Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Whole Bible (3)
versets 1-12
1 Ã 3 Les rebelles
Pourquoi ? Les pourquoi de Dieu sont redoutables; ils portent sur quelque chose de ténébreux (Genèse 4:6).
Les nations. Lâhébreu Gojim désigne toujours les païens, en opposition au peuple de Dieu.
Vains complots, littéralement : ils méditent la vanité, des choses qui nâont pas de raison dâêtre. Ce mot explique le pourquoi indigné du commencement.
Les rois de la terre. Dans Actes 4:25-27 ce passage est appliqué à la coalition dâHérode et de Pilate, des Juifs et des païens contre la personne de Jésus-Christ; mais il sâapplique en même temps à la longue liste des persécuteurs du peuple de Dieu, sous les deux alliances, et à la grande révolte finale que les prophéties annoncent.
Son Oint : traduction française du mot hébreu Maschiach, Messie, dont le nom de Christ (Christos) est la traduction grecque. Lâonction dâhuile représentait la communication des forces divines dont les rois dâIsraël devaient être revêtus, pour remplir leur mandat au nom de lâÃternel. Jésus, le véritable Oint, le Messie, a possédé la plénitude des dons figurés par cette onction. Dieu lâa oint du Saint-Esprit et de force (Actes 10:38).
4 à 6 Lâattitude de lâÃternel
Rien de plus grand que ces traits brefs et rapides, où sont dépeints le calme de lâÃternel (assis dans les cieux), en face de lâagitation des peuples, sa raillerie en face de leurs prétentions, son indignation en face de leur péché. Le tout aboutit à une déclaration qui épouvante les révoltés.
Il se ritâ¦
Lâironie divine se manifeste souvent par les résultats pitoyables auxquels aboutissent les combinaisons orgueilleuses de ses adversaires.
La traduction ne peut quâaffaiblir considérablement ce verset, dont presque tous les mots, en hébreu, se terminent par le même son grave et menaçant.
Puis, littéralement : alors, quand le temps de la patience a assez duré.
Et moi⦠Ce mot, par lequel lâÃternel rappelle tout-à -coup sa présence et ses droits à ceux qui comptent sans lui, fait penser à la manière soudaine en laquelle il est souvent intervenu dans lâhistoire, lorsque, par exemple, il regarda les Ãgyptiens , (Exode 14:24), et surtout lorsque le Seigneur sortit du tombeau (Matthieu 28:2). Câest une intervention semblable qui mettra fin à la révolte des derniers temps.
7 à 9 LâÃternel ne sâattarde pas à parler aux méchants
Câest son Oint lui-même qui révèle le décret en vertu duquel il règne.
Tu es mon Fils. Le titre de fils avait été donné dès lâorigine à Israël dans son ensemble (Exode 4:22). Plus tard, le prophète Nathan, annonçant à David les bénédictions promises à sa descendance, sâexprime au nom de lâÃternel en ces termes : Je lui serai père et il me sera fils (2 Samuel 7:14). Ainsi le titre de noblesse accordé à Israël sâapplique maintenant plus spécialement à une famille, mais sans se rapporter encore à un individu. En effet, nous ne voyons pas David ou tel de ses descendants se donner à lui-même personnellement le nom de fils de lâÃternel. De lâoracle de Nathan à la déclaration de notre psaume il y a un grand pas. Ici, en effet, câest un homme spécial quâa en vue le psalmiste et quâil désigne avec une insistance particulière par ces mots : Toi, tu es mon Fils; moi-même, je tâai engendré. Lâauteur du psaume contemple un roi auquel aboutit la bénédiction promise à toute la race.
Je tâai engendré aujourdâhui. Les anciens interprètes chrétiens ont vu dans cette parole lâexpression et comme la révélation de lâunité dâessence existant dès lâéternité entre le Père et le Fils. Le texte de notre psaume ne nous autorise pas à aller jusque là . Le roi dont il est question est élevé par un décret rendu à un moment donné (aujourdâhui) au rang de Fils de lâÃternel. Câest bien ainsi que lâa compris saint Paul, puisquâil applique ce terme dâaujourdâhui au jour de la résurrection du Seigneur (Actes 13:33; comparez Romains 1:4). Aux yeux de lâapôtre sans doute celui qui a été lâobjet dâune telle élévation était par son origine même Fils de Dieu (Colossiens 1:16; Philippiens 2:6-9). Mais par sa résurrection il a été remis en possession des attributs conformes à sa personne divine auxquels il avait renoncé pour accomplir sa mission terrestre (Jean 17:5). Notre psaume ne touche pas à ce mystère; il ne nous en fait pas moins constater un progrès important dans lâintuition prophétique. Le mot : Je tâai engendré, désigne lâacte de grâce par lequel lâÃternel élève à lui son Ãlu, en lui donnant la position de Fils.
La royauté universelle est lâapanage dû à celui qui seul peut sâappeler Fils de Dieu, et toute révolte aboutira à la ruine des rebelles.
Un sceptre de fer brisant un vase de potier : image de la toute-puissance divine réduisant à néant la faiblesse humaine quand elle ne veut pas se soumettre. Comparez 1 Thessaloniciens 2:16; Apocalypse 2:27; Apocalypse 6:1-17. La ruine de Jérusalem a été une effrayante illustration de cette menace divine. Si Dieu a ainsi traité son peuple. que sera-t-il fait aux païens rebelles ?
10 à 12 Avertissement adressé par le psalmiste aux rebelles
Servez lâÃternel. Honorer lâÃternel et honorer son Oint sont une seule et même chose. Comparez Jean 5:23.
Réjouissez-vous : rendez hommage à votre roi par des acclamations. Comparez 1 Rois 1:39-40. Ce qui, de la part de rois païens vis-à -vis dâun monarque israélite, nâeût été quâun hommage extérieur, devient esprit et vérité pour lââme rebelle qui se convertit à son Sauveur; la joie, mêlée de crainte, pénètre sa vie tout entière (Philippiens 2:12; Philippiens 3:1).
Embrassez le Fils. On embrasse en Orient la main des monarques ou le bord de leur vêtement. Le baiser était un signe de soumission, parfois même dâadoration (1 Rois 19:18; Osée 13:2; comparez Job 31:27).
On a contesté la traduction : embrassez le Fils, par la raison que le mot bar, dans le sens de fils, est étranger à lâhébreu ordinaire et appartient plutôt à lâaraméen. Mais lâemploi de cet idiome est naturel dans ce passage, si lâauteur, faisant allusion aux circonstances de son temps, sâadresse à des rois étrangers, surtout aux chefs araméens des alentours. Comparez Jérémie 10:11, où le prophète met dans la bouche des Israélites captifs, en termes chaldéens, lâavertissement quâils doivent adresser aux païens qui les environnent. On trouve dâailleurs le mot bar employé Proverbes 31:2. Enfin des raisons dâeuphonie empêchaient dâemployer ici le mot usuel de ben : fils, qui ressemble trop à celui de pen : de peur que, qui suit immédiatement. Les traductions différentes que lâon a proposées donnent un sens peu satisfaisant, même banal, qui contraste avec la grandeur de tout le poème (armez-vous de loyauté, embrassez le pur, servez purement).
Heureux⦠Lumineuse perspective, au milieu de sombres nuages. Mais jusque dans cette promesse on entend gronder encore la menace (se réfugient ! â¦).
Le psaume 2 peut être comparé au portique grandiose qui ouvre le palais dâun roi. Dès lâentrée du livre des Psaumes nous nous trouvons en face, dâune grande prophétie messianique. LâÃglise ne sâest pas trompée, lorsquâelle a reconnu son Seigneur et son Sauveur en la personne de ce roi que tâÃternel lui-même appelle son Fils. Dâailleurs, soit dans son ensemble, soit dans ses détails, le psaume sâapplique beaucoup plus aisément à la personne du Christ quâà nâimporte quel roi dâIsraël. Il est lâOint de lâÃternel dans le plein sens du mot. Le fait même quâIsraël attend encore son Messie prouve quâà ses yeux tous ses rois, y compris David, nâont reçu lâonction divine que dâune manière imparfaite et symbolique. Nous avons vu que le titre de fils, donné dâune manière générale par lâÃternel à la postérité de David, lors de la déclaration faite par Nathan, nâa été appliqué dans la suite, avec la plénitude du sens quâil renferme, à aucun roi dâIsraël. De plus, lequel de ces rois a pu aspirer à recevoir toutes les nations en héritage et à étendre son règne jusquâaux extrémités de la terre ? Enfin le sujet même du psaume, la révolte générale des nations, ne trouve place ni dans lâhistoire de David, ni dans celle de ses successeurs. David a vu se former contre lui de redoutables coalitions (2 Samuel 8:1-18), il a vu certains peuples quâil venait de soumettre chercher à secouer le joug en sâalliant à dâautres peuples indépendants (2 Samuel 10:1-19). Mais le Psaume 2 nous montre les nations et les rois de la terre dans leur ensemble soumis à lâOint de lâÃternel et cherchant à secouer son joug. Le seul événement qui corresponde à cette conception est lâapostasie générale de la chrétienté quâannoncent, à la suite de notre psaume, les prophéties du Nouveau Testament et que nous voyons se préparer de nos jours. Il est donc inutile de chercher dans quelques troubles momentanés de petits peuples de lâOrient lâexplication du tableau grandiose que déploie devant nous le Psaume 2. Ce nâest rien moins que la question de lâempire du monde qui est dâavance résolue ici conformément aux décrets éternels de Celui pour qui lâavenir nâa point de voiles et qui préside aux destinées des peuples.
Le point de vue que nous développons ici nâest pas seulement celui de quelques théologiens. Il a toujours été celui du peuple de lâÃglise. Même aux yeux des anciens commentateurs juifs, le héros du psaume nâétait ni David, ni lâun de ses successeurs, mais le Messie attendu : lâopinion des rabbins ne sâest modifiée que par suite de leur controverse avec les chrétiens. à lâépoque où apparut Jésus, les deux noms sous lesquels tant, ses ennemis que ses disciples désignaient le Christ attendu, étaient ceux de Messie et de Fils de Dieu, empruntés tous deux au Psaume 2 (Jean 1:34; Matthieu 26:63). Les nations nombreuses de notre psaume dans le Nouveau Testament (Actes 4:25-27; 13-33; Hébreux 1:5; Hébreux 5:5; Apocalypse 2:27; Apocalypse 12:5; Apocalypse 19:15-21) nous montrent à quel point, les premiers chrétiens y retrouvaient lâhistoire de leur roi, les haines amassées contre lui, son élévation à la droite de Dieu, sa victoire finale. Quâaujourdâhui encore, au milieu du soulèvement dâune partie de lâhumanité contre le Christ et contre Dieu lui-même, lâÃglise prenne courage et contemple par lâÅil du psalmiste la gloire de son Sauveur et la destruction certaine de tout ce qui sâoppose à son règne !
Quelle date peut-on assigner à ce psaume? Comme pour mieux reporter nos regards sur Celui qui est la source de toute inspiration prophétique, il se présente à nous à titre anonyme. Sâil est cité (Actes 4:25) comme venant de David, câest parce que, dans la primitive Ãglise, comme de nos jours, le souvenir du grand chancre dâIsraël restait attaché à toute la collection des Psaumes. Au reste lâépoque de David est bien celle qui nous semble offrir le plus dâanalogie avec le contenu même de cette prophétie. Si câest faire fausse route que de voir dans le psaume le récit historique dâévénements politiques de ce temps-là , si la personne même de David, ses guerres et ses victoires, sont bien inférieures au tableau que nous venons dâadmirer, il y a eu là pourtant de quoi fournir au psalmiste le point de départ et comme le premier plan de la vision à laquelle il nous fait assister. Les principaux éléments de la prophétie sont là , esquissés, pour ainsi dire, quoique en des proportions bien réduites : lâonction, lâélévation à la royauté, procédant directement de lâÃternel, la promesse de Nathan, les coalitions, les révoltes de peuples et de rois. De tout cela lâesprit prophétique a su dégager, dans sa netteté et sa grandeur, la pensée éternelle de Dieu à lâégard de son Fils, oint pour régner en son nom.