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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-18
Sittim : les acacias, ou Abel-Sittim : la prairie des acacias, dâaprès Nombres 33:49. Ce dernier passage montre que cet endroit était lâune des extrémités du campement; câétait donc lâun des points où la rencontre avec les voisins était la plus fréquente.
Les filles de Moab. Moab était le peuple le plus rapproché; mais nous avons vu Nombres 22:4, combien les Madianites habitant cette contrée étaient intéressés aussi à la ruine dâIsraël. Nombres 33:49 prouve même que câétait dâeux que partait le complot de sorte que lâon ne doit pas sâétonner de voir, verset 6, une fille madianite prendre part à son exécution.
Elles invitèrent⦠Lâimpureté faisait partie des cultes idolâtres, très particulièrement chez les peuples orientaux.
Leur dieu : Baal-Péor, une divinité dont la représentation était on ne peut plus indécente. Les sacrifices offerts en son honneur étaient suivis de banquets profanes et de pratiques obscènes.
Baal-Péor. Baal : Seigneur, est le nom du dieu suprême (probablement le soleil) adoré chez tous les peuples cananéens, les Ammonites lâappelaient Moloch : roi; les Moabites, Camos : le dominateur, quand ils lâadoraient en qualité de dieu de la guerre.
Péor : épithète de sens inconnu. Ce nom désignait aussi la ville consacrée à ce dieu (Beth-Péor Deutéronome 3:29, à huit kilomètres à lâest de la plaine du Jourdain où campait Israël) et encore la montagne sur laquelle son sanctuaire était élevé (Rosch-happeor, Nombres 23:28).
Sâattacha à : le terme hébreu a quelque chose dâignoble; il désigne la participation aux orgies commises en lâhonneur du dieu. Cet acte dâidolâtrie, sans exemple dans le récit du voyage des Israélites au désert, était dâautant plus coupable quâil était commis par la nouvelle génération au moment où elle allait entrer dans la Terre promise. Aussi a-t-il laissé une trace profonde dans la mémoire du peuple (Josué 22:17; Osée 9:10; Psaumes 106:28).
Et la colère de lâÃternel sâenflamma . Les parallèles Nombres 11:33; Nombres 14:37; Nombres 16:22; Nombres 16:46, montrent quâil ne sâagit pas seulement dâun mouvement intérieur en Dieu, mais dâune colère manifestée par un phénomène sensible, qui nâa pu être que la plaie mortelle dont il est parlé versets 8 et 9.
Prends : réunis-les pour tâassister dans lâexécution qui doit avoir lieu.
Pends les [coupables]. Il semble au premier coup dâÅil que le pronom les ne puisse désigner que les chefs du peuple; mais le verbe prendre au commencement du verset ne convient pas à ce sens et montre que ceux-ci sont des aides que Dieu donne à Moïse (verset 5). Le mot les se rapporte donc à lâexpression le peuple (verset 1) et désigne ceux du peuple qui sâétaient rendus coupables.
Le verbe traduit par pendre signifie probablement démembrer, disloquer (Genèse 32:25; 2 Samuel 21:6; 2 Samuel 21:9; 2 Samuel 21:13). On a traduit crucifier, empaler; mais ces supplices nâétaient pas en usage chez les Juifs; il ne sâagit pas non plus de les pendre vivants; car le verset 5 montre que les coupables devaient être tués (par le glaive) avant dâêtre pendus et exposés (Deutéronome 21:22-23).
à la face du soleil : en un lieu découvert et en plein jour, afin que tout le peuple fût témoin de ce châtiment exemplaire. Les cadavres devaient être retirés avant la nuit (Deutéronome 21:22-23).
Et lâardeur de la colère⦠Le fléau cessera.
Aux juges dâIsraël : les juges institués Exode 18:19-26, auxquels les chefs de tribus devaient livrer les coupables et qui avaient à prononcer la sentence.
Ceux de ses gens : les Israélites soumis à sa juridiction (Exode 18:21). Cette exécution était la satisfaction donnée à la sainteté de lâÃternel et devait faire cesser la plaie.
Et voici⦠Quand venait de commencer ou allait commencer lâexécution de ces ordres, survint un fait inouï et qui paraissait impossible.
Et amena⦠Les autres Israélites, pour se livrer à lâidolâtrie et à la débauche, sâétaient rendus au sanctuaire de Péor. Mais celui-ci pousse lâimpudence jusquâà introduire lâétrangère dans le camp même de lâÃternel.
Qui pleuraient : sur le péché commis et la plaie qui en était la punition.
à lâentrée de la Tente. Il semble que ce fut devant le sanctuaire même que le coupable osa passer pour se rendre à sa demeure.
Phinées : qui se trouvait parmi ceux qui menaient deuil.
Dans lâarrière-tente (koubba). Ce mot, dérivé de lâarabe, où il signifie endroit voûté (dâoù par lâintermédiaire de lâespagnol notre mot alcôve), désigne cette partie de la tente reculée qui, chez les riches Bédouins, sert dâappartement aux femmes et de chambre à coucher.
Cet acte de Phinées nâétait point lâaccomplissement dâun devoir officiel; câétait lâinspiration subite dâune sainte indignation. Il est resté comme un exemple sur lequel les Juifs ont basé ce quâon a appelé le droit des zélotes, en quelque sorte la loi de Lynch israélite, dâaprès laquelle tout israélite, en cas de mépris flagrant de lâhonneur de Dieu, peut intervenir sans jugement contre le coupable.
Et la plaie sâarrêta. Ce résultat, qui devait être celui du châtiment des coupables, fut immédiatement obtenu par lâacte de Phinées; voir lâeffet tout semblable du parfum de lâencensoir dâAaron, Nombres 16:46-47.
Vingt-quatre mille : le fléau avait frappé dâune manière plus terrible que celui du chapitre 16; le péché était beaucoup plus grave. Paul dit 1 Corinthiens 10:8 : vingt-trois mille; probablement dâaprès une forme de citation usitée chez les rabbins, qui envisageaient peut-être le vingt-quatrième millier comme comprenant tous les coupables que les juges avaient déjà fait exécuter (verset 5).
Lâacte de Phinées, qui avait fait une profonde impression sur le peuple tout entier, devient lâoccasion dâune glorieuse promesse.
Mon alliance de paix (comparez Ãzéchiel 34:25; Ãzéchiel 37:26) : une alliance qui, en assurant la paix entre Dieu et Phinées, garantit à celui-ci et à sa famille le maintien du privilège de la grande sacrificature.
Un sacerdoce perpétuel. La charge de souverain sacrificateur avait été conférée à Aaron et à ses fils après lui; Aaron avait laissé deux fils, Eléazar et Ithamar, et Eléazar avait déjà succédé à son père. Phinées reçoit ici la promesse que lui et ses descendants occuperont cette charge à perpétuité (autant quâelle durera). Câest ce qui est arrivé, malgré une interruption à lâépoque des juges, durant laquelle la ligne dâIthamar occupa pendant quelque temps, nous ignorons pourquoi, la grande sacrificature; dès le règne de Salomon (1 Rois 2:35), la famille dâEléazar recouvra son privilège, quâelle posséda jusquâau temps des Maccabées. Alors commença la dissolution de la théocratie qui se consomma sous la domination romaine et mit fin au sacerdoce héréditaire.
Lâacte de Phinées était dâautant plus remarquable que les deux coupables étaient des personnages de haut rang, lâun prince dâune des principales subdivisions de la tribu de Siméon; lâautre, fille dâun prince madianite.
Chef de tribu. Le terme ummoth était celui par lequel étaient désignées les tribus madianites (Genèse 25:16); il est expliqué par le terme correspondant chez les Israélites : maison patriarcale.
Tsur est appelé prince au verset 18. Il est rangé parmi les rois de Madian que battirent les Israélites (Nombres 31:8).
Cet ordre montre que les Madianites étaient les vrais instigateurs du complot qui avait failli perdre les Israélites, comme ils lâavaient été de celui par lequel Balaam avait été appelé pour les maudire (Nombres 22:4, note). Le chapitre 31, où est racontée la guerre dâextermination contre les Madianites, forme la suite naturelle de ce récit.
On voit que le récit nâoffre aucune des incohérences quâon y a trouvées.