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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-24
Il y a ordinairement : les fils dâAaron, sacrificateurs (Lévitique 1:5; Lévitique 1:8; Lévitique 1:11; Lévitique 3:2, etc.). Ici la charge est mise en relief, en vue de ce qui suit. Au verset 8 la parole est adressée au peuple : il est intéressé tout entier à la fidèle exécution de ces ordonnances (verset 24).
Se rendre impur : par lâattouchement dâun mort (Nombres 19:11). La relation plus étroite que les sacrificateurs soutiennent avec lâÃternel, leur impose des obligations plus strictes à lâégard de la pureté légale. Les prêtres égyptiens, grecs et romains ne devaient pas non plus sâapprocher dâun cadavre.
Au milieu de son peuple : se mettant par là sur le même pied que tous les autres israélites.
Pour son parent du même sang; proprement : pour sa chair à lui; pour ses plus proches parents consanguins. Comment expliquer lâomission de la femme ? Serait-elle comprise, comme le pensent les rabbins, dans le mot sa chair ? Ou cette exception sâentendrait-elle tellement dâelle-même quâil nâétait pas nécessaire de la mentionner ? Tout cela est fort douteux. Le terme énergique employé ici, comme Lévitique 23:6, pour désigner la parenté, paraît bien montrer quâil sâagit point de parenté par alliance, mais uniquement de parenté par la communauté du sang.
Pour sa sÅurâ¦; dans le cas où nâétant pas mariée elle fait encore partie de la famille.
Ces six exceptions sont indiquées de la même manière Ãzéchiel 44:25; seulement la liste sâouvre dans notre passage par la mère, au lieu du père; comparez Lévitique 19:3 .
Comme mari. On peut traduire aussi : comme maître, en rapportant cette expression à sa charge sacerdotale et aux astrictions spéciales quâelles lui imposent. Mais peut-être ce verset explique-t-il précisément lâomission intentionnelle de la femme dans le verset précédent. Il ne lui est pas même permis de se souiller comme mari en touchant le cadavre de sa femme. Le devoir de respecter sa sainteté sacerdotale lâemporte sur celui qui résulterait pour lui de lâalliance conjugale.
Interdiction aux sacrificateurs de certains rites de deuil en usage chez les anciens. Ainsi leur sont appliquées expressément les défenses générales faites Lévitique 19:27-28 et répétées Deutéronome 14:1 . On est tenté de se défigurer en cas de deuil pour exprimer sa douleur.
Le pain de leur Dieu : les offrandes sanglantes et non sanglantes, dont une partie était consumée sur lâautel.
7 Ã 9 Mariage
Les sacrificateurs ne doivent épouser ni une prostituée, ni une personne qui aurait été la victime dâun attentat, ni une femme répudiée, mais seulement une vierge ou une veuve de conduite irréprochable. Il paraît dâaprès cela quâil leur était permis dâépouser des étrangères, pourvu quâelles ne fussent pas idolâtres, car dans ce cas il était interdit à tout Israélite en général de les épouser (Exode 24:16; Deutéronome 7:3). Ãzéchiel 44:22 renchérit un peu sur la législation mosaïque en nâautorisant lâunion avec une veuve quâautant que celle-ci est veuve de sacrificateur.
Toutes ces ordonnances parlaient des sacrificateurs à la troisième personne et paraissaient ainsi être adressées au peuple. Ici cela devient tout à fait évident (voir au verset 1).
Moi lâÃternel, qui vous sanctifie. En maintenant haut élevée la sainteté du sacerdoce au-dessus de celle du peuple, Moïse élève le niveau de la sainteté du peuple lui-même.
En se prostituant. Lâexpression implique une vie vicieuse. Les rabbins nâappliquent cette parole quâà des filles promises ou mariées; le texte ne dit rien de pareil.
Brûlée : comme Lévitique 20:14 après lapidation.
10 Ã 15 Application de ces lois au souverain sacrificateur en cas de deuil
Ses frères : les autres sacrificateurs.
La mention de lâonction et des vêtements sacrés motive les deux interdictions de découvrir sa tête et de déchirer ses vêtements, ce qui se faisait en cas de deuil et nâétait pas interdit aux simples sacrificateurs.
Ne découvrira pas sa tête : en se décoiffant et laissant flotter les cheveux en désordre. Le grand sacrificateur doit toujours avoir un extérieur calme et digne.
Il ne se souillera ni⦠: en sâoccupant des soins de la sépulture. Cela était permis aux simples sacrificateurs.
Il ne sortira pas du sanctuaire : pour se joindre au convoi funèbre. Il ne résulte pas de ces mots quâen temps ordinaire le souverain sacrificateur dût vivre dans le sanctuaire, comme par exemple Eli. Il avait une maison à lui, à Jérusalem, dit Maïmonide, et il y passait la nuit et quelques heures du jour. Mais il avait une chambre dans les dépendances du temple, et il était de sa dignité dây rester la plus grande partie de la journée. Il ne devait être empêché de le faire par aucun devoir étranger à sa charge. Homme du sanctuaire, rien ne doit lâen séparer.
Ce verset paraît lui imposer lâobligation de se marier.
Conditions plus sévères que verset 7 : seulement une vierge et une vierge israélite. Ainsi ni une veuve, ni une étrangère.
Au milieu de son peuple : chez lequel sâaffaiblirait la notion de la sainteté de lâordre sacerdotal, et par conséquent aussi celle de la sainteté du peuple entier.
16 à 24 Difformités corporelles excluant du sacerdoce
Tout dans le sacerdoce doit être, même extérieurement, digne dâun Dieu parfait, et réveiller dans lâesprit des adorateurs le sentiment de la perfection. Cependant Dieu autorise expressément les infirmes parmi les descendants dâAaron à vivre des revenus de ce sacerdoce quâils ne peuvent exercer. Il existait des exclusions analogues chez les Grecs et les Romains.
Parle à Aaron : comme au chef de la race, qui peut inculquer ces règles à ses descendants avec une autorité à la fois paternelle et divine. Ces mots supposent que la prescription est adressée à Aaron lui-même, tandis quâau verset 21 il est parlé de lui à la troisième personne. Voir au verset 8. Ces ordonnances, versets 1 à 15 et 16 à 24, sont prononcées devant le peuple, représenté par ses Anciens. Dieu veut les inculquer au peuple lui-même qui ne manquerait pas de subir aussi les conséquences de leur violation (verset 24).
Défaut, excroissance : un vice par manque (dâun organe, dâun Åil, dâune oreille, etc.) ou par excès (un doigt de trop, développement exagéré dâun membre).
Une fracture mal remise, comme câétait souvent le cas dans ces temps.
Nain, littéralement : mince, grêle.
Tache : une tache blanche à lâÅil.
Gale : Lévitique 22:22; Deutéronome 28:27.
Dartre. Ce mot ne se retrouve que Lévitique 22:22 .
Le dernier cas ne peut désigner la castration (Deutéronome 23:1); câest plutôt un état maladif des parties.
Nul homme qui a une difformité : non pas seulement une de ces difformités choisies comme exemples. Les rabbins ont développé cette liste et énuméré jusquâà cent quarante cas de ce genre.
Sur la distinction entre les choses très saintes ou simplement saintes, comparez Lévitique 6:25, note.
Mon sanctuaire, littéralement : mes sanctuaires. Câest avec Lévitique 26:31 seul passage où se rencontre ce pluriel dans le Pentateuque. Dans ce terme sont compris et les lieux saints et les choses saintes.
Qui le sanctifie (le sanctuaire) : qui veut le maintenir saint, comme une source de sainteté pour mon peuple.
Et à tous les fils dâIsraël. Voir versets 1 et 8.
Cette conclusion résume tout ce qui précède depuis Lévitique 17:1 .