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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (5)
versets 1-21
Le juste a disparu. Le sort des justes dans un pareil temps forme un parfait contraste avec la vie que mènent ces chefs indignes. Pendant que ceux-ci passent leur temps en festins, ceux-là meurent, et nul ne comprend la menace que renferme cette mort prématurée; nul ne se dit quâils étaient les colonnes de lâédifice social; quâeux disparus, il va crouler; et que si Dieu les retire, câest pour les épargner et les soustraire au jugement que la corruption régnante ne peut manquer dâattirer. Comparez 2 Rois 22:20, Josias retiré avant les châtiments annoncés, et Genèse 18:23 à 19.29 : la présence de dix justes eût sauvé Sodome; le seul qui sây trouve est éloigné, avant le jugement.
Il : le juste (verset 1).
Il est dit verset 21 : Pas de paix pour les méchants ! Le juste mourant trouve au contraire dans la tombe le repos après lequel il a en vain soupiré sur la terre : il est recueilli en Dieu à lâabri du jugement.
Sur leurs couches : câest-Ã -dire dans leurs tombes.
Le terme de paix par lequel le prophète caractérise lâétat des justes ne peut avoir un sens purement négatif et renferme lâidée dâun bien-être réel dont ils jouiront.
3 Ã 14
Après avoir censuré les chefs, rassuré les fidèles, Ãsaïe sâadresse à la masse du peuple, vouée à lâidolâtrie. Il la lui reproche comme un adultère commis à lâégard de Jéhova.
Approchez. Le Seigneur les invite à comparaître pour leur faire entendre la peine qui les attend.
Lâenchanteresse : Jérusalem, vouée aux pratiques de magie et de sorcellerie qui se rattachaient au paganisme. La loi les interdisait formellement (Deutéronome 18:10-12). Comparez Babylone la magicienne Ãsaïe 47:9.
La prostitution est une désignation figurée et très usitée de lâidolâtrie; comparez Ãsaïe 1:21; Osée 2:2-5 et le, tableau développé de lâinfidélité dâIsraël Ãzéchiel 23:1-49.
Qui est le père, désigné sous le nom de lâadultère ? Probablement le dieu païen quelconque auquel Sion sâest donnée après avoir abandonné son mari, lâÃternel. La génération présente, idolâtre, est représentée comme issue de cette union monstrueuse de la Sion du Dieu vivant avec les faux dieux. Les fils ont naturellement les sentiments de leur mère.
De qui⦠? Contre qui⦠? La réponse sous-entendue est la même que celle qui est donnée à une question semblable Ãsaïe 37:23. Les railleries et les outrages que le prophète subit de la part du peuple remontent jusquâà celui qui lâa envoyé, le Saint dâIsraël.
Race de menteurs, câest-à -dire race dâinfidèles, dâidolâtres (comparez Ãsaïe 1:4). On peut aussi entendre : race fausse, bâtarde, sens qui ferait ressortir tout ce quâont dâodieux et de ridicule leurs injures à lâadresse de ceux qui sont les vrais fils de Jéhova.
Cette description de lâidolâtrie (versets 5 à 6) ne convient pas au temps de lâexil. Chaque trait nous transporte en Palestine et sous le règne de quelque prince impie, comme Achaz ou Manassé.
Les terébinthes étaient probablement les arbres sacrés dâAstarté.
Tout arbre verdoyant. Locution très usitée pour désigner les bosquets des idoles. Comparez Ãsaïe 1:29.
Le terme : qui vous échauffezâ¦, est emprunté à lâimage de lâadultère sous laquelle lâidolâtrie est décrite ici. Peut-être fait-il aussi allusion aux cérémonies impures qui accompagnaient réellement le culte des idoles.
Lâimmolation des enfants fut pratiquée par les israélites avant lâexil en lâhonneur de Moloch, dansla vallée de Hinnom, et de Baal, sur les hauts-lieux. Voyez par exemple 2 Rois 23:10; Jérémie 7:31; Jérémie 19:5; Ãzéchiel 16:20 et suivants, etc. Ce culte horrible, auquel se rattachaient sans doute certaines cérémonies mystérieuses, se célébrait dans des endroits écartés et sauvages (ravins, grottes).
Les cailloux du torrent. Le prophète fait allusion au culte des pierres qui était en usage chez les Phéniciens et chez dâautres peuples de lâOrient. Les idoles des anciens Arabes étaient en général des pierres brutes; ainsi la pierre noire de la Kaaba de la Mecque, qui paraît avoir été une idole de Saturne. Il était dâusage dâoindre dâhuile ces pierres sacrées, dây déposer des offrandes et dâaccomplir à lâentour les cérémonies du culte. On peut rapprocher de ce fétichisme sémitique les menhirs ou pierres sacrées qui servaient au culte des anciens habitants de nos contrées.
Les expressions du prophète renferment un jeu de mots quâon ne peut rendre dans notre langue : Le caillou (chalak) est ta part (chélek). Cette dernière expression fait sans doute allusion aux nombreux passages où lâÃternel est appelé la part des fidèles; par exemple Psaumes 142:6. Des pierres informes, voilà ce quâils ont choisi, au lieu du Dieu vivant qui pourrait et devrait être leur portion !
Le peuple idolâtre est comparé à une épouse adultère (Ãsaïe 1:21). Ses amants sont naturellement les faux dieux. Câest sur les hauts-lieux que selon lâusage païen, il va offrir ses sacrifices. Le mot traduit par sacrifices sert souvent aussi à désigner les repas qui accompagnaient ces cérémonies, repas qui, dans les cultes idolâtres, dégénéraient en de véritables orgies. Comparez le tableau analogue Osée 4:13.
Le mot hébreu ziccaron : mémorial) désigne ici un objet destiné à rappeler lâhomme à lâadoration du vrai Dieu. Les Israélites avaient différents mémoriaux, dont quelques-uns prescrits par la loi (voyez le mot ziccaron employé dans ce sens Exode 13:9). Ãsaïe fait allusion à lâordre donné par Moïse (Deutéronome 6:9; Deutéronome 11:20) dâinscrire sur les portes des maisons les paroles de la loi sur lâunité de Dieu. Lâusage sâétait établi et existe encore aujourdâhui chez les Juifs, de renfermer ce passage dans un étui que lâon suspend au poteau qui soutient les gonds de la porte; on ne peut entrer dans la maison sans le voir. Ãsaïe leur reproche dâavoir relégué cet objet, qui leur rappelait les peines prononcées contre les idolâtres, dans quelque coin obscur, loin de leur vue, pour pouvoir se livrer sans scrupules à leurs manÅuvres criminelles.
Ãlargi ton lit : pour y recevoir beaucoup dâamants, câest-à -dire, sans image : multiplié tes idoles (voir verset 13).
Ton salaire : celui que reçoit une prostituée.
Souillé tes regards. Le texte hébreu renferme ici une expression dont on ne peut rendre en français toute la crudité. Ãzéchiel nâest pas moins énergique dans ses peintures allégoriques de lâidolâtrie (par exemple, chapitre 23).
Le prophète passe à une autre forme de paganisme, celle quâon peut appeler lâidolâtrie politique et quâIsraël a pratiquée en recherchant lâalliance des puissances païennes, conduite qui impliquait lâabandon du vrai Dieu et la confiance dans les dieux de ces peuples (voyez Ãsaïe 7:4-13, notes; Ãsaïe 31:1-3; Jérémie 17:5-6).
Le roi : le grand roi, le roi dâAssyrie (Ãsaïe 30:33) dont Israël a recherché et obtenu lâalliance au prix de riches présents (huile, parfums, produits les plus estimés de la Palestine; voyez Ãsaïe 39:2) et en sâhumiliant devant lui plus bas que terre (jusquâaux enfers, expression hyperbolique, marquant le dernier degré de lâabaissement). Voir les rapports dâAchaz avec Tiglath-Piléser 2 Rois 16:7 et suivants (comparez aussi lâalliance dâÃzéchias avec lâÃgypte, chapitres 30 et 31).
Description des démarches nombreuses et des sacrifices consentis par Israël, sans quâil sâen soit jamais lassé, pour obtenir la protection des rois païens.
Qui craignais-tu ? Réponse : des hommes impuissants, des dieux qui ne sont rien ! Câest pour eux que tu as abandonné Jéhova !
Dieu a longtemps assisté en silence aux débordements impies dâIsraël : câest-à -dire quâil a tardé à punir. Mais on nâa fait quâabuser de sa patience; il va donc parler le langage de ses jugements et mettre au jour lâinfidélité de son peuple (verset 12).
Les premiers mots du verset sont ironiques : Tes mérites, câest moi qui qui vais me charger de les faire paraître⦠!
Ce passage, comme plusieurs autres de ce morceau (comparez Ãsaïe 56:9; Ãsaïe 57:1), suppose quâIsraël nâa pas encore subi son châtiment par lâexil.
Ce que tu as fabriqué : tes idoles.
Un souffle fera disparaître tous ces dieux que tu as rassemblés (Ãsaïe 41:29).
Les derniers mots du verset 13 et le verset 14 promettent aux fidèles le retour de lâexil et forment la transition à la strophe suivante.
Comparez pour cette image Ãsaïe 40:3-4.
15 Ã 21
Conclusion solennelle du discours et du second cycle tout entier. Comparez la péroraison toute pareille à la fin du premier cycle Ãsaïe 48:16-22.
Le Saint : voir à Ãsaïe 6:3.
Le même Dieu qui a créé le ciel, séjour de la sainteté parfaite, pour y avoir une demeure digne de lui, ne dédaigne pas dâhabiter dans le cÅur même du pécheur, sâil sâhumilie. Lâhumiliation remplacera aux yeux du Seigneur la sainteté qui manque encore à lâhomme, et sa présence créera un ciel intérieur de paix et de joie dans lââme auparavant privée de consolation. Comparez Ãsaïe 66:2; Matthieu 5:2-3.
La créature ne pourrait longtemps supporter la colère de Dieu. Or, il ne veut pas détruire sa propre Åuvre. Câest pourquoi il nâexige que ce que lâhomme peut lui offrir : lâhumilité, non la sainteté parfaite; et il ne le décourage pas par des reproches incessants; il sait de quoi nous sommes faits (Psaumes 104:29-30). Les deux mots esprit et âmes, pris dans leur sens propre, désignent ce souffle de vie que le Créateur a mis dans lâhomme et quâil peut à chaque instant lui retirer (Genèse 2:7; comparez Ãsaïe 2:22; Psaumes 104:29-30).
Le prophète fait lâapplication à Israël de ce qui vient dâêtre dit de la pitié de Dieu pour la faiblesse humaine en général.
La cupidité, le seul vice quâil lui reproche, tient lieu ici de tous les autres : câest la convoitise. comme principe du péché sous toutes ses formes; lâopposé de la contrition qui ne réclame rien parce quâelle sent nâavoir point de droits.
Sens : Il était coupable; je lâai frappé et abandonné à son sort. Mais il ne sâest pas converti. Je ne le laisserai pas aller plus longtemps sur ce mauvais chemin; jâai vu (en opposition à : je me suis caché) ses voies, câest-à -dire : je me suis de nouveau occupé de lui pour le guérir.
Passés prophétiques, le châtiment comme la guérison étant encore futurs au moment où parle le prophète.
Ses affligés : le peuple ne périra pas; il sera sauvé dans la personne de ses affligés, câest-à -dire de ceux qui, humiliés, pleurent leur péché.
Sur les lèvres la louange : littéralement le fruit des lèvres, câest-à -dire lâaction de grâces et la confession du nom de lâÃternel (Hébreux 13:15). Ce joyeux témoignage sortira de la bouche de ceux mêmes qui pleuraient. Comparez le cantique dâÃzéchias guréri succédant à ses larmes, chapitre 38.
Celui qui est loin et celui qui est près : les païens et Israël, ainsi que lâentend saint Paul (Ãphésiens 2:17).
Voir la menace semblable Ãsaïe 48:22. Contraste saisissant entre la paix de lâhomme qui sur la voie de la contrition a reçu Dieu et trouvé le salut, et le sort de celui qui, nâayant pas voulu sâhumilier, vit sans Dieu et sans paix dans une agitation permanente. Cette menace sâest réalisée pour la masse du peuple dâIsraël qui sâest fermé à la prédication du salut. Pendant que les païens et un petit nombre de fidèles israélites recevaient la bonne nouvelle, ce peuple dans sa majeure partie la repoussait et se voyait replongé dans lâagitation du cÅur irréconcilié de lâhomme. Cette agitation est le caractère constant des Juifs. Israël reste sans paix jusquâà cette heure, parcequâil a rejeté celui dont le châtiment apporte la paix.