Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Whole Bible (6)
versets 1-27
22 à 27 De Mara à Élim
Le voyage d’Israël dans le désert pourrait se jalonner par les murmures du peuple. Il y en a trois avant l’arrivée au Sinaï (dans l’Exode) et sept après le Sinaï (dans les Nombres). Les trois premiers, ayant eu lieu avant l’Alliance, n’ont pas été punis; les autres le furent sévèrement : comparez la première et la dernière apparition des cailles (Exode 16 et Nombres 11); la première et la dernière disette d’eau (Exode 17 et Nombres 20).
De l’autre côté de la mer, un peu au sud de l’endroit où avait eu lieu le passage, se trouve une oasis qui porte encore aujourd’hui le nom de Ayoun-Mousa, source de Moïse. Le regard se repose sur les tamarix, les palmiers et les acacias et sur un frais tapis de verdure entretenu par l’eau d’une source assez abondante. Cet endroit fut sans doute le centre du premier campement du peuple dans la presqu’île du Sinaï. Il devait être à ce moment de l’année dans toute la beauté de sa parure printanière et correspondre au sentiment de joie et de reconnaissance qui remplissait le cœur des Fils d’Israël. Ce fut certainement là que fut célébrée la fête nationale, dont il vient d’être parlé.
Le désert de Sur, appelé désert d’Etham Nombres 33:8 (voir Exode 13:20). C’est la plaine basse et sablonneuse qui s’étend de la Méditerranée (à l’est du Delta) jusqu’à la latitude du milieu de la mer Rouge,
Mara (amertume) À soixante-cinq kilomètres (trois journées de marche) au sud d’Ayoun-Mousa se trouve un lieu nommé aujourd’hui Hawara, où l’on voit un bassin de 2 à 3 mètres de diamètre, contenant une eau fort amère : c’est là sans doute qu’il faut placer Mara. La provision d’eau emportée d’Ayoun-Mousa, n’ayant pu être renouvelée dans la contrée déserte qu’on venait de traverser, était épuisée, et l’espoir de trouver enfin de l’eau potable est cruellement déçu. On comprend le désespoir de cette multitude. Il est probable qu’il y avait là d’autres sources, mais de même nature, et qui ont été dès lors recouvertes par les sables.
Quel contraste avec Exode 14:31 ! Comme l’a dit Luther, nous nous trouvons d’ordinaire au bout de notre foi en même temps que de nos provisions.
Lui indiqua un bois. On connaît en Inde, sur la côte de Coromandel, un arbre nommé hellimaram qui a la propriété d’adoucir l’eau amère; les Tamules en garnissent le fond de leurs puits. Les Péruviens ont coutume d’emporter avec eux en voyage une autre plante nommée yerva qui a la même propriété. Mais, d’après les voyageurs, aucune plante ne paraît être connue des Arabes sur la côte de la mer Rouge. M. de Lesseps dit cependant que les Arabes se servent dans ce but d’une espèce d’épine-vinette (voir Hours with the Bible, de Geikie). En tout cas le surnaturel ne consista, d’après le récit, que dans la révélation que Dieu fit à Moïse de ce moyen que nul ne connaissait.
Qu’il lui donna une prescription : c’est-à-dire que Dieu prit occasion de cette première épreuve de la foi d’Israël pour lui faire une recommandation qu’il devait mettre en pratique dans toutes les épreuves qu’il aurait à subir pendant ce voyage pénible, celle du verset 26.
Il l’éprouva, ou le tenta, signifie qu’il mit sa foi à l’épreuve; comparez Deutéronome 8:2
Le sens est : Si tu es obéissant à mes directions, comme je viens d’assainir cette eau, je te guérirai aussi de toutes les maladies dont tu as pu emporter le germe d’Égypte.
Il s’agit autant, dans la pensée de Dieu, des maladies morales (l’idolâtrie surtout, avec ses conséquences) que des maladies physiques.
C’est donc à ce moment-ci qu’après les merveilles de grâce accomplies pour son peuple, Dieu commence son éducation, éducation sévère qui exigera de la part d’Israël obéissance et foi, mais dans laquelle Dieu s’engage à mettre à son service sa toute-puissance miséricordieuse. Ce moment est solennel; il est fortement marqué par ces versets 25 et 26.
À dix kilomètres au sud de Hawara (Mara), le voyageur rencontre une oasis semblable à Ayoun-Nousa, le Wadi Gharandel. C’est là selon toute apparence la station désignée du nom d’Élim. Ce nom signifie arbres et lui fut sans doute donné par le peuple. Ce wadi est aujourd’hui la principale étape des caravanes qui vont de Suez au Sinaï. Un voyageur l’appelle un petit paradis. Il s’y trouve un courant d’eau limpide et permanent; des sources nombreuses sourdent sur les bords de ce ruisseau qui descend de la chaîne voisine d’Er-Raha. Un voyageur y avait compté en 1855 quatre-vingts palmiers. Un autre en 1874 y en trouva dix vieux et trente jeunes; les vieux portaient les traces d’un commencement de destruction par le feu.
Peut-être y a-t-il dans les nombres douze et soixante-dix de notre récit une allusion aux douze tribus et aux soixante-dix Anciens du Peuple. Il est certain que l’on fit une station de plusieurs jours dans ce lieu de repos. Élim n’était que le centre du campement qui s’étendait sans doute dans les vallées voisines, Wadi Useit, Ethal et Jasibeh, au sud de Gharandel, qui ont toutes de bons pâturages. Lorsque le peuple quitta Élim, il y avait déjà près d’un mois qu’il avait quitté l’Égypte (Exode 16:1); cela prouve qu’il y avait eu des arrêts en plusieurs endroits et que les principales stations sont seules indiquées.