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Bible Commentaries
Lévitique 21

Bible annotéeBible annotée

versets 1-24

Il y a ordinairement : les fils d’Aaron, sacrificateurs (LĂ©vitique 1:5; LĂ©vitique 1:8; LĂ©vitique 1:11; LĂ©vitique 3:2, etc.). Ici la charge est mise en relief, en vue de ce qui suit. Au verset 8 la parole est adressĂ©e au peuple : il est intĂ©ressĂ© tout entier Ă  la fidĂšle exĂ©cution de ces ordonnances (verset 24).

Se rendre impur : par l’attouchement d’un mort (Nombres 19:11). La relation plus Ă©troite que les sacrificateurs soutiennent avec l’Éternel, leur impose des obligations plus strictes Ă  l’égard de la puretĂ© lĂ©gale. Les prĂȘtres Ă©gyptiens, grecs et romains ne devaient pas non plus s’approcher d’un cadavre.

Au milieu de son peuple : se mettant par lĂ  sur le mĂȘme pied que tous les autres israĂ©lites.

Pour son parent du mĂȘme sang; proprement : pour sa chair Ă  lui; pour ses plus proches parents consanguins. Comment expliquer l’omission de la femme ? Serait-elle comprise, comme le pensent les rabbins, dans le mot sa chair ? Ou cette exception s’entendrait-elle tellement d’elle-mĂȘme qu’il n’était pas nĂ©cessaire de la mentionner ? Tout cela est fort douteux. Le terme Ă©nergique employĂ© ici, comme LĂ©vitique 23:6, pour dĂ©signer la parentĂ©, paraĂźt bien montrer qu’il s’agit point de parentĂ© par alliance, mais uniquement de parentĂ© par la communautĂ© du sang.

Pour sa sƓur
; dans le cas oĂč n’étant pas mariĂ©e elle fait encore partie de la famille.

Ces six exceptions sont indiquĂ©es de la mĂȘme maniĂšre ÉzĂ©chiel 44:25; seulement la liste s’ouvre dans notre passage par la mĂšre, au lieu du pĂšre; comparez LĂ©vitique 19:3 .

Comme mari. On peut traduire aussi : comme maĂźtre, en rapportant cette expression Ă  sa charge sacerdotale et aux astrictions spĂ©ciales qu’elles lui imposent. Mais peut-ĂȘtre ce verset explique-t-il prĂ©cisĂ©ment l’omission intentionnelle de la femme dans le verset prĂ©cĂ©dent. Il ne lui est pas mĂȘme permis de se souiller comme mari en touchant le cadavre de sa femme. Le devoir de respecter sa saintetĂ© sacerdotale l’emporte sur celui qui rĂ©sulterait pour lui de l’alliance conjugale.

Interdiction aux sacrificateurs de certains rites de deuil en usage chez les anciens. Ainsi leur sont appliquées expressément les défenses générales faites Lévitique 19:27-28 et répétées Deutéronome 14:1 . On est tenté de se défigurer en cas de deuil pour exprimer sa douleur.

Le pain de leur Dieu : les offrandes sanglantes et non sanglantes, dont une partie Ă©tait consumĂ©e sur l’autel.

7 Ă  9 Mariage

Les sacrificateurs ne doivent Ă©pouser ni une prostituĂ©e, ni une personne qui aurait Ă©tĂ© la victime d’un attentat, ni une femme rĂ©pudiĂ©e, mais seulement une vierge ou une veuve de conduite irrĂ©prochable. Il paraĂźt d’aprĂšs cela qu’il leur Ă©tait permis d’épouser des Ă©trangĂšres, pourvu qu’elles ne fussent pas idolĂątres, car dans ce cas il Ă©tait interdit Ă  tout IsraĂ©lite en gĂ©nĂ©ral de les Ă©pouser (Exode 24:16; DeutĂ©ronome 7:3). ÉzĂ©chiel 44:22 renchĂ©rit un peu sur la lĂ©gislation mosaĂŻque en n’autorisant l’union avec une veuve qu’autant que celle-ci est veuve de sacrificateur.

Toutes ces ordonnances parlaient des sacrificateurs Ă  la troisiĂšme personne et paraissaient ainsi ĂȘtre adressĂ©es au peuple. Ici cela devient tout Ă  fait Ă©vident (voir au verset 1).

Moi l’Éternel, qui vous sanctifie. En maintenant haut Ă©levĂ©e la saintetĂ© du sacerdoce au-dessus de celle du peuple, MoĂŻse Ă©lĂšve le niveau de la saintetĂ© du peuple lui-mĂȘme.

En se prostituant. L’expression implique une vie vicieuse. Les rabbins n’appliquent cette parole qu’à des filles promises ou mariĂ©es; le texte ne dit rien de pareil.

Brûlée : comme Lévitique 20:14 aprÚs lapidation.

10 Ă  15 Application de ces lois au souverain sacrificateur en cas de deuil

Ses frĂšres : les autres sacrificateurs.

La mention de l’onction et des vĂȘtements sacrĂ©s motive les deux interdictions de dĂ©couvrir sa tĂȘte et de dĂ©chirer ses vĂȘtements, ce qui se faisait en cas de deuil et n’était pas interdit aux simples sacrificateurs.

Ne dĂ©couvrira pas sa tĂȘte : en se dĂ©coiffant et laissant flotter les cheveux en dĂ©sordre. Le grand sacrificateur doit toujours avoir un extĂ©rieur calme et digne.

Il ne se souillera ni
 : en s’occupant des soins de la sĂ©pulture. Cela Ă©tait permis aux simples sacrificateurs.

Il ne sortira pas du sanctuaire : pour se joindre au convoi funĂšbre. Il ne rĂ©sulte pas de ces mots qu’en temps ordinaire le souverain sacrificateur dĂ»t vivre dans le sanctuaire, comme par exemple Eli. Il avait une maison Ă  lui, Ă  JĂ©rusalem, dit MaĂŻmonide, et il y passait la nuit et quelques heures du jour. Mais il avait une chambre dans les dĂ©pendances du temple, et il Ă©tait de sa dignitĂ© d’y rester la plus grande partie de la journĂ©e. Il ne devait ĂȘtre empĂȘchĂ© de le faire par aucun devoir Ă©tranger Ă  sa charge. Homme du sanctuaire, rien ne doit l’en sĂ©parer.

Ce verset paraüt lui imposer l’obligation de se marier.

Conditions plus sévÚres que verset 7 : seulement une vierge et une vierge israélite. Ainsi ni une veuve, ni une étrangÚre.

Au milieu de son peuple : chez lequel s’affaiblirait la notion de la saintetĂ© de l’ordre sacerdotal, et par consĂ©quent aussi celle de la saintetĂ© du peuple entier.

16 à 24 Difformités corporelles excluant du sacerdoce

Tout dans le sacerdoce doit ĂȘtre, mĂȘme extĂ©rieurement, digne d’un Dieu parfait, et rĂ©veiller dans l’esprit des adorateurs le sentiment de la perfection. Cependant Dieu autorise expressĂ©ment les infirmes parmi les descendants d’Aaron Ă  vivre des revenus de ce sacerdoce qu’ils ne peuvent exercer. Il existait des exclusions analogues chez les Grecs et les Romains.

Parle Ă  Aaron : comme au chef de la race, qui peut inculquer ces rĂšgles Ă  ses descendants avec une autoritĂ© Ă  la fois paternelle et divine. Ces mots supposent que la prescription est adressĂ©e Ă  Aaron lui-mĂȘme, tandis qu’au verset 21 il est parlĂ© de lui Ă  la troisiĂšme personne. Voir au verset 8. Ces ordonnances, versets 1 Ă  15 et 16 Ă  24, sont prononcĂ©es devant le peuple, reprĂ©sentĂ© par ses Anciens. Dieu veut les inculquer au peuple lui-mĂȘme qui ne manquerait pas de subir aussi les consĂ©quences de leur violation (verset 24).

DĂ©faut, excroissance : un vice par manque (d’un organe, d’un Ɠil, d’une oreille, etc.) ou par excĂšs (un doigt de trop, dĂ©veloppement exagĂ©rĂ© d’un membre).

Une fracture mal remise, comme c’était souvent le cas dans ces temps.

Nain, littĂ©ralement : mince, grĂȘle.

Tache : une tache blanche à l’Ɠil.

Gale : Lévitique 22:22; Deutéronome 28:27.

Dartre. Ce mot ne se retrouve que Lévitique 22:22 .

Le dernier cas ne peut dĂ©signer la castration (DeutĂ©ronome 23:1); c’est plutĂŽt un Ă©tat maladif des parties.

Nul homme qui a une difformitĂ© : non pas seulement une de ces difformitĂ©s choisies comme exemples. Les rabbins ont dĂ©veloppĂ© cette liste et Ă©numĂ©rĂ© jusqu’à cent quarante cas de ce genre.

Sur la distinction entre les choses trÚs saintes ou simplement saintes, comparez Lévitique 6:25, note.

Mon sanctuaire, littĂ©ralement : mes sanctuaires. C’est avec LĂ©vitique 26:31 seul passage oĂč se rencontre ce pluriel dans le Pentateuque. Dans ce terme sont compris et les lieux saints et les choses saintes.

Qui le sanctifie (le sanctuaire) : qui veut le maintenir saint, comme une source de sainteté pour mon peuple.

Et Ă  tous les fils d’IsraĂ«l. Voir versets 1 et 8.

Cette conclusion résume tout ce qui précÚde depuis Lévitique 17:1 .

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 21". "Bible annotée". https://studylight.org/commentaries/fre/ann/leviticus-21.html.
 
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