Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (3)
versets 1-15
2 à 4 Il est bon de louer lâÃternel
Câest une belle chose : agréable à Dieu et salutaire à lâhomme (Néhémie 8:10).
Ta bonté. Ce nâest pas sans intention que la bonté, la grâce est nommée avec le matin, et la fidélité avec les nuits. Lâaurore de chaque jour nâest-elle pas une image, en même temps quâun témoignage, de la bonté de Dieu, et quand la pensée de la fidélité divine se présente-t-elle mieux à lâesprit et au cÅur que durant les nuits, dont elle écarte les dangers ou adoucit la souffrance ?
Lâinstrument à dix cordes : lyre de grandes dimensions (Psaumes 33:2), avant la forme dâun triangle renversé.
5 Ã 7
Que tes Åuvres sont grandes, ô Ãternel !
Car tu me réjouis⦠La louange nâest en réalité que la réponse de lâhomme à un langage divin. Dieu parle à son peuple et le réjouit par ses Åuvres, celles de la création matérielle et surtout, ainsi que cela va être développé, celles de sa miséricorde et de sa justice.
Combien profondes tes pensées ! Elles sont insondables, même pour lâhomme éclairé de Dieu; mais lui, du moins, en entrevoit la profondeur, tandis que lâinsensé (verset 7) ne juge que dâaprès lâapparence et sâarrête à la surface, sans rien soupçonner au-delà .
Lâhomme stupide, hébreu : lâhomme brute; Delitzsch traduit der Thiermensch.
Il nây connaît rien, ne voit pas que ce quâil prend pour prospérité est une voix glissante (Psaumes 73:18), et que ce à quoi il nâattache aucun prix est la condition même de la vie.
8 à 10 Dieu seul haut élevé
Câest ici la strophe centrale du psaume, non seulement par la position quâelle occupe, mais par la pensée quâelle exprime : celle de lâabaissement de toute fausse grandeur en présence de Dieu. Tel sera en effet le dernier mot de lâhistoire.
Câest pour être détruits. Tout concourt souvent au succès des méchants. Il nây a pas là une simple apparence, mais une volonté divine, dâaprès laquelle le mal doit manifester sa vraie nature, pour être ensuite dâautant plus justement et complètement détruit.
Mais toi⦠Les événements mêmes qui ont pour résultat la manifestation, puis la destruction du mal, contribuent en définitive à mettre en pleine lumière la suprême élévation de lâÃternel.
Car voici⦠Ces mots expriment la surprise. Telle est en effet la puissance du mal quâil semble indestructible. Mais le psalmiste constate, et cela par deux fois, comme un événement encore à venir, mais certain, la destruction des ennemis de Dieu.
11 Ã 13 Le peuple de Dieu dans sa force et dans sa joie
Cette élévation de la race sainte est la conséquence immédiate de la ruine des méchants, qui lâont opprimée. Devançant les temps, le psalmiste voit déjà son peuple revêtu dâune force nouvelle.
Ma corne : ma force (Psaumes 75:6, Psaumes 75:11; Psaumes 89:18).
Celle du buffle, plus exactement : de lâoryx; voir Job 39:12, note.
Une huile toute fraîche : symbole à la fois de la grâce divine et de la joie dont elle remplit le cÅur (Psaumes 23:5; Psaumes 45:8).
Mon Åil aime à regarder⦠Autrefois il nâosait pas même envisager en face ses adversaires; maintenant il les voit déjà vaincus. Remarquer, dans ce verset, le contraste entre ce regard du fidèle sûr de la victoire et celui des méchants qui épient leur adversaire.
Comme la palme. Les Arabes appellent cet arbre : lâarbre béni, la sÅur de lâhomme. Sa puissance de production est telle quâil peut donner jusquâà 200 ou même 300 kg de fruits.
Le cèdre : le roi des montagnes de Syrie, résistant aux frimas, comme le palmier à lâardeur du soleil. La prospérité durable du juste fait contraste avec la croissance rapide, mais éphémère du méchant.
14 à 16 Plénitude de vie, à la gloire de Dieu
Plantés⦠Il sâagit ici des fidèles, qui viennent dâêtre comparés aux palmiers du désert et aux cèdres du Liban et qui le sont ici, semble-t-il, aux arbres qui ombrageaient les cours de la maison de lâÃternel. M. Félix Bovet, parlant du sanctuaire mahométan, le Haram, qui occupe actuellement lâemplacement du temple de Jérusalem, sâexprime en ces termes : Le fidèle musulman y passe souvent des journées entières, absorbé dans la contemplation, accroupi à lâombre bienfaisante des grands cyprès, promenant sa vue sur les montagnes et les vallées qui déroulent devant lui leur splendide panorama, et jouissant surtout du bonheur dâêtre là véritablement en terre sainte, sans que lâaspect importun dâun infidèle risque de souiller ses regards. Quand je rencontrais des musulmans se dirigeant vers cet antique sanctuaire des Israélites ou que je les apercevais de loin sur les pelouses du Haram, la vie religieuse des anciens âges, telle que la représente la Bible, se retraçait vivement à moi. Je songeais à la belle image sous laquelle un psalmiste nous représente les justes pareils à ces arbres toujours verts, qui, plantés dans la maison de lâÃternel, fleurissent dans les parvis de notre Dieu (Voyage en Terre Sainte, page 203).
Ils porteront des fruits⦠On pourrait traduire aussi : ils pousseront des jets. Même au moment où leur développement semblerait devoir être arrêté, ils progresseront en vie et en force, et ils ne cesseront de porter des fruits, parce que le sol où ils plongent leurs racines est pénétré de la vie même de Dieu (Psaumes 1:3; Jean 15:5-8).
Pour annoncer⦠Cet admirable déploiement de vie nâest pas, comme la prospérité des méchants, un voile jeté sur la gloire de Dieu; il ne se produit au contraire que pour rendre témoignage à lâinébranlable et parfaite justice de Dieu.
LâÃternel est droit⦠mon Rocher⦠point en Lui dâiniquité : autant dâexpressions empruntées au cantique de Moïse, Deutéronome 32:4. Au terme de son histoire, Israël proclamera ce quâannonçait déjà Moïse à ses pères, à peine sortis dâÃgypte.