Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Whole Bible (3)
versets 1-13
2 à 5 Le Dieu qui exauce, qui pardonne et bénit
Monte en silence, plus littéralement : Vers toi monte le silence comme une louange. Il sâagit du silence religieux dâune âme ou de tout un peuple qui, dans une adoration muette, élève vers Dieu un regard de confiance et dâamour. Dans ces moments dâadoration, le croyant forme des vÅux que Dieu exauce, et il revient plus tard sâacquitter des engagements contractés (verset 2).
Toute chair. Le terme de chair désigne lâhomme dans son état de faiblesse et de dépendance. Comparez Jean 1:14. La portée universaliste de cette parole est propre à nous surprendre; mais câest un des caractères distinctifs de ce psaume dâaffirmer le lien qui existe entre le vrai Dieu et tous les êtres quâil a créés.
Les iniquités semblaient devoir rompre cette relation du croyant avec son Dieu. Mais Dieu sâest chargé lui-même dâen opérer la propitiation. Le psalmiste pense sans doute ici aux sacrifices que Dieu a institués en Israël et qui révèlent ses intentions miséricordieuses envers le pécheur.
Celui que tu choisis : le peuple de Dieu dans son ensemble, élu au milieu de toute chair (verset 3), puis, au sein de ce peuple même, les hommes que Dieu par un libre choix, attire particulièrement à lui (Psaume 15).
6 à 9 Le Dieu qui protège et délivre
Tu nous réponds, à nous, que tu as élus. Les réponses divines sont des actes, souvent terribles, mais toujours selon sa justice.
Les extrémités de la terre⦠On a beau habiter les contrées les plus reculées, au-delà des mers ou dans les îles les plus éloignées, rien nâempêche Dieu de secourir et de délivrer.
Ce qui le prouve, câest le fait que les montagnes elles-mêmes ne subsistent que par sa force.
Cette mention des montagnes, qui restent inébranlables sous le choc des vagues, fournit au psalmiste une image frappante de la sécurité que Dieu procure à son peuple, au milieu des nations soulevées contre lui. Non seulement ce peuple résiste à tous les assauts, mais lâagitation même de la mer, comme celle des peuples, cesse au commandement de Dieu. Comparez Marc 4:39. Lâanalogie entre les peuples soulevés et la mer agitée revient fréquemment dans la prophétie (Ãsaïe 17:12-13; Daniel 7:3; Apocalypse 13:1).
Les lieux dâoù sortent lâaubeâ¦, littéralement : les lieux de sortie du matin et du soir, ceux où la lumière sort des ténèbres ou y rentre. Ici, comme au verset 6, les contrées, personnifiées, représentent les populations qui les habitent.
10 Ã 14 Le Dieu qui couvre la terre de richesses
Des extrémités du monde, le regard du psalmiste revient aux campagnes de Canaan, qui, elles aussi, témoignent à leur manière de la puissance et de la bonté de Dieu.
Tu visites la terre. Au moment où parle le psalmiste, les diverses cultures sont en plein développement (versets 13 et 14), grâce aux pluies du printemps qui ont été abondantes. Ces pluies, desquelles dépend en Canaan le produit de lâannée entière, ont été, après la saison morte, comme une visitation miséricordieuse de Dieu. Comparez Deutéronome 11:11-15.
Le ruisseau de Dieu : la source céleste dâoù émane la pluie.
Tu fais pousser le froment
Aplanissant ses rayons. Les inégalités du terrain, labouré par la charrue, ont disparu sous lâabondance de la pluie.
Tu couronnes lâannée de tes biens, plus littéralement : de ta bonté. Les moissons qui mûrissent apparaissent ici comme une couronne dont Dieu orne sa création et par laquelle il nous donne un signe visible de sa bonté.
Sur les traces de ton char. Partout où Dieu a passé, on voit surgir lâabondance, même sur les coteaux habituellement arides du désert.
Elles en triomphent. La riche végétation qui vient dâêtre comparée à un vêtement de joie, est représentée ici comme un langage et même comme un chant par lequel la vie répandue dans la nature célèbre son triomphe. Si toute la création soupire (Romains 8:19-22), elle fait entendre pourtant aussi un hymne de louange.