Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-35
1 Ã 7 - Lâapparition divine
La rupture des premières tables avait signalé celle de lâalliance du Sinaï; le rétablissement de ces tables figure celui de lâalliance.
Taille-toi deux tables. Il est convenable que Moïse répare lui-même ce quâil a fait en brisant les tables précédentes; câest ce que font sentir les mots : que tu as brisées.
Au sommet de la montagne. Sur le rocher que Dieu lui avait indiqué Exode 33:21
Personne ne montera. La montagne redevient un Lieu très saint, par la présence de lâÃternel, comme au commencement (Exode 19:12-13).
Dâaprès plusieurs interprètes, ce serait Moïse qui serait le sujet des verbes il se tint là et il prononça.
Le récit dit uniquement ce quâentendit Moïse, car pendant que lâÃternel passait, il ne pouvait rien voir (Exode 33:22).
Câest Dieu qui proclame et qui est proclamé. Lâobjet de la proclamation est avant tout ce que Dieu avait annoncé à Moïse, sa bonté, qui compatit, pardonne et supporte, mais qui nâexclut pas la justice, qui poursuit le péché et punit le pécheur.
à mille générationsâ¦, sur la troisième et quatrième génération. Voir à Exode 20:5-6.
8 Ã 28
Lâalliance rétablie
à lâouïe de la voix divine, Moïse se prosterne et adore.
Mais il nâoublie pas un instant sa tâche et son peuple : il recommence aussitôt à intercéder, et sa prière nâest pas une simple répétition de la précédente, par laquelle il avait réclamé à deux reprises le retour de Jéhova au milieu de son peuple.
Les mots : Car câest un peuple au cou roide, révèlent sa pensée. Il sâagit non du présent, mais de lâavenir : Que malgré les fautes quâun tel peuple ne manquera pas de commettre encore, tu marches et continues à marcher avec nous, nous pardonnant, nos crimes.
Et fais de nous ton héritage : ta propriété inaliénable.
10 Ã 26 - Le nouveau pacte
On a dit : Mais lâalliance nâétait-elle pas conclue depuis longtemps ? Oui, mais nâavait-elle pas été rompue ? Ce pacte nouveau, par lequel Dieu la rétablit, repose sur les mêmes bases fondamentales que le précédent, mais les présente à bien des égards sous un jour nouveau. Il renferme deux choses : ce que Dieu promet de faire (versets 10 et 11) et ce quâil attend du peuple (versets 12 à 26).
10 Ã 11 - Ce que Dieu promet
Je ferai des miracles. Il sâagit de ceux par lesquels Dieu introduira le peuple dans la terre promise.
Une chose redoutable : lâépouvantable destruction des nations cananéennes, prélude de celle des Israélites eux-mêmes sâils deviennent cananéens par leurs mÅurs.
12 Ã 26
Ce que Dieu demande.
On a cherché à trouver ici un décalogue, et lâon a prétendu y voir une autre forme de celui dâExode chapitre 20, qui aurait été tirée dâun document différent. Mais les interprètes ne se sont point encore mis dâaccord sur la répartition en dix des prescriptions suivantes; et cette supposition dâun décalogue qui ne serait quâune autre forme du précédent, est incompatible avec tout le cours des faits tel quâil vient dâêtre raconté. à ce moment solennel du rétablissement de lâalliance on sâexplique fort bien une instruction qui en inculque de nouveau les bases et qui est en rapport plus direct avec la situation actuelle. Et dâabord, ce quâIsraël devra éviter (versets 12 à 17).
Cette recommandation, en relation directe avec la promesse précédente du secours divin dans la conquête de Canaan, répète et développe celle de Exode 33:14.
Leurs idoles, littéralement leurs Astartés. Ce sont les monuments élevés à la déesse de ce nom (la divinité féminine des Phéniciens). Câétaient ordinairement des troncs plantés en terre, figurant la force productive de la nature. Comparez Juges 6:25
Reproduction sommaire du premier et du second commandement (Exode 20:3-6).
Cette défense est entièrement nouvelle. Le récit Nombres 25:1 et suivants montre combien le danger était réel.
Quand ils se prostituent⦠Ce mot est pris au sens moral et il désigne le péché de lâidolâtrie. Dieu, lâépoux dâIsraël, envisage lâadoration dâautres divinités comme un adultère de la part de son peuple. Cette expression rappelle en même temps lâétroite relation quâil y avait entre tous ces cultes idolâtres et la pratique de lâimpureté. Comparez Juges 3:6
Pas de dieu de métal : expression rappelant le péché récent dâIsraël.
Jusquâici Dieu a parlé au peuple, en vue de son entrée prochaine en Canaan, de ce dont il devra surtout se garder : ou de ce qui pourrait le conduire à lâidolâtrie. Maintenant Dieu lui inculque la manière dont il devra le servir dans cette terre promise (versets 18 à 26).
La célébration régulière de la fête de Pâques; comparez Exode 23:15. Cette fête est mise en tête, comme la principale des fêtes annuelles. Les deux autres fêtes viendront plus tard.
Lâoffrande des premiers-nés, qui, comme Exode 13:12, est rattachée étroitement à la fête de Pâques. Voir lâexplication Exode 13:12-13, et Exode 23:15
Lâon ne paraîtra pas : pour célébrer cette fête.
Devant moi : dans le lieu où je serai adoré.
La loi du sabbat, comme seconde loi rituelle fondamentale. Au commandement sabbatique, promulgué Exode 20:8, est ajouté un détail relatif à la vie prochaine du peuple en Canaan : le repos sabbatique ne devra subir aucune interruption, même en temps de labour et de récolte.
Les deux autres grandes fêtes : celle de Pentecôte, ou des Semaines, et celle des Tabernacles, ou des récoltes achevées; comparez Exode 23:16, note. Le nom de fête des Semaines provenait de ce quâon comptait 7 semaines (49 jours) depuis la Pâque; le cinquantième jour était la Pentecôte.
Les trois pèlerinages annuels (Exode 23:17). Cette institution suppose celle dâun sanctuaire unique. Ici est ajoutée cette promesse remarquable : quâaucune des nations voisines nâosera profiter de ces temps de pèlerinage pour envahir le territoire dâIsraël, tant Dieu aura agrandi le domaine du peuple; la crainte de la puissance dâIsraël les tiendra en respect. Comparez Exode 23:27
La loi des prémices; voir à Exode 23:16
Il semble que la défense relative au chevreau qui ne doit pas être cuit dans le lait de sa mère, soit rappelée ici pour faire comprendre que dans la loi de lâÃternel tout est sacré, depuis le commandement fondamental, celui du monothéisme, jusquâau précepte en apparence le moins important, ou, comme a dit Jésus, jusquâau plus petit trait de lettre.
Pour lâexplication, voir à Exode 23:19
27 Ã 28 Conclusion
Ecris, toi, ces paroles-là . Cet ordre ne peut porter que sur les paroles versets 10 à 26, base de lâalliance que lâÃternel traite de nouveau avec son peuple à la suite de la rupture de lâancienne. Ce nâest point ici en effet une répétition du Livre de lâalliance, câen est un abrégé fait en rapport direct avec lâétablissement dâIsraël en Canaan.
Le pronom toi, ajouté à lâimpératif écris, distingue expressément la rédaction dont il sâagit ici de celle dont il sera question dans le verset suivant.
Quarante jours et quarante nuits. Ces mots nâautorisent point à identifier ce séjour avec celui dont il avait été parlé Exode 24:18. Les deux faits sont expressément distingués Deutéronome 9:9 et Exode 10:4-5, aussi bien quâils le sont dans notre narration.
Sans manger ni boire. Cette circonstance nâa pas été mentionnée dans le récit Exode 24:18 mais comparez Deutéronome 9:9
LâÃternel écrivit. Il y a littéralement il écrivit. Mais le verset 1 ne laisse aucun doute relativement au sujet du verbe. Câest ce que confirme Deutéronome 10:2-4
Quant aux expressions : les paroles de lâalliance, les dix paroles, le même verset 1 ne permet de les rapporter quâaux dix commandements promulgués sur Sinaï (chapitre 20). Autrement le récit, que le verset 1 avait commencé de cette manière (Jâécriraiâ¦), resterait incomplet et sans conclusion.
29 à 35 - Retour de Moïse au camp
Moïse vient dâarracher le peuple au courroux de lâÃternel, plus redoutable que celui de Pharaon. Cette lutte intense a ouvert son âme à une relation plus intime avec Dieu, et les quarante jours et quarante nuits de communion directe avec Dieu, qui lâont suivie, ont fait passer à son insu sur son visage comme un reflet de la majesté divine.
Ãtait devenue rayonnante. Le verbe employé : projeter des rayons, vient en hébreu du mot cornes, ce qui a fait que dâanciennes versions ont traduit à tort : son front avait des cornes [lumineuses].
Lâapôtre Paul attribue une puissance analogue, dans le domaine spirituel, à la contemplation intérieure du Seigneur Jésus glorifié (2 Corinthiens 3:18).Remplis de crainte en le voyant, Aaron et les chefs du peuple se tinrent dâabord éloignés de lui, et câest là ce qui fit que Moïse fut averti du phénomène qui sâétait produit chez lui. Mais à son appel ils sâapprochèrent, ainsi que le peuple (sans doute dans la personne de ses Anciens), et de la bouche de Moïse ils entendirent la répétition abrégée de la loi quâil avait rédigée dâaprès lâinstruction de lâÃternel (le contenu de versets 10 à 26); voir verset 27.
Par rapport à ce sommaire qui, comme nous lâavons vu, se rapportait tout entier et très spécialement à lâétablissement du peuple en Canaan, il faut bien se rappeler que les 40 années du désert ont été un imprévu, résultant dâun nouveau péché du peuple, mais quâau moment où nous place notre récit, cette entrée paraissait un événement très rapproché, qui devait suivre immédiatement le départ du Sinaï.
En se mettant à ce point de vue la différence entre ce nouveau pacte et le Décalogue, donné au moment de lâarrivée à Sinaï, saute aux yeux, et lâon ne peut plus songer à les identifier.
Se couvrit le visageâ¦. ôtait le voile. On explique ordinairement le premier de ces actes par le désir de Moïse de faciliter ses relations avec les Israélites que la vue de son visage resplendissant aurait intimidés. Mais le premier moment de crainte était passé, et Moïse venait dâavoir sans voile un long entretien avec eux. Cet emploi du voile semble donc avoir en un autre motif. Voici celui quâindique saint Paul (2 Corinthiens 3:13) : Moïse voulait éviter que, comme lâéclat de son visage diminuait naturellement entre une visite au sanctuaire et la suivante, le peuple ne sâaperçût de cette diminution, ce qui aurait nui à son autorité. Lâacte dâôter le voile en rentrant dans le sanctuaire, acte qui avait certainement pour but de raviver lâéclat de son visage qui sâévanouissait, sâexplique mieux dans lâinterprétation de Paul que dans lâopinion commune.
Les fils dâIsraël voyaient : au moment où Moïse sortait dâauprès de Dieu.
Cette description rappelle ce qui a été raconté (Exode 33:8-10) de la manière en laquelle le peuple suivait du regard son médiateur, quand il se rendait auprès de lâÃternel ou revenait dâauprès de lui.
Sur les chapitres 32 Ã 34
Ce morceau est lâun des passages dans lesquels la critique moderne a cru découvrir le plus grand nombre dâincohérences. On a conclu de ce fait à lâemploi par le rédacteur de trois et même de quatre documents contradictoires.
Nous ne discutons point ici la question des sources auxquelles lâauteur a puisé tout ce récit. La question littéraire est à nos yeux secondaire en comparaison de celle de la valeur historique du contenu. Or, celle-ci nous paraît suffisamment résolue par lâétude que nous venons de faire. Par lâacte dâidolâtrie grossière auquel il venait de se livrer, Israël avait rompu lâalliance quâil avait contractée avec Dieu. Il avait perdu sa dignité de peuple de lâÃternel; il ne méritait plus de lâavoir pour conducteur et de posséder sa Demeure au milieu de son camp. Bien plus, il avait mérité de périr. Car la peine capitale était prononcée sur le crime dâidolâtrie.
Que fait Moïse ? Par son intercession héroïque et persévérante, il reconquiert successivement toutes ces positions perdues. Le récit mentionne quatre actes dâintercession, tous suivis dâeffet.
Le premier, Exode 22:11 et suivants, est celui par lequel il obtient la conservation du peuple; Dieu ne le détruira pas pour y substituer un peuple nouveau descendant de Moïse lui-même (verset 14).
Le second acte dâintercession est raconté Exode 32:30 et suivants : lâÃternel nâabandonnera pas entièrement Israël, il lui donnera un ange pour le conduire.
Par la troisième intercession, rapportée Exode 33:12, Moïse obtient de lâÃternel quâil retire cet arrêt de dégradation et quâil continue à conduire lui-même le peuple en la personne de lâange qui sâappelle sa Face (Exode 33:14).
Mais Dieu nâa rien dit encore de sa propre habitation au milieu dâIsraël; lâordre de partir de Sinaï, donné déjà deux fois (Exode 32:34 et Exode 33:1-3), subsiste encore, et il est incompatible avec la construction du sanctuaire dont Dieu a montré le modèle à Moïse. La réhabilitation dâIsraël ne sera complète que lorsque lâordre du départ immédiat aura été retiré et la permission de construire le sanctuaire rendue. Câest là lâobjet de la quatrième intercession (Exode 33:15-16). Moïse supplie lâÃternel de permettre quâun signe visible et reconnaissable à tous montre quâil marche lui-même avec le peuple. Ce signe, ce sera la Demeure de lâÃternel dressée de nouveau au milieu du camp. Cette dernière demande lui est aussi accordée (Exode 33:17).
Après que Moïse a ainsi regagné par son intercession tout ce que le peuple avait perdu par son péché, il sent le besoin dâune nouvelle faveur pour lui-même en vue de la tâche quâil a devant lui, et il demande à Dieu de mettre le sceau à toutes les grâces quâil vient de lui accorder, en lui donnant de le connaître mieux quâil ne lâa connu jusquâalors (Exode 33:18); et cette dernière prière est encore exaucée (Exode 34:5 et suivants).
Quây a-t-il dâincohérent, de contradictoire dans une telle histoire ? Cette série dâintercessions et dâexaucements ne se justifie-t-elle pas sans peine ? Il faut sans doute quâà côté de cela Israël comprenne la gravité de la faute quâil a commise et du danger quâil a couru. Voilà pourquoi la mort des trois mille hommes (Exode 32:28) doit lui rappeler le châtiment que tous auraient mérité de subir. Il doit aussi sentir quâil est indigne dâinvoquer Dieu comme son Dieu et de sâappeler encore son peuple. Voilà pourquoi le remplacement de lâÃternel par un simple ange lui est deux fois annoncé. Enfin il est nécessaire que le transfert de la Tente sacrée hors du camp lui mette clairement sous les yeux le divorce qui sâest produit entre lâÃternel et lui et la déchéance quâil sâest attirée. Ce nâest que par cette sévérité, compagne de la grâce, quâil pourra mesurer la gravité de son péché, la grandeur du pardon accordé et le prix dâun intercesseur tel que Moïse.
Malgré toutes les critiques dont la narration de ces trois chapitres a été lâobjet, il nous paraît donc quâon ne peut rien imaginer de plus suivi, de plus conséquent, de plus saint, de plus profondément pédagogique que lâhistoire ici racontée. On comprend ainsi la parfaite convenance et lâapplication directe à la situation actuelle de ces paroles qui pourraient paraître banales, mais dans lesquelles se résume si bien lâesprit de toute cette scène : Le Dieu compatissant et miséricordieux, qui pardonne le crime, la défection et le péché, mais qui ne les laisse pas impunis (Exode 34:6-7).
Tout en laissant ouverte la question des sources auxquelles le narrateur a puisé, ce récit et en le comprenant dans le sens quâil y a attaché lui-même, nous constatons sa véracité absolue et sa parfaite impartialité, par la franchise avec laquelle il met au grand jour, dâun côté, le péché de son peuple et, de lâautre, la honteuse faiblesse et la lâcheté dâAaron, le futur grand sacrificateur. Il nây a assurément dans ce récit aucune trace de vanité nationale ou dâétroitesse sacerdotale. La vérité de Dieu y règne seule.