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Saturday, December 20th, 2025
the Third Week of Advent
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Whole Bible (6)
versets 1-24
Il y a ordinairement : les fils dâAaron, sacrificateurs (LĂ©vitique 1:5; LĂ©vitique 1:8; LĂ©vitique 1:11; LĂ©vitique 3:2, etc.). Ici la charge est mise en relief, en vue de ce qui suit. Au verset 8 la parole est adressĂ©e au peuple : il est intĂ©ressĂ© tout entier Ă la fidĂšle exĂ©cution de ces ordonnances (verset 24).
Se rendre impur : par lâattouchement dâun mort (Nombres 19:11). La relation plus Ă©troite que les sacrificateurs soutiennent avec lâĂternel, leur impose des obligations plus strictes Ă lâĂ©gard de la puretĂ© lĂ©gale. Les prĂȘtres Ă©gyptiens, grecs et romains ne devaient pas non plus sâapprocher dâun cadavre.
Au milieu de son peuple : se mettant par lĂ sur le mĂȘme pied que tous les autres israĂ©lites.
Pour son parent du mĂȘme sang; proprement : pour sa chair Ă lui; pour ses plus proches parents consanguins. Comment expliquer lâomission de la femme ? Serait-elle comprise, comme le pensent les rabbins, dans le mot sa chair ? Ou cette exception sâentendrait-elle tellement dâelle-mĂȘme quâil nâĂ©tait pas nĂ©cessaire de la mentionner ? Tout cela est fort douteux. Le terme Ă©nergique employĂ© ici, comme LĂ©vitique 23:6, pour dĂ©signer la parentĂ©, paraĂźt bien montrer quâil sâagit point de parentĂ© par alliance, mais uniquement de parentĂ© par la communautĂ© du sang.
Pour sa sĆurâŠ; dans le cas oĂč nâĂ©tant pas mariĂ©e elle fait encore partie de la famille.
Ces six exceptions sont indiquĂ©es de la mĂȘme maniĂšre ĂzĂ©chiel 44:25; seulement la liste sâouvre dans notre passage par la mĂšre, au lieu du pĂšre; comparez LĂ©vitique 19:3 .
Comme mari. On peut traduire aussi : comme maĂźtre, en rapportant cette expression Ă sa charge sacerdotale et aux astrictions spĂ©ciales quâelles lui imposent. Mais peut-ĂȘtre ce verset explique-t-il prĂ©cisĂ©ment lâomission intentionnelle de la femme dans le verset prĂ©cĂ©dent. Il ne lui est pas mĂȘme permis de se souiller comme mari en touchant le cadavre de sa femme. Le devoir de respecter sa saintetĂ© sacerdotale lâemporte sur celui qui rĂ©sulterait pour lui de lâalliance conjugale.
Interdiction aux sacrificateurs de certains rites de deuil en usage chez les anciens. Ainsi leur sont appliquées expressément les défenses générales faites Lévitique 19:27-28 et répétées Deutéronome 14:1 . On est tenté de se défigurer en cas de deuil pour exprimer sa douleur.
Le pain de leur Dieu : les offrandes sanglantes et non sanglantes, dont une partie Ă©tait consumĂ©e sur lâautel.
7 Ă 9 Mariage
Les sacrificateurs ne doivent Ă©pouser ni une prostituĂ©e, ni une personne qui aurait Ă©tĂ© la victime dâun attentat, ni une femme rĂ©pudiĂ©e, mais seulement une vierge ou une veuve de conduite irrĂ©prochable. Il paraĂźt dâaprĂšs cela quâil leur Ă©tait permis dâĂ©pouser des Ă©trangĂšres, pourvu quâelles ne fussent pas idolĂątres, car dans ce cas il Ă©tait interdit Ă tout IsraĂ©lite en gĂ©nĂ©ral de les Ă©pouser (Exode 24:16; DeutĂ©ronome 7:3). ĂzĂ©chiel 44:22 renchĂ©rit un peu sur la lĂ©gislation mosaĂŻque en nâautorisant lâunion avec une veuve quâautant que celle-ci est veuve de sacrificateur.
Toutes ces ordonnances parlaient des sacrificateurs Ă la troisiĂšme personne et paraissaient ainsi ĂȘtre adressĂ©es au peuple. Ici cela devient tout Ă fait Ă©vident (voir au verset 1).
Moi lâĂternel, qui vous sanctifie. En maintenant haut Ă©levĂ©e la saintetĂ© du sacerdoce au-dessus de celle du peuple, MoĂŻse Ă©lĂšve le niveau de la saintetĂ© du peuple lui-mĂȘme.
En se prostituant. Lâexpression implique une vie vicieuse. Les rabbins nâappliquent cette parole quâĂ des filles promises ou mariĂ©es; le texte ne dit rien de pareil.
Brûlée : comme Lévitique 20:14 aprÚs lapidation.
10 Ă 15 Application de ces lois au souverain sacrificateur en cas de deuil
Ses frĂšres : les autres sacrificateurs.
La mention de lâonction et des vĂȘtements sacrĂ©s motive les deux interdictions de dĂ©couvrir sa tĂȘte et de dĂ©chirer ses vĂȘtements, ce qui se faisait en cas de deuil et nâĂ©tait pas interdit aux simples sacrificateurs.
Ne dĂ©couvrira pas sa tĂȘte : en se dĂ©coiffant et laissant flotter les cheveux en dĂ©sordre. Le grand sacrificateur doit toujours avoir un extĂ©rieur calme et digne.
Il ne se souillera ni⊠: en sâoccupant des soins de la sĂ©pulture. Cela Ă©tait permis aux simples sacrificateurs.
Il ne sortira pas du sanctuaire : pour se joindre au convoi funĂšbre. Il ne rĂ©sulte pas de ces mots quâen temps ordinaire le souverain sacrificateur dĂ»t vivre dans le sanctuaire, comme par exemple Eli. Il avait une maison Ă lui, Ă JĂ©rusalem, dit MaĂŻmonide, et il y passait la nuit et quelques heures du jour. Mais il avait une chambre dans les dĂ©pendances du temple, et il Ă©tait de sa dignitĂ© dây rester la plus grande partie de la journĂ©e. Il ne devait ĂȘtre empĂȘchĂ© de le faire par aucun devoir Ă©tranger Ă sa charge. Homme du sanctuaire, rien ne doit lâen sĂ©parer.
Ce verset paraĂźt lui imposer lâobligation de se marier.
Conditions plus sévÚres que verset 7 : seulement une vierge et une vierge israélite. Ainsi ni une veuve, ni une étrangÚre.
Au milieu de son peuple : chez lequel sâaffaiblirait la notion de la saintetĂ© de lâordre sacerdotal, et par consĂ©quent aussi celle de la saintetĂ© du peuple entier.
16 à 24 Difformités corporelles excluant du sacerdoce
Tout dans le sacerdoce doit ĂȘtre, mĂȘme extĂ©rieurement, digne dâun Dieu parfait, et rĂ©veiller dans lâesprit des adorateurs le sentiment de la perfection. Cependant Dieu autorise expressĂ©ment les infirmes parmi les descendants dâAaron Ă vivre des revenus de ce sacerdoce quâils ne peuvent exercer. Il existait des exclusions analogues chez les Grecs et les Romains.
Parle Ă Aaron : comme au chef de la race, qui peut inculquer ces rĂšgles Ă ses descendants avec une autoritĂ© Ă la fois paternelle et divine. Ces mots supposent que la prescription est adressĂ©e Ă Aaron lui-mĂȘme, tandis quâau verset 21 il est parlĂ© de lui Ă la troisiĂšme personne. Voir au verset 8. Ces ordonnances, versets 1 Ă 15 et 16 Ă 24, sont prononcĂ©es devant le peuple, reprĂ©sentĂ© par ses Anciens. Dieu veut les inculquer au peuple lui-mĂȘme qui ne manquerait pas de subir aussi les consĂ©quences de leur violation (verset 24).
DĂ©faut, excroissance : un vice par manque (dâun organe, dâun Ćil, dâune oreille, etc.) ou par excĂšs (un doigt de trop, dĂ©veloppement exagĂ©rĂ© dâun membre).
Une fracture mal remise, comme câĂ©tait souvent le cas dans ces temps.
Nain, littĂ©ralement : mince, grĂȘle.
Tache : une tache blanche Ă lâĆil.
Gale : Lévitique 22:22; Deutéronome 28:27.
Dartre. Ce mot ne se retrouve que Lévitique 22:22 .
Le dernier cas ne peut dĂ©signer la castration (DeutĂ©ronome 23:1); câest plutĂŽt un Ă©tat maladif des parties.
Nul homme qui a une difformitĂ© : non pas seulement une de ces difformitĂ©s choisies comme exemples. Les rabbins ont dĂ©veloppĂ© cette liste et Ă©numĂ©rĂ© jusquâĂ cent quarante cas de ce genre.
Sur la distinction entre les choses trÚs saintes ou simplement saintes, comparez Lévitique 6:25, note.
Mon sanctuaire, littĂ©ralement : mes sanctuaires. Câest avec LĂ©vitique 26:31 seul passage oĂč se rencontre ce pluriel dans le Pentateuque. Dans ce terme sont compris et les lieux saints et les choses saintes.
Qui le sanctifie (le sanctuaire) : qui veut le maintenir saint, comme une source de sainteté pour mon peuple.
Et Ă tous les fils dâIsraĂ«l. Voir versets 1 et 8.
Cette conclusion résume tout ce qui précÚde depuis Lévitique 17:1 .