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Sunday, November 9th, 2025
the Week of Proper 27 / Ordinary 32
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Whole Bible (6)
versets 1-18
Les derniers mots du chapitre prĂ©cĂ©dent : Lorsque JĂ©rusalem fut prise, doivent ĂȘtre rattachĂ©s aux premiers versets du chapitre 39; les versets 1 et 2 sont une parenthĂšse, et la proposition principale se trouve au verset 3 (voir la traduction).
Le siÚge avait duré 18 mois moins un jour; comparez Jérémie 52:3-5; 2 Rois 25:1-4.
La porte du milieu. CâĂ©tait, selon lâopinion la plus gĂ©nĂ©rale, une porte qui se trouvait dans le mur allant de lâouest Ă lâest, mur qui sĂ©parait la ville proprement dite, au sud, des faubourgs septentrionaux alors en dehors du mur dâenceinte.
Les noms indiquĂ©s dans ce verset ont Ă©tĂ© diversement interprĂ©tĂ©s, selon quâon a vu dans tel ou tel dâentre eux un titre ou un nom propre. Comme il est impossible dâarriver dans cette question Ă la certitude, nous nous sommes conformĂ©s dans la traduction au texte reçu, que quelques interprĂštes ont cru nĂ©cessaire de modifier. Rattachant Samgar Ă NĂ©bu, nous faisons de Samgar-NĂ©bu le nom du second des chefs, qui est peut-ĂȘtre le mĂȘme que NĂ©busazban, verset 13. NĂ©bu Ă©tait le nom de lâune des principales divinitĂ©s babyloniennes; nous le retrouvons dans la composition des noms NĂ©bucadnetsar, NĂ©buzaradan, etc. SarsĂ©kim nous paraĂźt ĂȘtre le titre chaldĂ©en de Samgar et dĂ©signer le chef des eunuques. Ce titre est traduit dans lâhĂ©breu mĂȘme par Rabsaris.
Le morceau versets 4 Ă 10 est envisagĂ© par plusieurs interprĂštes comme une addition au texte primitif, tirĂ©e des rĂ©cits chapitre 52 et 2 Rois 25. Une circonstance paraĂźt confirmer cette supposition : aux versets 1 et 11, le nom du roi de Babylone est Ă©crit NĂ©bucadretsar, et au verset 5 NĂ©bucadnetsar. Sâil en est ainsi, le verset 11 aurait suivi immĂ©diatement le verset 3 dans le texte primitif. Et en effet, le but de tout ce rĂ©cit paraĂźt nâĂȘtre que de retracer le sort personnel de JĂ©rĂ©mie au moment de la prise de la ville.
La porte entre les deux murs : comparez 2 Rois 25:4. La ville haute et la colline du temple, situĂ©es en face lâune de lâautre, Ă©taient sĂ©parĂ©es par une gorge profonde, le TyropĂ©on, qui partageait ainsi la ville dans la direction du nord au sud. Nous supposons que le mur dâenceinte mĂ©ridional suivait la courbe des deux collines, puis formait dans la vallĂ©e un angle rentrant au fond duquel se trouvait une porte qui pouvait bien sâappeler : la porte entre les deux murs.
Le chemin du jardin du roi. Ce chemin descendait la vallĂ©e du TyropĂ©on jusquâĂ SiloĂ©, oĂč se trouvaient les jardins royaux. De lĂ le roi pouvait, soit en suivant la gorge du CĂ©dron, soit en passant par BĂ©thanie, se rendre Ă la plaine du Jourdain.
Creva les yeux. Les Assyriens ĂŽtaient la vue Ă leurs prisonniers en plaçant devant leurs yeux un plateau dâargent ou dâautre mĂ©tal chauffĂ© Ă blanc, qui les aveuglait presque complĂštement. Le roi est aussi reprĂ©sentĂ© crevant de sa propre main lâĆil des monarques prisonniers.
Le sort de Sédécias, depuis ce moment, nous est inconnu.
DâaprĂšs JĂ©rĂ©mie 52:12, lâincendie de la ville nâeut lieu quâun mois plus tard et ensuite dâun ordre exprĂšs donnĂ© par NĂ©bucadnetsar, qui Ă©tait alors Ă Ribla, Ă plusieurs journĂ©es au nord, et qui chargea NĂ©buzaradan de son exĂ©cution (verset 9).
Nous avons traduit le titre du chef assyrien par prĂ©vĂŽt des bouchers; les commentateurs modernes le rendent gĂ©nĂ©ralement par : chef des gardes (des satellites, des bourreaux). Mais le terme hĂ©breu thabachim, nâa point ce sens; il signifie cuisinier ou boucher. Potiphar est dĂ©signĂ© GenĂšse 39:4 comme le chef de cette mĂȘme classe dâemployĂ©s. Cette charge Ă©tait sans doute lâune des fonctions Ă©minentes du palais, semblable Ă celles de grand Ă©chanson et de grand panetier. La traduction dâOstervad : prĂ©vĂŽt de lâhĂŽtel, se rapproche le plus de la nĂŽtre. Lâintervalle dâun mois qui sâĂ©coula entre la prise de JĂ©rusalem et la destruction de cette ville, reprĂ©sente sans doute le temps nĂ©cessaire pour aller prendre Ă Ribla et pour rapporter les ordres du roi. Pendant ce temps les captifs, chargĂ©s de chaĂźnes et transportĂ©s provisoirement Ă Rama, attendaient lĂ leur sort. Voir JĂ©rĂ©mie 40:1. CâĂ©tait de Rama que le prophĂšte (JĂ©rĂ©mie 31:15) avait entendu sâĂ©lever les gĂ©missements de la mĂšre du peuple.
11 Ă 14
Il est assez difficile de concilier les dĂ©tails donnĂ©s ici avec le contenu de JĂ©rĂ©mie 40:1. Selon notre passage, JĂ©rĂ©mie doit avoir Ă©tĂ© tirĂ© de la cour de la prison et remis immĂ©diatement en libertĂ©, par lâordre de NĂ©bucadnetsar. Selon JĂ©rĂ©mie 40:1, il semble quâil ait partagĂ© dâabord le sort des captifs et nâait Ă©tĂ© relĂąchĂ© quâau bout dâun mois par NĂ©buzaradan. On peut supposer que JĂ©rĂ©mie, aprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© de prison par lâordre du commandant supĂ©rieur, sâen retourna Ă Anathoth et lĂ fut ressaisi avec les autres habitants et confondu avec la foule des captifs.
GuĂ©dalia est le fils de cet Achikam qui avait protĂ©gĂ© le prophĂšte (JĂ©rĂ©mie 26:21). DâaprĂšs JĂ©rĂ©mie 40:5, il fut nommĂ© par NĂ©bucadnetsar gouverneur du pays.
Dans la maison : est-ce le palais royal, par opposition à la cour du corps de garde, ou le temple, ou la maison de Guédalia, ou celle de Jérémie, à Anathoth ? Ce dernier sens parait le plus naturel.
Cette bĂ©nĂ©diction avait sans doute Ă©tĂ© prononcĂ©e Ă la suite de la belle conduite de ce personnage (JĂ©rĂ©mie 38:7-13). Le prophĂšte lâa transcrite ici pour perpĂ©tuer le souvenir de sa reconnaissance.
Parce que tu tâes confiĂ© en moi. Sauver le prophĂšte de lâĂternel, câĂ©tait faire acte de foi en lâĂternel.
Les deux bienfaiteurs de JĂ©rĂ©mie ont donc trouvĂ© leur rĂ©compense, lâun dans sa propre personne, lâautre dans celle de son fils. Pour son ami Baruc, voir chapitre 45.