Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (3)
versets 1-24
1 Ã 6 Dieu voit tout
Tu⦠mâas connu, littéralement : Tu mâas sondé et tu as connu. Rien nâa échappé à ta connaissance. Ce premier verset nâa quâune ligne; il résume la donnée du psaume, comme le font aussi les premiers versets des Psaumes 23, 87, 90.
Que je sois assis ou debout : expressions désignant lâactivité humaine sous ses diverses formes. Le psalmiste ne veut pas dire : Tu connais si je me lève⦠mais bien plutôt : Tu sais ce quâalors je dis, fais et pense, tout ce qui se passe en moi.
De loin : sans avoir besoin dâune enquête minutieuse. Comparez Psaumes 138:6.
Tu mâenserres. Comment lâhomme échapperait-il à la connaissance de Dieu, quand de toutes parts il se trouve enveloppé de sa présence ? Le psalmiste passe ainsi insensiblement de lâidée de la toute-science à celle de la toute-présence divine, quâil développera dans la strophe suivante.
Je ne puis y atteindre. Toutes les perfections de Dieu, quand lâhomme les envisage en face, sont au-dessus de sa compréhension.
7 à 12 Dieu est présent partout
Le psalmiste se met ici à la place dâun homme qui chercherait à fuir Dieu. Même à supposer que cet homme pût faire lâimpossible, monter aux cieux, sâenvoler au bout du monde, sâenvelopper de ténèbres, il nâéchapperait pas à lâÃternel. Lâexemple de Jonas, sâenfuyant loin de la face de lâÃternel (Jonas 1:3), se présente ici de lui-même à lâesprit.
Loin de ton Esprit. Le psalmiste pense à cet Esprit créateur, qui anime et pénètre toutes les Åuvres de Dieu (Genèse 1:2; Psaumes 33:6; Psaumes 104:30). Lâexpression parallèle : loin de ta face, empêche de prendre le terme dâesprit dans le sens vague dâune force divine quelconque; câest bien de la personne même de Dieu quâil sâagit.
Si je me couche au sépulcre, littéralement : Si je fais du Schéol ma couche. Un tel lieu de repos semble le lieu de lâoubli par excellence; vain espoir ! Le terme voilà exprime la surprise.
Lâaube du jourâ¦, lâextrémité de la mer : lâextrême Orient et lâextrême Occident; nouveau contraste, faisant suite à celui du ciel et du Schéol. Lâimage poétique des ailes de lâaube du jour fait penser à la puissance et à la rapidité avec lesquelles le soleil semble parcourir lâespace immense qui sépare ces deux points extrêmes. Si jâavais cette puissance et cette rapidité, il ne sâen trouverait pas moins que, dans ma fuite, câest celui-là même que je chercherais à fuir qui me conduirait et lui qui, à mon arrivée, me saisirait.
Les ténèbres⦠Nouvelle et dernière ressource imaginée par celui qui veut fuir Dieu.
Quâil nây ait que ténèbresâ¦, que la clarté se change en nuit : deux propositions parallèles aboutissant toutes deux à la déclaration contraire du verset 12 : Les ténèbres mêmes ne sont plus ténèbres devant toi. La traduction ordinaire : Si je dis : Quâil nây ait que ténèbres autour de moi, la nuit même devient lumière, établit une opposition entre les deux parties du verset 11 lui-même; mais alors le verset 12 nâest plus quâune répétition oiseuse de la dernière ligne du verset 11.
Ténèbres ou lumière ne sont quâun pour Dieu, qui, étant lui-même lumière, nâa pas besoin dâune clarté extérieure.
13 Ã 18
Non seulement Dieu voit tout, puisquâil est présent partout; mais câest lui qui a fait lâhomme lui-même et qui connaît tous les secrets de sa nature.
Mes reins : le siège de la force qui permet à lâhomme de se tenir debout, et, au point de vue moral, le siège dâinstincts irréfléchis et inconscients, tandis que le cÅur est lâorgane de lâactivité consciente et libre (Psaumes 7:10; Psaumes 16:7, notes). Le cÅur et les reins désignent ensemble la vie intime de lâhomme. Ce qui, dans cette vie intime, est, pour lâhomme lui-même, obscur et impénétrable, nâéchappe pas au regard de Dieu.
Qui mâas tissé⦠Lâentrelacement des os, des chairs, des veines, des nerfs est comparé à un admirable tissu (Job 10:10-11).
Mes os, proprement : ma force, ce qui donne au corps sa consistance, ce qui en fait un corps.
Tissé. Le terme hébreu nâest plus le même quâau verset 13; il désigne plutôt ici la variété, la bigarrure du tissu, sous le rapport des formes et des couleurs.
Dans les lieux profonds de la terre : expression employée ici poétiquement, pour désigner, par comparaison, le sein maternel, où sâélabore mystérieusement la vie humaine, comme jadis sâélabora, dans le sein de la terre elle-même, la vie organique dâoù procède notre race. La même analogie est indiquée Job 1:21.
Quand jâétais là en germe⦠Toute lâexistence humaine est là devant Dieu dès le commencement; et pourtant cette prescience nâanéantit ni la liberté de lâhomme, ni sa responsabilité, auxquelles le psalmiste fait allusion dans les versets 19 à 24.
Que tes pensées sont précieuses⦠Lors même que le psalmiste touche ici aux plus grands problèmes qui puissent se poser devant lâintelligence humaine, il ne sâarrête pas à faire de la spéculation philosophique. Restant sur le terrain pratique, il adore et rend grâces. Tous ces jours de sa vie, dans lesquels apparaît à ses yeux un plan divin, lui révèlent les pensées miséricordieuses de Dieu envers lui, et ces pensées sont si nombreuses quâil ne peut les compter.
Quand je mâéveille⦠Chaque jour nouveau recommence à dérouler devant lui de nouvelles pensées divines; à son réveil, il constate quâil est encore avec Dieu, vivant de sa bonté, sous sa protection et sa direction (Psaumes 73:23).
19 Ã 24 Les ennemis de Dieu
Si tu faisais mourir⦠Comme au terme des psaumes 19 et 104 (Psaumes 19:13-14; Psaumes 104:35), le psalmiste, après avoir contemplé avec adoration les perfections divines, arrête son regard avec étonnement et horreur sur la grande tache qui dépare lâÅuvre divine, la présence du mal et des méchants. Cette tache, qui est une injure perpétuelle adressée à un Dieu si grand et si bon, doit disparaître.
Hommes de sang (Psaumes 5:7; Psaumes 26:9, etc.). Nous dirions : hommes violents. Lâégoïsme, qui pousse à lâinjustice et au crime, est le premier aspect sous lequel se présente au psalmiste la méchanceté humaine.
Ils se servent de ton nom⦠: dans les serments quâils prêtent et dans les cultes quâils célèbrent, afin de justifier leurs crimes mêmes.
Ne haïrais-je pasâ¦? Il est facile de comprendre que de telles paroles ne sont dictées par aucun autre sentiment que lâindignation provoquée par le mal. Seulement le psalmiste ne distingue pas le mal de ceux qui le commettent.
Sonde-moi⦠Lâindignation que vient dâexprimer le psalmiste nâest pas, comme pour le pharisien (Luc 18:11-12), un manteau quâil cherche à jeter sur son propre péché. Au contraire, dans la crainte quâil éprouve dâêtre sans le savoir sur une voie mauvaise, il demande à Dieu avec insistance de le pénétrer de part en part de son regard, pour le délivrer du mal qui pourrait se trouver en lui et le conduire sur la voie du bien, qui est celle de lâéternité.