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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (4)
versets 1-22
1 à 12
Une fois mort, l’homme ne recommence pas une nouvelle vie terrestre; les arbres repoussent, mais pour l’homme, rien de pareil, pourquoi donc lui empoisonner la vie en tenant un compte si sévère de péchés qu’il apporte avec lui en venant au monde ?
Dieu ne peut pas exiger une sainteté absolue d’un homme qui a hérité de ses parents le germe du péché. Job, on le voit, ne prétend pas être absolument exempt de péché (Job 13:26); il affirme seulement que ses fautes n’ont pas mérité le châtiment sous lequel il succombe. Notre verset est, avec Psaumes 51:7, un des passages de l’Ancien Testament qui établissent le plus nettement la doctrine du péché originel. Mais il le fait sous une forme plus vive que celle que nous avons donnée à notre traduction. Littéralement : Oh ! Qui fera qu’un pur sorte d’un impur ? Personne (ne fera jamais cela). Ce n’est pas une question seulement, mais un vœu : la chose serait bien à désirer, mais jamais elle ne se réalisera.
Pour ne plus se relever. Voir Psaumes 41:9. L’homme ne vit qu’une fois ici-bas, tandis que l’arbre repousse à la place même qu’il a déjà occupée.
Jusqu’à ce que les cieux disparaissent : à jamais. Comparez Psaumes 72:7; Psaumes 89:30. Cependant l’Ancien Testament sait déjà que les cieux eux-mêmes passeront (Ésaïe 51:6, note) et nous verrons même Job, à un certain moment (Job 19:25 et suivants), s’élever jusqu’à l’espérance d’une résurrection. C’est pourquoi plusieurs entendent : Avant la fin du monde, il ne se réveillera pas.
13 à 22
S’il y avait après la mort une vie pendant laquelle on pût jouir de nouveau de la faveur divine, Job supporterait ses maux actuels. Mais c’est là un espoir trompeur.
Me fixer un terme… Je mourrais volontiers, si je savais que ce n’est que pour un temps, et qu’ensuite tu te souviendrais de moi. Dans la mort je serais à l’abri de la souffrance.
Mais je voudrais être assuré qu’il y a un retour du sépulcre. Si j’avais cette certitude, j’accepterais sans me plaindre souffrances et mort.
Job aime à se représenter avec quelle joie il répondrait à l’appel d’un Dieu qui ne peut oublier sa créature à toujours. Il y a quelque chose de touchant dans la manière dont Job admet ici du cœur dans un Dieu qui lui en montre si peu.
Tu compterais mes pas : pour les protéger.
Mon offense serait scellée : il n’en serait plus question.
18 à 20
Mais nous n’en sommes pas là. Ce qu’il y a de plus solide dans la nature tombe combien plus l’homme !
21 et 22
La mort n’est pas ce que je me plaisais à souhaiter (verset 13). Si l’on y perd la connaissance de ce qui se passe chez vos proches eux-mêmes qui sont encore sur la terre des vivants, on n’y sent que plus vivement ce qui vous concerne personnellement, corps et âme.
Cette sentence, toute générale, ne prouve rien quant à l’existence d’enfants de Job qui n’auraient pas péri dans la catastrophe du chapitre 1.
Sa chair souffre. Le corps est censé souffrir de la corruption qui s’empare de lui (Ésaïe 66:24).
Que pour lui. Il est tout entier à sa douleur, sans que rien vienne l’en distraire.