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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (5)
versets 1-18
à qui ressembles-tu ? La réponse nâest pas : à personne; mais : à Assur, quand il était au faîte de sa puissance. à cette idée se rattache naturellement le tableau suivant.
Un cèdre sur le Liban. Le sens est : aussi beau que lâun des cèdres qui croissent au Liban. On sait que nulle part cet arbre ne se trouve aussi beau que là .
Lâabîme. Ce mot désigne ici le réservoir souterrain dâoù était censée jaillir la source abondante où le cèdre plongeait ses racines. Câest lâimage des circonstances favorables, divinement préparées, qui avaient amené la fondation de lâempire assyrien et contribué au développement de sa puissance.
Tandis quâil envoyait⦠La source envoyait le gros de ses eaux au cèdre et nâaccordait que des ruisseaux aux autres arbres croissant dans la plaine, câest-à -dire aux autres Ãtats moins favorisés.
Image du développement immense quâavait pris lâAssyrie : elle sâétendait depuis la Médie, à lâest, jusquâà lâAsie-Mineure et à lâÃgypte, à lâouest et au sud.
La troisième proposition est lâexplication des deux premières; il sâagit ici des rois et des peuples vassaux de lâAssyrie.
Il nây avait aucun empire semblable à celui là . Les autres royaumes (cyprès, platanes) nâégalaient pas même ses provinces (ses rameaux).
Le jardin de Dieu ne peut désigner que le paradis. Le sens est : que lorsque le paradis existait, il ne renfermait pas dâarbre pareil à ce cèdre. Lâhomme nâapparaissait pas si grand en Adam, nouvellement créé, que dans la personne du roi dâAssyrie.
Je lâavais rendu beau. Ces mots rappellent quel était Celui qui avait donné à lâAssyrie une telle force.
Etaient jaloux de lui. Ici se mêlent lâimage et lâapplication. De même que, si les arbres du paradis eussent encore existé, ils eussent été jaloux du cèdre, de même les rois de la terre les plus puissants et les plus riches étaient jaloux du monarque ninivite.
Dans les deux versets suivants, le Seigneur rappelle la sentence quâil a portée contre Assur lorsque cet Ãtat était encore dans toute sa grandeur. Dès le verset 12, il montrera comment la sentence a été exécutée.
Tu as été fier. Dieu parlait ainsi en sâadressant à Assur lui-même, au temps où il subsistait encore; puis, comme sâil se détournait de lui, il parle de lui à la troisième personne : Il a porté sa cimeâ¦
Jusque dans les nues : allusion au verset 3. Câest lâimage de lâorgueil humain qui tend à se faire égal à Dieu; comparez Ãsaïe 14:13-14.
Du dieu des nations : de celui qui par sa force incomparable apparaîtra comme un dieu entre les hommes, de Nébucadnetsar.
Qui le traitera. Ce futur montre que cette sentence était sortie de la bouche de Dieu avant la chute dâAssur.
Je lâai chassé : je lâai rejeté.
Retour à lâimage du cèdre. Sens : Cet empire assyrien, si fortement constitué, se démembre, et les peuples quâil réunissait se trouvent affranchis de son joug.
Le tronc gisant, ainsi que les rameaux dispersés, servent dâabri aux animaux. Câest lâimage des peuples qui cherchent à tirer profit des ressources immenses précédemment exploitées par lâempire déchu.
Afin quâaucun arbre⦠Ce jugement est venu de Dieu qui a voulu enseigner aux grands de la terre à mettre des bornes à leur ambition et à leur confiance en eux-mêmes.
Ils sont tous livrés à la mort. La terre est un cimetière où sont condamnés à descendre successivement les rois, les peuples et les empires; voilà ce que la chute dâAssur apprend à tous.
Dans ce verset et les deux suivants est décrite lâémotion produite par ce jugement. Et dâabord, sur la terre Dieu ordonne un deuil universel.
Lâabîme (la source dâoù provenait la prospérité dâAssur, verset 4) est voilé, câest-à -dire, ne donne plus son eau. Les causes de la grandeur de lâempire sont paralysées. Tous les peuples sont épouvantés dâun jugement qui peut les frapper tous également.
Puis, dans le schéol, le séjour des morts. Les nations que le glaive dâAssur y a fait descendre sont consolées, en voyant ce roi si puissant, avec ses vassaux (verset 17), partager le sort quâil leur a fait subir; comparez Ãsaïe 14:6-20.
Tous les arbres dâÃden : les rois de tous ces peuples détruits, qui sont descendus dans le sombre séjour.
Ceux-là aussi. Il sâagissait au verset 16 des puissances abattues par Assur et quâil va rejoindre au schéol. Il sâagit ici, pensons-nous, des vassaux de lâAssyrie, dont la puissance sâécroule avec elle.
Cette question pourrait sâadresser à Assur; le prophète proclamerait ici son abaissement, pour dire ensuite à Pharaon : Tel va être ton sort. Mais dâaprès lâanalogie du verset 2, par cette question le prophète revient plutôt à Pharaon. Il se transporte au moment où le jugement de lâÃgypte, décrit dans les chapitres précédents, est déjà consommé, comme celui dâAssur, et répète la question du verset 2 dans un sens nouveau. Là , la réponse était : Tu ressemblais à Assur dans sa grandeur. Ici la réponse est : Et maintenant tu lui ressembles dans sa chute.
Au milieu dâincirconcis : peut-être allusion au fait que la circoncision était pratiquée en Ãgypte pour les prêtres et pour les rois.
Les mots : en gloire et en grandeur, sont ironiques. Pharaon est désormais semblable aux arbres dâÃden, aux grands monarques terrestres, non seulement quant à leur beauté, mais aussi quant à leur ruine. Il ne reste plus au prophète quâà entonner la complainte de lâÃgypte et de son roi. Câest le dernier morceau.