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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (3)
versets 1-8
Introduction
Le titre d’assemblée de Dieu est donné parfois au peuple entier (Nombres 27:17; Psaumes 74:2). Ici, cette expression désigne le Conseil des juges, ainsi que l’indiquent la seconde partie du verset et le sens général du psaume. Le regard du voyant discerne au sein du tribunal d’Israël Celui qui trône, invisible, au-dessus de tout tribunal, mais dont la présence échappe aux juges iniques.
2 à 4
S’adressant aux hommes auxquels il a confié une si grande charge, le juge suprême leur reproche leurs sentences iniques et les somme de rendre la justice, sans distinction de personnes.
Un jeu d’instruments exprime l’indignation divine provoquée par ces prévarications.
Faites droit au petit, à l’homme sans protection et sans moyens de défense. C’est là le devoir élémentaire si souvent prescrit par la loi et rappelé par les prophètes (Exode 22:21-22; Ésaïe 1:17; Ésaïe 3:14-15).
5 à 7 La sommation n’est pas entendue
Il ne reste au Juge, après avoir constaté l’aveuglement de ses indignes serviteurs, qu’à prononcer à leur égard une sentence de condamnation.
Ils n’ont ni connaissance… Ce n’est plus aux juges que Dieu s’adresse ici, c’est d’eux qu’il parle : il constate qu’ils sont volontairement inintelligents et aveugles, d’où il résulte que le droit, l’équité, la confiance réciproque, tous les fondements sur lesquels repose le monde, moral et sans lesquels le monde physique lui-même n’a pas de raison d’être, sont ébranlés (comparez Psaumes 11:3). Comment les auteurs d’un tel ébranlement pourraient. ils se flatter de subsister ?
Vous êtes des dieux. Se retournant vers eux, Dieu reconnaît qu’en leur déléguant son propre pouvoir, il les a élevés jusqu’à lui mais il leur déclare que, juges aujourd’hui, ils seront jugés demain. Jésus s’est servi de cette parole, pour repousser l’accusation de blasphème que les Juifs dirigeaient contre lui (Jean 10:34-37). Si en effet l’Écriture appelle dieux des hommes qui, loin de venir d’en-haut, ont été appelés du milieu de leurs semblables à une charge divine (auxquels la Parole de Dieu a été adressée); si, pourrions-nous ajouter, elle donne ce titre à des hommes qui, par leur conduite, le méritent si peu, comment y aurait-il blasphème à appeler Fils de Dieu celui que le Père a sanctifié (mis à part, et cela dans une sphère supérieure au monde), puis envoyé dans le monde, et dont toutes les œuvres portent comme la signature du Père ?
Vous mourrez comme des hommes. Dieu, de qui seul ils tiennent leur dignité, les abandonnera au sort commun de l’homme tiré de la terre (adam; voir Psaumes 80:18, note).
Comme tout autre chef : comme un de ces potentats si nombreux, que l’on a vu tomber misérablement.
Conclusion. À la sentence divine, le psalmiste ajoute son Amen, en demandant que cette sentence s’exécute promptement.
C’est toi qui dois avoir…, littéralement : C’est toi qui hériteras de toutes les nations. Le futur indique ici que l’état de droit doit devenir l’état de fait. La sentence prononcée dans le psaume contre les juges iniques d’Israël a un caractère universel; le psalmiste sait qu’après avoir jugé son peuple, Dieu jugera toute la terre.