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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-17
Plan
3>B. La grande multitude dans le ciel
La grande multitude loue Dieu
Jean contemple une foule innombrable de toute nation qui se tient devant le trône et devant l’Agneau, avec des robes blanches et des palmes, et chante les louanges de Dieu et de l’Agneau (9, 10).
Chant des anges
Les anges, les anciens et les êtres vivants célèbrent la gloire de Dieu (11, 12).
Un des anciens explique la vision à Jean
Un des anciens demande à Jean s’il sait qui sont ceux qu’il voit vêtus de robes blanches. Sur sa réponse négative, il lui déclare que ce sont les rachetés de Christ, qui reviennent de la grande tribulation ; c’est pourquoi ils sont dans une communion permanente avec Dieu, à l’abri de toute souffrance, recevant du Sauveur la vie dans sa plénitude, consolés par Dieu de toutes leurs douleurs (13-17).
On a beaucoup discuté sur les rapports de cette grande multitude avec les cent quarante-quatre mille (versets 1-8).
Les interprètes qui voient dans ces derniers le peuple d’Israël, pensent que la grande multitude est composée des convertis d’entre les païens; ils insistent sur le contraste qu’il y a entre cette foule innombrable de toute nation et le nombre exactement compté des fils d’Israël.
D’autres identifient complètement les cent quarante quatre mille avec la multitude; Jean, dans la première vision (verset 4), « entend » seulement le nombre de ceux qui sont marqués du sceau; dans la seconde vision, il les voit, et ils lui apparaissent comme une foule que personne ne peut compter. Cette identification complète ne nous semble pas ressortir du texte.
Les deux tableaux prophétiques sont distincts et successifs (après cela). Le premier nous place sur la terre (verset 3) et nous montre l’Église militante, telle qu’elle est constituée au moment où vont commencer les malheurs des derniers temps. Le second nous transporte dans le ciel, à la fin des temps, et nous fait voir l’Église triomphante, qui est une grande multitude de toute nation, composée de tous ceux qui reviennent de la Grande tribulation, de tous les rachetés de Christ qui ont « blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau » (verset 14). Les cent quarante-quatre mille en font partie, mais d’autres avec eux, qui ont précédemment subi le martyre (Apocalypse 6:11) ou se sont endormis dans la foi en Jésus-Christ.
La vue de cette multitude renferme pour ceux qui luttent et souffrent ici-bas un double encouragement. C’est d’abord la pensée que ces rachetés forment une foule que personne ne peut compter. Sur la terre, le nombre des vrais disciples de Jésus, à chaque époque, paraît bien faible et insignifiant; réunis dans le ciel, de tous les temps et de tous les lieux ils formeront une multitude innombrable.
C’est ensuite et surtout la peinture de leur félicité : ils se tiennent devant le trône de Dieu et devant l’Agneau, dans une intime et ininterrompue communion avec le Père (verset 15) par le Fils; ils sont revêtus de robes blanches (Apocalypse 3:4-5; Apocalypse 4:4; Apocalypse 6:11), symbole de la justice et de la sainteté parfaites qu’ils possèdent; ils ont des palmes dans leurs mains, insignes de la victoire qu’ils ont remportée.
Cri de reconnaissance et d’adoration, où s’expriment la joie du triomphe et l’humilité qui attribue le salut tout entier à notre Dieu et à l’Agneau.
Comparer sur ce cantique céleste et sur ceux qui le chantent Apocalypse 5:11-13 notes. Tout ce qui aime Dieu forme, pour le louer, une sainte communauté, une seule Église, une seule famille. La création entière a atteint le but de son être, la gloire de Dieu.
En s’appropriant par la foi l’efficace du sacrifice de Christ, dont « le sang purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).
La forme dialoguée donne à l’explication de la vision (versets 13-17) un intérêt dramatique. Comme dans Apocalypse 5:5, c’est l’un des anciens, des représentants de l’Église sauvée (Apocalypse 4:4, note), qui interpelle le voyant, celui-ci répond avec déférence (mon seigneur), en sollicitant indirectement l’interprétation de la prophétie (tu le sais).
La grande tribulation est avant tout, dans la pensée de Jean, celle que Jésus avait prédite pour les derniers temps (Matthieu 24:21 et suivants) et qui se présentera dans la suite de l’Apocalypse comme une persécution générale. Mais l’opposition du monde et les souffrances de toute nature qui nous assaillent ici-bas font que pour tout chrétien, la vie est, à des degrés divers, la grande tribulation.
Il leur fera goûter les délices de sa présence, de sa communion, selon la promesse de l’ancienne Alliance (Lévitique 26:11; Lévitique 26:12; Ézéchiel 37:27) dont l’accomplissement a commencé par l’incarnation du Fils de Dieu (Jean 1:14, 2e note) et s’achèvera dans la gloire du ciel (Apocalypse 21:3).
Comparer Ésaïe 49:10. L’agneau qui est au milieu du trône; cette expression a été expliquée Apocalypse 5:6, 1re note.
Voir Ésaïe 25:8; Apocalypse 21:4.