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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (4)
versets 1-40
1 à 11 Ne t’irrite pas contre le méchant
Ne t’irrite pas… L’irritation semble justifiée en cas pareil, parce qu’on la confond facilement avec l’indignation que doit provoquer le mal. Mais il s’y mêle souvent un sentiment personnel de jalousie, qui la rend coupable, et qui d’ailleurs détourne le fidèle du simple accomplissement de son devoir (verset 3). Ce verset a passé tel quel dans Proverbes 24:19. Comparez Proverbes 23:17; Proverbes 3:31.
Habite le pays. On pourrait traduire aussi : habite la terre, cette terre d’Israël, la seule où le psalmiste se sente à sa place, puisque toutes les autres terres sont consacrées à des dieux étrangers (Psaumes 36:12; 1 Samuel 26:19).
L’irritation ou le découragement pouvaient pousser plus d’un Israélite pieux à chercher le succès ailleurs que dans son pays. David rappelle que le vrai refuge du croyant est la fidélité de l’Éternel, dont il faut savoir discerner et rechercher avec ardeur les preuves nombreuses (repais-toi). Trouvant ainsi en Dieu sa joie (Psaumes 16:5), il obtiendra, comme par surcroît, les demandes de son cœur (verset 4).
Remets ta voie, littéralement : roule ta voie, soumets à Dieu tes démarches, ta manière d’agir, au milieu des difficultés parmi lesquelles tu as à cheminer; fais-le avec cette pleine confiance qui est de l’obéissance (Psaumes 22:9).
Il agira, en justifiant les siens (verset 6) et en retranchant tes méchants (verset 9). Dieu n’est inactif que là où la foi manque et où l’action humaine prétend se substituer à la sienne (Psaumes 22:32; Psaumes 52:11, etc.).
Il manifestera ta justice. Le succès des méchants semble être en lui-même la condamnation de la manière de faire de ceux qui craignent Dieu. Tôt, ou tard, au sein de l’obscurcissement des notions morales, apparaîtra, comme un rayon de lumière, la justification de ceux qui aiment Dieu.
Garde le silence : le silence du recueillement et de la confiance en Dieu, qui préserve des paroles ou des démarches inconsidérées.
9 à 14 Dieu lui-même parlera par des faits
Les débonnaires. Voir Psaumes 18:28, note.
Hériteront la terre. Comparez Matthieu 5:8.
Ils jouiront d’une paix… : paix intérieure avant tout, venant de l’approbation de Dieu, mais accompagnée souvent aussi du repos extérieur et du bien-être après l’épreuve.
12 à 15 Laisse le méchant s’irriter
Autant le juste reste calme en Dieu, autant le méchant, irrité de ce calme même, s’agite contre lui. Mais il va périr.
Le Seigneur se rit… Les menaces d’un être faible sont ridicules. Elles le sont d’autant plus, dans ce cas-ci, que le méchant touche à sa dernière heure et que le train de guerre avec lequel il mène si grand bruit sera la cause de sa perte. Comparez Psaumes 2:4.
Leur épée entrera dans leur propre cœur. Comparez 1 Samuel 31:4; Psaumes 7:16.
16 à 26 Le peu dont jouit le juste et l’opulence du méchant
L’opulence, littéralement : le train, le bruit, les richesses dont on fait étalage.
Leur héritage subsistera… Il est question de l’héritage qui se transmettait de père en fils en Israël et qui ne devait pas être aliéné. Comme exemple de l’accomplissement littéral de cette parole, voir 2 Rois 8:1-6. Comme tout ce qui appartient à l’ancienne alliance, cette promesse n’est encore que l’ombre des biens éternels promis au chrétien.
L’éclat des prairies. Le mot hébreu car signifie à la fois agneau et pâturage. Si l’on adopte le premier de ces sens, on traduira : ils s’évanouiront en fumée, comme la graisse des agneaux (ce qu’il y a de plus précieux chez les agneaux), lorsqu’on les consume sur l’autel. Le sens que nous avons adopté nous paraît plus naturel. La fumée est mentionnée, dans ce cas, comme simple image, à moins qu’il n’y ait allusion à l’usage d’employer l’herbe comme combustible (Matthieu 6:30).
Le méchant emprunte… Déchu de sa prospérité d’autrefois, il est réduit à des expédients qui ne font que rendre sa position plus triste et sa culpabilité plus grande. Le juste, au contraire, autrefois méprisé (versets 1 à 11), a le pouvoir et la volonté de faire du bien.
Les pas de l’homme de bien, hébreu, de l’homme fort, au sens moral du mot. La dure école par laquelle le juste a passé lui a donné la virilité morale qui est agréable à Dieu.
S’il tombe… Tout l’ensemble du passage fait penser à des revers matériels. Le juste peut être abattu, mais non perdu (2 Corinthiens 4:9). D’une manière indirecte, cette vérité peut être appliquée aussi aux imprudences morales qui provoquent des chutes momentanées.
Abandonné. Il peut le paraître (Psaumes 10:1; Psaumes 22:2). Mais le psalmiste parle d’un état d’abandon réel et prolongé.
27 à 40 Le psalmiste revient à son point de départ
Aux justes qui sont encore dans la lutte, il conseille de s’armer de la certitude que les méchants seront retranchés et que l’Éternel a soin de ceux qui s’attendent à lui.
Dans le pays. Ces mots ne font pas partie du texte, mais ils sont dans la pensée du psalmiste; les expressions : habiter le pays (verset 3), posséder le pays (verset 9), hériter la terre (verset 11), etc., reviennent comme un refrain tout le long du psaume.
Quand il sera jugé. C’est d’un tribunal humain qu’il est ici question; mais le jugement de l’Éternel est au-dessus de celui des juges, et sa sentence prévaut tôt ou tard sur toute autre.
Croissant dans le sol… Nous rendons par cette périphrase l’adjectif hébreu qui signifie : indigène; il s’agit d’un arbre qui n’a jamais été transplanté et dont, par conséquent, le développement n’a été nullement entravé. Le psalmiste a en vue un homme puissant, capable, à vues humaines, d’exécuter tous ses projets.
Il y aura postérité pour l’homme de paix. On a traduit aussi : La fin d’un tel homme est la paix. Mais on efface ainsi le contraste entre les versets 37 et 38. La postérité du juste subsiste; celle des méchants est retranchée. Nous retrouvons ici ce point de vue des hommes de l’ancienne alliance, qui ne peut plus être au même degré le nôtre, et d’après lequel les récompenses et les châtiments divins sont toujours dispensés ici-bas. Si le juste a des maux en grand nombre, et si le méchant n’a pas à souffrir en proportion de son injustice, c’est dans leur postérité que l’un et l’autre moissonneront ce qu’ils ont semé. Il y a là un élément de vérité, que la science, en établissant les lois de l’hérédité, confirme à sa manière. Cependant le livre de Job nous montre que cette solution du problème ne satisfaisait pas complètement les esprits. La venue du Sauveur, en mettant en lumière la valeur infinie de chaque existence individuelle et en soulevant le voile qui recouvre les destinées de l’homme après la mort, a éclairé tout ce domaine des rétributions à venir d’une clarté supérieure. Telle dispensation, qui autrefois aurait été envisagée comme un châtiment, n’est plus qu’une épreuve, et d’autre part les bénédictions, comme les jugements, qui se produisent pendant l’existence terrestre, ne sont que les arrhes des trésors d’amour ou de colère qui doivent être révélés plus tard. Voir l’introduction aux Hagiographes.