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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-22
1 à 7 cette prédiction se rattache à ce qui précède plutôt quâà ce qui suit
La parole qui fut⦠Câest ici le texte même de la prophétie mentionnée Jérémie 32:3-5; il est ajouté comme annexe aux deux chapitres précédents.
Toute son armée⦠Par ces expressions accumulées, le prophète veut exprimer lâidée que tout lâunivers civilisé était rassemblé contre la capitale du petit royaume de Juda.
Ses villes : les villes de Jérusalem, la métropole du pays.
Tu nâéchapperas point⦠Comparez Jérémie 21:7 où Jérémie avait déjà prononcé une sentence générale semblable sur le roi, les chefs et le peuple tout entier, en réponse à une question de Sédécias qui se flattait encore de la délivrance. Mais cette menace nâavait quâun caractère collectif. Car prise à la lettre et appliquée à tous les individus, elle exclurait jusquâà la possibilité dâune déportation quelconque à la suite de la ruine annoncée. Dans ce passage-ci il sâagit du sort de Sédécias personnellement. Le prophète déclare quâil participera au malheur qui frappera tout son peuple. Mais il ajoute en sa faveur dans le verset suivant une restriction importante.
Toutefois⦠On peut envisager cette restriction comme conditionnelle : Tout ira bien pour toi; bien entendu : à la condition que tu suives mon conseil et que tu te rendes aux Chaldéens. Ou bien, comme cette condition nâest pas indiquée, il est plus simple dâexpliquer ainsi : Sédécias reçoit la promesse de ne pas périr par lâépée (en paix, verset 5, signifie ici simplement : de mort naturelle) et de recevoir une sépulture honorable. Son sort est ainsi opposé expressément à celui de son frère Jéhojakim (Jérémie 22:18-19). Dieu établit cette différence entre les deux frères, parce que, comme nous le verrons, le cadet était moins corrompu et endurci que lâaîné. Mais Jérémie se garde dâaller plus loin. Il ne dit pas si cela se passera à Jérusalem, où Sédécias resterait comme roi-vassal de Nébucadnetsar, ou à Babylone, où il serait emmené captif. Cela dépend encore du parti quâil prendra : celui de se soumettre, comme Jérémie ne cesse de le conseiller, ce qui serait son salut, ou celui de résister jusquâau bout, comme lây pousse son propre penchant. On ne peut opposer au second sens ni le verset 21, qui dit uniquement que Sédécias sera livré aux Chaldéens, ni Jérémie 38:18-19, qui annonce le salut de la ville et du trône en cas de reddition et la ruine de lâun et de lâautre en cas de résistance.
Sur le cérémonial des funérailles royales, voir 2 Chroniques 16:4 et Jérémie 21:19.
Hélas, Seigneur ! Complainte chantée à la mort des rois (Jérémie 22:18, note).
Lâétat du royaume, alors déjà conquis tout entier, sauf ces trois places fortes, aurait dû être pour Sédécias un avertissement.
8 Ã 22
Lâaffranchissement des Hébreux :
Rien ne prouve mieux que le fait raconté dans ce chapitre lâétat de démoralisation incurable où le peuple était plongé. Ils ont pris devant Dieu dans le temple, dâun commun accord, lâengagement dâaffranchir leurs esclaves juifs; croyant le danger dâune ruine imminente conjuré par lâarrivée de lâarmée égyptienne, accourue à leur secours, et par la levée du siège, ils se hâtent dâannuler les effets de la mesure quâils avaient prise au moment de la détresse. Ils nâavaient donc offert à Dieu quâun sacrifice égoïste et intéressé. Leur intention nâavait pas été de revenir à lâaccomplissement fidèle de la loi, mais de se rendre Dieu favorable et peut-être dâaugmenter le nombre des défenseurs de la place.
Il ne sâagissait que des esclaves dâorigine juive.
La loi nâexigeait la libération des esclaves quâaprès quâils avaient servi six ans. Il est probable que la plupart des esclaves avaient déjà ces six années de service, et en tout cas cela ne sâappliquait quâà ceux-là .
Le souvenir de la servitude dâÃgypte devait être pour tout maître israélite un motif dâhumanité (Deutéronome 15:15).
Comparez Exode 21:2; Deutéronome 15:12.
Au terme de sept ans : dans le courant de la 7e année.
Mais vos péres⦠Cette loi était restée inexécutée. Il faut donc se garder de conclure, de ce que certaines institutions dites mosaïques nâont pas laissé leur empreinte dans vie nationale, quâelles nâexistassent pas dans le code primitif.
Dans la maison⦠Circonstance aggravant la faute (verset 16). Comparez la scène solennelle 2 Rois 23:1-3.
Vous ne mâavez point obéi⦠En revenant en arrière, ils avaient annulé leur première obéissance.
Je vous donne la liberté⦠Menace terrible sous la forme ironique dâun jeu de mots. il y a correspondance entre la faute et la punition; comparez une manière de parler semblable dans la menace contre Hanania, Jérémie 28:15-16.
Ce texte est particulièrement intéressant, en ce quâil nous donne la vraie explication du symbole qui, dès les temps antiques (comparez Genèse 15:7-17), accompagnait la conclusion dâun contrat. Le partage sanglant de lâanimal en deux moitiés, entre lesquelles passaient les contractants, équivalait à une imprécation prononcée sur eux-mêmes, sâils venaient à violer la foi ainsi jurée.
Les chefs, nommés deux fois, étaient probablement les plus coupables. Câétaient ceux dont lâexemple avait entraîné le reste du peuple.
Qui sâest éloignée. Voir verset 8, note.
Câest lâÃternel qui donne ses ordres à Nébucadnetsar et qui lui fait reprendre le siège de Jérusalem.