dieu à ses promesses. Lâépître aux Hébreux insiste aussi sur ce que Jésus est Jéhovah.
Foi reçue pour posséder maintenant les choses que Dieu donne
[1:1] La foi est, ici, la part que nous avons maintenant dans les choses que Dieu donne, révélées comme vérités dans le christianisme, lorsque les choses promises ne sont pas encore arrivées. Câétait de cette manière que les Juifs croyants devaient posséder le Messie et tout ce que Dieu donnait en Lui, comme le Seigneur a dit : « Que votre cÅur ne soit pas troublé; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures⦠je vais vous préparer une place » [(Jean 14:1-2)]. Câest-à -dire : « Vous ne possédez pas Dieu visiblement; vous jouissez de lui en croyant en lui. Il en est de même quant à moi : vous ne me posséderez pas corporellement, mais vous jouirez de tout ce qui est en moi â la justice et toutes les promesses de Dieu â en croyant ». Câest ainsi que ces Juifs croyants, auxquels Pierre écrivait, possédaient le Seigneur; ils avaient reçu cette précieuse foi.
Ch. 1 v. 2-3 â Effets de la puissance divine reçue et ce à quoi elle sâapplique
Ch. 1 v. 2-3 â Puissance divine pour les fidèles dans la connaissance de Dieu
[1:2] Pierre leur souhaite, comme toujours, « la grâce et la paix », en ajoutant : « dans la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur ». La connaissance de Dieu et de Jésus, est le centre et le soutien de la foi, ce qui la nourrit; elle se développe et sâaccroît divinement dans cette connaissance qui la garantit aussi des vaines pensées des séducteurs. [1:3] Mais il y a une puissance vivante dans cette connaissance â une puissance divine dans ce que Dieu est pour les fidèles â comme il est révélé dans cette connaissance à la foi; et cette puissance divine nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété. Par la connaissance réalisante que nous possédons de Celui qui nous a appelés, cette puissance divine devient utile et efficace pour tout ce qui appartient à la vie et à la piété â « la connaissance de celui qui nous a appelés par la gloire et par la vertu ».
Ch. 1 v. 3 â La gloire comme but de lâappel divin, atteinte par lâénergie de la vie divine
[1:3] Ainsi, nous trouvons ici lâappel de Dieu, nous invitant à poursuivre la gloire comme notre but, en remportant par la vertu â le courage spirituel â la victoire sur tous les ennemis que nous rencontrons sur notre route. Ce nâest pas une loi donnée à un peuple déjà rassemblé, mais la gloire proposée, pour quâon lâatteigne par lâénergie spirituelle. En outre, nous avons la puissance divine, agissant, selon sa propre efficacité, pour la vie de Dieu en nous, et pour la piété.
Ch. 1 v. 3 â Ressources de la puissance de Dieu pour tout le chemin jusquâà la gloire
[1:3] Quâil est précieux de savoir que la foi peut disposer de cette puissance divine, réalisée dans la vie de lââme et la dirigeant vers la gloire comme but ! Quelle sauvegarde contre les efforts de lâennemi, si nous sommes vraiment établis dans la conscience de cette puissance divine, opérant en grâce en notre faveur ! Le cÅur est amené à faire de la gloire son objet; et la vertu, la force de la vie spirituelle, se développe sur le chemin qui y conduit. La puissance divine nous a donné tout ce qui est nécessaire.
Ch. 1 v. 4 â Promesses de Dieu nous faisant participer à la nature divine
[1:4] Or, en rapport avec ces deux choses â savoir la gloire et lâénergie de la vie â de très grandes et précieuses promesses nous sont données; car toutes les promesses en Christ se développent, soit dans la gloire, soit dans la vie qui y conduit. Par le moyen de ces promesses, nous participons à la nature divine; [1:3] car cette puissance divine, qui se réalise dans la vie et dans la piété, se rapporte à ces grandes et précieuses promesses qui ont trait ou à la gloire, ou à la vertu dans la vie qui y conduit â câest-à -dire que câest la puissance divine qui se développe, en réalisant la gloire et la marche céleste qui la caractérise dans sa nature. [1:4] Nous sommes ainsi rendus moralement participants de la nature divine par la puissance divine agissant en nous et fixant lââme sur ce qui est révélé divinement. Précieuse vérité ! Privilège si élevé, et qui nous rend capables de jouir de Dieu lui-même, en même temps que de tout bien !
Ch. 1 v. 4 â Délivrance de lâemprise de la chair par la puissance divine
[1:4] Par la même action de cette puissance divine, nous échappons à la corruption qui est dans le monde par la convoitise; car la puissance divine nous en délivre. Non seulement nous nây succombons pas, mais nous sommes occupés ailleurs, et lâaction de lâennemi sur la chair est écartée; les désirs dont on ne savait se purifier, sont enlevés; la relation vicieuse du cÅur avec son objet cesse. Câest une vraie délivrance : on est maître de soi-même à cet égard; on est libre du péché.
Ch. 1 v. 5-11 â Qualités du fidèle pour être et vivre selon Dieu
Ch. 1 v. 5-7 â Ensemble de ce qui doit caractériser le fidèle ici-bas
Ch. 1 v. 5 â La vertu, qui fait être réellement avec Dieu, et Sa connaissance
[1:4] Or, il ne suffit pas dâavoir échappé par la foi à lâempire même intérieur des désirs de la chair; [1:5] il faut encore ajouter à la foi â à cette foi qui réalise la puissance divine et la gloire de Christ qui va être révélée â la vertu. Câest la première chose. Câest, nous lâavons dit, le courage moral qui surmonte les difficultés et gouverne le cÅur, en tenant en bride tout mouvement de la vieille nature. Elle est une énergie par laquelle le cÅur est maître de lui-même et sait choisir le bien et rejeter le mal comme une chose vaincue et indigne de lui-même. Câest bien la grâce, mais, ici, lâapôtre parle du fait lui-même, comme il est réalisé dans le cÅur, et non pas de sa source. Jâai dit que câest la première chose, parce que, en pratique, ce gouvernement de soi-même â cette vertu, cette énergie morale â est la délivrance du mal, et rend possible la communion avec Dieu. Câest la seule chose qui donne de la réalité à tout le reste, car, sans la vertu, nous ne sommes pas réellement avec Dieu. La puissance divine peut-elle se déployer dans le relâchement de la chair ? Et si nous ne sommes pas réellement avec Dieu â si la nouvelle nature nâest pas en activité â la connaissance nâest que lâenflure de la chair, la patience, une qualité naturelle, ou de lâhypocrisie, et ainsi pour le reste. Mais lorsque cette vertu est là , il est très précieux dây ajouter la connaissance. Nous avons alors la sagesse et lâintelligence divines pour diriger notre marche : le cÅur est élargi, sanctifié, spirituellement développé par une connaissance de Dieu plus complète et plus profonde, qui agit dans le cÅur et se reflète dans la marche. Nous sommes gardés de bien des erreurs â nous sommes plus humbles, plus sobres : nous savons mieux où est notre trésor et ce quâil est; nous savons que tout le reste nâest que vanité et entrave. Il sâagit donc, ici, de la vraie connaissance de Dieu.
Ch. 1 v. 6 â Bride de la volonté, support patient et communion avec Dieu
Pour celui qui marche ainsi dans la connaissance de Dieu, la chair, la volonté, les désirs sont brisés et tout à fait amoindris dans leur force pratique, et disparaissent comme habitudes du cÅur; on ne les nourrit pas. [1:6] Nous sommes modérés, nous nous contraignons, nous ne nous laissons pas aller à nos désirs, la tempérance sâajoute à la connaissance. Lâapôtre ne parle pas de la marche, mais de lâétat du cÅur dans la marche. Ainsi gouverné, et la volonté étant tenue en bride, on supporte les autres avec patience; et les circonstances par lesquelles il faut passer sont endurées selon la volonté de Dieu quelles quâelles puissent être. Nous ajoutons la patience à la tempérance. Alors le cÅur, la vie spirituelle est libre de jouir de ses vrais objets â principe dâune haute importance dans la vie chrétienne. Lorsque la chair agit, dâune manière ou dâune autre (même si son action est purement intérieure), sâil y a une chose quelconque, à lâégard de laquelle la conscience devrait être exercée, lââme ne peut avoir la jouissance de la communion de Dieu dans la lumière, parce quâalors lâeffet de la lumière est de mettre la conscience en exercice. Mais, lorsque la conscience nâa rien qui ne soit déjà jugé dans la lumière, lâhomme nouveau est en activité relativement à Dieu, soit en jouissant de la joie de sa présence, soit en le glorifiant par une vie caractérisée par la piété. Nous jouissons de la communion de Dieu, nous marchons avec Dieu; nous ajoutons à la patience, la piété.
Ch. 1 v. 7 â Développement des affections pour nos frères
[1:7] Le cÅur étant ainsi dans la communion de Dieu, lâaffection coule librement vers ceux qui Lui sont chers et qui, participant à la même nature, font ressortir nécessairement les affections du cÅur spirituel : lâamour fraternel se développe.
Ch. 1 v. 7 â Lâamour domine tout en perfection, étant la nature même de Dieu
[1:7] Il y a un autre principe qui couronne, gouverne et caractérise tous les autres, câest la charité, lâamour proprement dit. Lâamour est, au fond, la nature de Dieu lui-même, la source et la perfection de toutes les autres qualités qui ornent la vie chrétienne. La distinction entre lâamour et lâaffection fraternelle est dâune haute importance; le premier, comme nous venons de le dire, est vraiment la source dâoù découle la dernière; mais comme cette affection fraternelle existe dans des hommes mortels, elle peut être mêlée dans son exercice avec des sentiments purement humains, avec des affections individuelles, avec lâeffet des attraits personnels, ou celui des habitudes, des convenances de caractère. Rien nâest plus doux que les affections fraternelles, leur maintien est de la plus haute importance pratique dans lâAssemblée; mais elles peuvent dégénérer, comme elles peuvent se refroidir; et, si lâamour, si Dieu ne tient pas la première place, elles peuvent le remplacer â le mettre de côté â lâexclure. Lâamour divin, qui est la nature même de Dieu, dirige, règle lâaffection fraternelle, et lui donne son caractère; autrement, câest ce qui nous est agréable à nous â câest-à -dire notre propre cÅur â qui nous gouverne. Si lâamour divin me gouverne, jâaime tous mes frères; je les aime, parce quâils appartiennent à Christ; il nây a pas de partialité. Je jouirai davantage dâun frère spirituel, mais je mâoccuperai de mon frère faible avec un amour qui sâélève au-dessus de sa faiblesse et en tient compte avec tendresse. Je mâoccuperai du péché de mon frère, pour lâamour de Dieu, pour restaurer mon frère, en le reprenant, sâil est nécessaire; si lâamour divin est en exercice, lâamour fraternel, ou son nom, ne peuvent être associés à la désobéissance. Dieu, en un mot, aura sa place dans toutes mes relations. Exiger lâamour fraternel dâune manière qui exclue les exigences de ce que Dieu est et de ses droits sur nous, câest exclure Dieu de la manière la plus plausible pour satisfaire nos propres cÅurs. Lâamour divin, donc, qui agit selon la nature, le caractère et la volonté de Dieu, est ce qui doit diriger et caractériser toute notre marche chrétienne, et avoir autorité sur tous les mouvements de nos cÅurs. Sans cela tout ce que les affections fraternelles peuvent faire, câest de substituer lâhomme à Dieu. Lâamour divin est le lien de la perfection [(Col. 3:14)], car câest Dieu qui est amour [(1 Jean 4, 8, 16)], travaillant en nous et se faisant lâobjet dominant de tout ce qui se passe dans le cÅur.
Ch. 1 v. 8-9 â Conséquences de la présence ou non de ces choses en nous
[1:8] Or, si ces choses se trouvent en nous, la connaissance de Jésus ne sera pas stérile dans nos cÅurs. [1:9] Par contre, si elles manquent, nous sommes aveugles, nous ne voyons pas loin dans les choses de Dieu, notre vue est bornée, limitée par lâétroitesse dâun cÅur gouverné par sa propre volonté et détourné par ses propres convoitises. Nous oublions que nous avons été purifiés de nos péchés dâautrefois; nous perdons de vue la position que le christianisme nous a faite. Cet état de choses nâest pas la perte de lâassurance, mais lâoubli de la vraie position chrétienne, dans laquelle nous sommes introduits â la pureté en contraste avec les voies du monde.
Ch. 1 v. 10-11 â Entrée dans le royaume, conséquence de notre marche ici-bas
[1:10] Câest pourquoi nous devons user de diligence pour avoir la conscience de notre élection fraîche et forte, de manière à marcher dans la liberté spirituelle. En le faisant, nous ne broncherons pas; [1:11] et ainsi une entrée abondante dans le royaume éternel deviendra notre partage. Ici, comme partout, nous voyons que lâesprit de lâapôtre est occupé du gouvernement de Dieu, en en faisant lâapplication à ses voies envers les fidèles, eu égard à la conduite de ceux-ci et aux conséquences pratiques de cette conduite. Il ne sâagit pas de pardon ou de salut dâune manière absolue, mais du royaume â de la manifestation de la puissance de Celui qui juge justement â duquel le sceptre est un sceptre de justice. En marchant dans les voies de Dieu, nous avons part à ce royaume, en y entrant avec assurance, sans difficulté, sans cette hésitation dââme quâéprouvent ceux qui contristent le Saint Esprit et se font une mauvaise conscience, et qui se permettent des choses qui ne sâaccordent pas avec le caractère du royaume, ou qui, par leur négligence, montrent que leur cÅur nây est pas. Si, au contraire, le cÅur est attaché au royaume et que nous marchions dans des voies qui conviennent au royaume, notre conscience est en harmonie avec sa gloire. Le chemin est ouvert devant nous : nous voyons dans le lointain, et nous allons en avant sans entraves sur notre chemin. Rien ne nous détourne, parce que nous marchons dans le chemin qui conduit au royaume, occupés des choses qui lui conviennent. Dieu nâa pas de controverse avec une âme qui marche ainsi. Lâentrée du royaume lui est largement ouverte, selon les voies du gouvernement de Dieu.
Ch. 1 v. 12-15 â Transmission des vérités par les apôtres pour toute la suite
Ch. 1 v. 12-15 â Soin de lâapôtre pour rappeler ces vérités en tout temps
[1:12] Lâapôtre veut donc rappeler ces choses aux chrétiens, quoiquâils les sachent, [1:13] se proposant, aussi longtemps quâil serait dans sa tente terrestre, de réveiller leurs cÅurs purs, pour quâils se rappelassent ces choses; [1:14] car il devait bientôt déposer son vase terrestre, comme le Seigneur le lui avait dit : [1:15] et en leur écrivant ainsi, il prenait soin quâils sâen souvinssent toujours.
Pierre pourvoit aux besoins futurs, en lâabsence de succession apostolique
On voit bien que Pierre ne sâattendait ni à ce que dâautres apôtres fussent suscités, ni à une succession ecclésiastique, qui les remplacerait comme gardiens de la foi, ou comme ayant une autorité suffisante pour être un fondement pour la foi des fidèles. [1:15] Il avait à pourvoir lui-même à cela, afin que, lorsquâil serait délogé, les fidèles trouvassent, de sa part, quelque chose qui leur rappellerait les enseignements quâil leur avait donnés. Voilà pourquoi il a écrit son épître.
Ch. 1 v. 16-21 â Témoignages de la gloire de Christ dans Son royaume
Ch. 1 v. 16-19 â Gloire royale manifestée à la transfiguration et par les prophètes
Ch. 1 v. 16 â Certitude des choses enseignées et témoignées par lâapôtre
Lâimportance divine et la certitude de ce quâil enseignait en valaient la peine. [1:16] Nous nâavons pas, dit lâapôtre, suivi des fables artificieusement imaginées, quand nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus Christ, mais nous avons été témoins oculaires de sa majesté.
Ch. 1 v. 16-18 â Certitude de la gloire donnée par le témoignage de la transfiguration
[1:17] Lâapôtre parle, comme ses paroles le montrent clairement, de la transfiguration. Je fais ici cette observation, pour mieux faire comprendre que, [1:16] dans sa pensée de la venue du Seigneur, il ne va pas au delà de son apparition en gloire. Pour le moment, le Seigneur était caché à ceux qui se confiaient en Lui : câétait là une grande épreuve de leur foi, car les Juifs étaient habitués, nous le savons, à attendre un Messie visible et glorieux. Ils devaient apprendre à croire sans voir; et leur foi recevait un magnifique appui dans le fait que lâapôtre, qui les enseignait, et ses deux compagnons, avaient vu, de leurs propres yeux, la gloire de Christ manifestée â ils lâavaient vue se déployer devant eux avec celle dâanciens fidèles qui avaient part à son royaume. [1:17] à ce moment, Jésus reçut comme témoignage de Dieu le Père, honneur et gloire; une voix Lui étant adressée de la gloire magnifique â de cette nuée qui, pour le Juif, était la demeure bien connue du Dieu Très-haut â Le reconnaissant pour son Fils bien-aimé; [1:18] voix que les trois apôtres avaient aussi entendue (comme ils avaient vu sa gloire), lorsquâils avaient été avec Lui sur la sainte montagne1.
1 En Luc 9 [v. 34], la partie la plus élevée de la bénédiction est placée devant nous. Ils eurent peur quand ils entrèrent dans la nuée. Dieu avait, de la nuée, parlé face à face avec Moïse [(Deut. 5:4)], mais ici ils y entrent. Le caractère céleste et éternel, ce qui est perpétuel autant que moral, se montre beaucoup plus en Luc.
Ch. 1 v. 16-19 â Gloire de Christ, invisible mais témoignée par les apôtres et les prophètes
On voit ici que câest la gloire du royaume, et non la demeure dans la maison du Père pour toujours avec le Seigneur, qui occupe lâapôtre. [1:16] Câest une manifestation à des hommes vivant sur la terre; [1:17] câest la puissance du Seigneur, la gloire quâil reçoit de Dieu le Père, comme le Messie, reconnu pour être son Fils, et couronné de gloire et dâhonneur aux yeux du monde. Câest dans le royaume éternel que lâapôtre veut que lâentrée leur soit largement donnée [(1:11)]. Câest la puissance et la gloire que Christ a reçues de Dieu, quâil a vues et auxquelles il rend témoignage. Nous posséderons bien cette gloire, mais elle nâest pas notre part proprement dite; car cette part appartient au dedans de la maison; nous sommes lâÃpouse de lâAgneau, et cette part-là ne se montre pas au monde. Au reste, pour ce qui regarde lâAssemblée, les deux choses ne peuvent se séparer; si nous sommes lâÃpouse, nous participerons sûrement à la gloire du royaume1. Pour le Juif, habitué à attendre cette gloire (quelles que fussent les idées quâil sâen faisait), [1:16] le fait que lâapôtre lâavait vue, était dâune importance incalculable. Câétait la gloire céleste du royaume, ainsi quâelle sera manifestée au monde, gloire qui sera vue quand le Seigneur reviendra en puissance (comp. Marc 9:1). [1:17] Câest une gloire communiquée, qui vient de la gloire magnifique. [1:19] En outre, les témoignages des prophètes se rapportent à la gloire qui a été manifestée; ils ont parlé du royaume et de la gloire, et lâéclat de la transfiguration a donné une magnifique confirmation à leurs paroles. Nous avons, dit lâapôtre, les paroles des prophètes confirmées. Ces paroles proclamaient, en effet, la gloire du royaume qui allait venir, et le jugement du monde qui donnerait lieu à son établissement sur la terre. Cette proclamation était une lumière dans les ténèbres de notre monde, lieu vraiment obscur qui nâavait dâautre lumière que le témoignage que Dieu avait rendu, par les prophètes, de ce qui devait lui arriver et du royaume à venir, dont la clarté chasserait finalement les ténèbres de la séparation dâavec Dieu, dans laquelle ce monde gît. La prophétie était une lampe qui luisait pendant les ténèbres de la nuit; mais il y avait une autre lumière pour ceux qui veillaient.
1 Comparez Luc 12 [v. 36-44], où la joie dans la maison est liée avec le fait de veiller; lâhéritage avec le service.
Ch. 1 v. 19 â Part des croyants en Christ comme étoile du matin
Christ étoile du matin pour les chrétiens, veillant avant le jour
Pour le résidu des Juifs, le Soleil de justice se lèvera avec la guérison dans ses ailes [(Mal. 4:2)]; les méchants seront foulés comme des cendres sous les pieds des justes [(Mal. 4:3)]. Le chrétien, instruit de ses propres privilèges, connaît le Seigneur autrement, quoiquâil croie à ces solennelles vérités. Il veille pendant la nuit qui est déjà fort avancée [(Rom. 13:12)]. [1:19] Il voit dans son cÅur, par la foi1, lâaube du jour et le lever de lâÃtoile brillante du matin. Il connaît le Seigneur, tel que le connaissent ceux qui croient en Lui avant quâil soit manifesté, en Lui qui vient pour la pure et céleste joie des siens, avant que la clarté du jour resplendisse. Ceux qui veillent, voient lâaube du jour; ils voient lâétoile du matin. Ainsi, nous avons notre part en Christ; non pas dans le jour seulement, et selon que les prophètes ont parlé de Lui : tout cela se rapporte à la terre, quoique la bénédiction vienne dâen haut; nous avons le secret de Christ et de notre union avec Lui, le secret de sa venue pour nous recevoir comme lâÃtoile du matin, avant que le jour arrive. Nous sommes à Lui pendant la nuit; nous serons avec Lui, selon la vérité de ce lien céleste, qui nous attache à Lui comme mis à part pour Lui-même, quand le monde ne le voit pas. Nous serons réunis à Lui, avant que le monde le voie, afin que nous jouissions de Lui-même et afin que le monde nous voie avec Lui lorsquâil apparaîtra.
1 Voici la construction de la phrase : « Nous avons aussi la parole prophétique rendue plus ferme, à laquelle vous faites bien dâêtre attentifs (comme à une lumière qui brille dans un lieu obscur), jusquâà ce que le jour ait commencé à luire et que lâétoile du matin se soit levée dans vos cÅurs ».
Part du croyant en attendant d'être avec le Seigneur
Pour nous, notre joie sera dâêtre avec Lui-même, « toujours avec le Seigneur » [(1 Thess. 4:17)]. [1:19] La prophétie éclaire le chrétien et le sépare du monde, par le témoignage du jugement et de la gloire du royaume à venir. Le témoignage de lâEsprit à lâAssemblée fait la même chose par lâattrait de Christ lui-même, Ãtoile brillante du matin â notre part, tandis que le monde est encore enseveli dans le sommeil.
Christ Lui-même, part propre de lâAssemblée
Lâétoile brillante du matin, câest Christ lui même, quand (avant le jour qui sera produit par son apparition) il est prêt à recevoir lâAssemblée pour quâelle puisse entrer dans sa propre joie à Lui. Ainsi il est dit : « Je suis⦠lâétoile brillante du matin » (Apoc. 22:16). Câest ce quâil est pour lâAssemblée, comme il est « la racine et la postérité de David » pour Israël. Par conséquent, aussitôt quâil dit « lâétoile du matin », lâEsprit qui demeure dans lâAssemblée et lui inspire ses pensées, et lâÃpouse, lâAssemblée elle-même qui attend son Seigneur, disent : « Viens ! » [(Apoc. 22:17)]. Ainsi, au chapitre 2 de lâApocalypse, verset 28, le Seigneur promet aux fidèles à Thyatire, quâil leur donnera lâétoile du matin, câest-à -dire la joie avec Lui-même, dans le ciel. Le royaume et la puissance leur avaient été déjà promis, selon les droits de Christ (versets 26-27); mais la part propre de lâAssemblée, câest le Christ lui-même. Outre les déclarations des prophètes quant au royaume, câest ainsi que lâAssemblée lâattend.
Ch. 1 v. 20-21 â Interprétation des prophéties comme éléments des conseils de Dieu
[1:20] Lâapôtre continue à avertir les fidèles, en leur disant que les prophéties de lâÃcriture nâétaient pas comme les expressions de la volonté humaine, et ne devaient pas être interprétées comme si chacune eût sa solution à part â ou que chaque prophétie se suffît à elle-même pour donner lâexplication de son sens complet. Elles étaient des parties dâun tout complet, ayant un seul et même but, le royaume de Dieu; et chaque événement était un acheminement préliminaire vers ce but et un chaînon dans cet enchaînement du gouvernement de Dieu qui y conduisait. [1:21] Les prophéties particulières étaient impossibles à expliquer, si lâon ne saisissait pas le but de lâensemble â le but révélé des conseils de Dieu dans la gloire de son Christ; car les saints hommes, poussés par le Saint Esprit, avaient proféré ces oracles, un seul et même Esprit dirigeant et coordonnant le tout, pour le développement des voies de Dieu aux yeux de la foi, voies qui se termineraient par lâétablissement de ce royaume, dont la gloire avait paru lors de la transfiguration.
Résumé du chapitre
En somme, dans ce chapitre, nous avons ces trois choses :
1° [1:1-8] La puissance divine pour tout ce qui tient à la vie et à la piété [(1:3)], une déclaration infiniment précieuse, le gage de notre vraie liberté. La puissance divine agit en nous, elle nous donne tout ce qui est nécessaire pour nous rendre capables de marcher dans la vie chrétienne.
2° [1:9-18] Le gouvernement de Dieu en rapport avec la fidélité du croyant, afin quâune entrée large et abondante nous soit accordée dans le royaume éternel [(1:11)], et que nous ne bronchions pas [(1:10)]. Le grand résultat de ce gouvernement sera manifesté dans lâétablissement du royaume, dont les trois apôtres avaient vu la gloire sur la sainte montagne [(1:16)].
3° [1:19-21] Il y avait pour le chrétien quelque chose de meilleur que le royaume, quelque chose à quoi lâapôtre fait allusion seulement, car ce nâétait pas là le sujet spécial des communications qui lui avaient été faites par le Saint Esprit, comme il en était pour lâapôtre Paul, qui nous montre Christ prenant lâAssemblée à Lui-même, point qui nâentre ni dans les promesses, ni dans les prophéties, mais qui fait la joie et lâespérance précieuses et inestimables du chrétien enseigné de Dieu.