Pour des notes sur les premiers versets, voir note sur « Matthieu 27:19 ». Voir note sur « Matthieu 27:20 ». Voir note sur « Matthieu 27:21 ». Voir note sur « Matthieu 27:22 ». Comparer Marc 15:15-22 ; Luc 23:20-31. Jean ajoute quelques détails.
Jésus a été battu de verges, il est couvert de sang, il a reçu une couronne dâépines, et il est recouvert dâun manteau de pourpre, avant dâêtre présenté au peuple. Pilate voulait probablement attirer leur pitié.
La réponse fut ce cri sauvage.
a alors déclaré Pilate. Ceci est lâacquittement formel des accusations de sédition et de rébellion qui ont été portées. Il nâa commis aucun crime contre la loi Romaine. Donc, sâil mérite une punition, cela doit être en conformité à leur loi.
Nâayant pas atteint leur but, ils reviennent maintenant sur leur accusation de blasphème : « Il sâest fait Fils de Dieu. »
Lâaffirmation des Juifs amène la crainte chez Pilate. Câest la première fois quâil voit un tel calme, une telle dignité, une telle majesté. Son prisonnier pouvait-il être divin ? Lorsque Jésus reste silencieux, Pilate lui rappelle quâil a le pouvoir de le crucifier ou de le relâcher.
Jésus rompt le silence, et à ce moment câest lui qui a la position de juge de Pilate. Il déclare que Pilate nâaurait aucun pouvoir sâil ne lui avait été donné. Christ est soumis, parce que câest la volonté du Père quâIl boive la coupe. Le pauvre Pilate, sans secours, nâétait pas un aussi grand pécheur que les Juifs, qui auraient du avoir une meilleure connaissance, mais qui étaient remplis dâune haine diabolique, et qui poussaient maintenant Pilate au crime. Les paroles de Christ sont en réalité des paroles de compassion.
Ce qui veut dire quâil pourrait être accusé devant un tribunal de César dâincitation à la trahison. Le César alors sur le trône était Tibère, sombre, soupçonneux, dâun caractère cruel. Une telle accusation arrivant à Rome de la part des autorités de la nation Juive aurait probablement été fatale à Pilate, et aurait pour le moins mis fin à sa carrière dâhomme public. Le risque était trop grand. Il a préféré sacrifier un innocent que se sacrifier lui-même. Il sâest rendu à leurs arguments.
Jean indique le moment exact où ce jugement célèbre fut rendu. Il était environ six heures du matin, le vendredi, le jour de la préparation de la Pâque. Marc dit que la crucifixion a commencé à la troisième heure, donc neuf heures du matin, puisque les Juifs faisaient débuter la journée à six heures. Jean a écrit de nombreuses années plus tard, après que Jérusalem fut tombée, parmi un peuple qui comptait à partir de minuit, comme le faisait tout le monde Romain. Câest pourquoi il parle de la sixième heure, et non de la première comme le faisaient les Juifs. Christ et ses apôtres ont déjà mangé la Pâque.
Comment ce jour là pouvait-il être le jour de la préparation de la Pâque ? Au milieu de différentes suppositions, on ne peut expose que ce qui semble la meilleure hypothèse :
Les sacrificateurs ont fait le procès et lâexécution de Jésus, car ils devaient procéder à la préparation de la Pâque ce soir là . De la même manière que la Sainte Cène (le Souper du Seigneur) fut une anticipation des souffrances sur la croix, la dernière Pâque du Seigneur fut aussi une anticipation. La question soulève des difficultés, mais cette réponse en vaut dâautres.
Câest effectivement le cas maintenant. Ils viennent de rejeter le Roi Divin, ils ont préféré faire relâcher Barabbas, et ils ont préféré choisir César comme roi, plutôt que le Seigneur, Oint de Dieu. Ils se livrent aux miséricordes de César, celui qui, dans une génération les foulera au pressoir de la colère. Le choix quâils ont fait a scellé le destin de leur ville et de leur nation.
Voir note sur "Matthieu 27:33 ». Voir note sur « Matthieu 27:34 ». Voir note sur « Matthieu 27:35 ». Voir note sur « Matthieu 27:36 ». Voir note sur « Matthieu 27:37 ». Voir note sur « Matthieu 27:38 ». Voir note sur « Matthieu 27:39 ». Voir note sur « Matthieu 27:40 ». Voir note sur « Matthieu 27:41 ». Voir note sur « Matthieu 27:43 ». Voir note sur « Matthieu 27:44 ». Voir note sur « Matthieu 27:45 ». Voir note sur « Matthieu 27:46 ». Voir note sur « Matthieu 27:47 ». Voir note sur « Matthieu 27:48 ». Voir note sur « Matthieu 27:49 ». Voir note sur « Matthieu 27:50 ». Voir note sur « Matthieu 27:51 ». Voir note sur « Matthieu 27:52 ». Voir note sur « Matthieu 27:54 ». Voir note sur « Matthieu 27:55 ». Voir note sur « Matthieu 27:57 ». Voir note sur « Matthieu 27:58 ». Voir note sur « Matthieu 27:59 ». Voir note sur « Matthieu 27:60 ». Voir note sur « Matthieu 27:61 ». Voir note sur « Matthieu 27:62 ». Voir note sur « Matthieu 27:63 ». Voir note sur « Matthieu 27:64 ». Voir note sur « Matthieu 27:65 ». Voir note sur « Matthieu 27:66 ». Comparer Marc 15:22-47 ; Luc 23:33-46.
Nous notons quelques détails complémentaires dans Jean, aux versets25 et 26.
Cette sÅur nâest pas nommée ici, mais Matthieu, dans le passage parallèle, nomme Salomé, la mère des fils de Zébédée, comme une des quatre femmes ; de là , il est généralement supposé que Salomé était la sÅur de Marie, et la tante de Jésus, Matthieu 27:56.
Dans son agonie, Jésus nâoublie pas sa mère, mais il la remet aux soins de Jean, que lâon suppose être le neveu de celle-ci. Son amour brille même dans les souffrances sur la croix.
Pour la pâque. Voir Jean 19:14.
Un double sabbat, à la fois un sabbat hebdomadaire, mais aussi le sabbat de la Pâque. La coutume des Romains était de laisser les corps des crucifiés sur la croix, mais pour respecter les désirs des Juifs, Pilate consent à ce que les jambes des victimes soient brisées, pour hâter leur mort. Ainsi le corps pouvait être enlevé et enseveli. Les jambes étaient brisées avec un marteau, et ceci amenait une mort rapide.
Le trouvant sans vie, le soldat ne lui brise pas les jambes, mais sâassure de sa mort en lui plantant une lance dans le flanc.
Lâeau, avec des caillots de sang, peut provenir dâune rupture du cÅur, et dâun flot de sang dans le péricarde, une poche extérieure au cÅur, où il y a séparation rapide en eau et en caillots de sang. Il semble donc certain que la cause de la mort de Christ fut une rupture du cÅur.
Voir Exode 12:46 ; Zacharie 12:10.
Pour des notes sur lâensevelissement, voir note sur « Matthieu 27:57 ». Voir note sur « Matthieu 27:58 ». Voir note sur « Matthieu 27:59 ». Voir note sur « Matthieu 27:60 ». Voir note sur « Matthieu 27:61 ». Voir note sur « Matthieu 27:62 ». Voir note sur « Matthieu 27:63 ». Voir note sur « Matthieu 27:64 ». Voir note sur « Matthieu 27:65 ». Voir note sur « Matthieu 27:66 ». Comparer Marc 15:42-47 ; Luc 23:50-56.
Câest ici la troisième fois que lâon parle de lui, voir Jean 3:1 ; 7.50. Lui et Joseph étaient membres du sanhédrin. Il nây a que Jean qui mentionne quâil a aidé Joseph pour lâensevelissement.
versets 1-42
Jean 19:1
SOMMAIRE DE JEAN 19
La crucifixion
Pour des notes sur les premiers versets, voir note sur « Matthieu 27:19 ». Voir note sur « Matthieu 27:20 ». Voir note sur « Matthieu 27:21 ». Voir note sur « Matthieu 27:22 ». Comparer Marc 15:15-22 ; Luc 23:20-31. Jean ajoute quelques détails.
Jean 19:5
Voici lâhomme
Jésus a été battu de verges, il est couvert de sang, il a reçu une couronne dâépines, et il est recouvert dâun manteau de pourpre, avant dâêtre présenté au peuple. Pilate voulait probablement attirer leur pitié.
Jean 19:6
Crucifie !
La réponse fut ce cri sauvage.
Prenez-le vous-mêmes, etc
a alors déclaré Pilate. Ceci est lâacquittement formel des accusations de sédition et de rébellion qui ont été portées. Il nâa commis aucun crime contre la loi Romaine. Donc, sâil mérite une punition, cela doit être en conformité à leur loi.
Jean 19:7
Nous avons une loi
Nâayant pas atteint leur but, ils reviennent maintenant sur leur accusation de blasphème : « Il sâest fait Fils de Dieu. »
Jean 19:9
Dâoù es-tu ?
Lâaffirmation des Juifs amène la crainte chez Pilate. Câest la première fois quâil voit un tel calme, une telle dignité, une telle majesté. Son prisonnier pouvait-il être divin ? Lorsque Jésus reste silencieux, Pilate lui rappelle quâil a le pouvoir de le crucifier ou de le relâcher.
Jean 19:11
Tu nâaurais sur moi aucun pouvoir, etc
Jésus rompt le silence, et à ce moment câest lui qui a la position de juge de Pilate. Il déclare que Pilate nâaurait aucun pouvoir sâil ne lui avait été donné. Christ est soumis, parce que câest la volonté du Père quâIl boive la coupe. Le pauvre Pilate, sans secours, nâétait pas un aussi grand pécheur que les Juifs, qui auraient du avoir une meilleure connaissance, mais qui étaient remplis dâune haine diabolique, et qui poussaient maintenant Pilate au crime. Les paroles de Christ sont en réalité des paroles de compassion.
Jean 19:12
Si tu le relâches, tu nâes pas ami de César
Ce qui veut dire quâil pourrait être accusé devant un tribunal de César dâincitation à la trahison. Le César alors sur le trône était Tibère, sombre, soupçonneux, dâun caractère cruel. Une telle accusation arrivant à Rome de la part des autorités de la nation Juive aurait probablement été fatale à Pilate, et aurait pour le moins mis fin à sa carrière dâhomme public. Le risque était trop grand. Il a préféré sacrifier un innocent que se sacrifier lui-même. Il sâest rendu à leurs arguments.
Jean 19:14
Câétait la préparation de la Pâque, et environ la sixième heure
Jean indique le moment exact où ce jugement célèbre fut rendu. Il était environ six heures du matin, le vendredi, le jour de la préparation de la Pâque. Marc dit que la crucifixion a commencé à la troisième heure, donc neuf heures du matin, puisque les Juifs faisaient débuter la journée à six heures. Jean a écrit de nombreuses années plus tard, après que Jérusalem fut tombée, parmi un peuple qui comptait à partir de minuit, comme le faisait tout le monde Romain. Câest pourquoi il parle de la sixième heure, et non de la première comme le faisaient les Juifs. Christ et ses apôtres ont déjà mangé la Pâque.
Comment ce jour là pouvait-il être le jour de la préparation de la Pâque ? Au milieu de différentes suppositions, on ne peut expose que ce qui semble la meilleure hypothèse :
Les sacrificateurs ont fait le procès et lâexécution de Jésus, car ils devaient procéder à la préparation de la Pâque ce soir là . De la même manière que la Sainte Cène (le Souper du Seigneur) fut une anticipation des souffrances sur la croix, la dernière Pâque du Seigneur fut aussi une anticipation. La question soulève des difficultés, mais cette réponse en vaut dâautres.
Jean 19:15
Nous nâavons dâautre roi que César
Câest effectivement le cas maintenant. Ils viennent de rejeter le Roi Divin, ils ont préféré faire relâcher Barabbas, et ils ont préféré choisir César comme roi, plutôt que le Seigneur, Oint de Dieu. Ils se livrent aux miséricordes de César, celui qui, dans une génération les foulera au pressoir de la colère. Le choix quâils ont fait a scellé le destin de leur ville et de leur nation.
Jean 19:17
Voir note sur "Matthieu 27:33 ». Voir note sur « Matthieu 27:34 ». Voir note sur « Matthieu 27:35 ». Voir note sur « Matthieu 27:36 ». Voir note sur « Matthieu 27:37 ». Voir note sur « Matthieu 27:38 ». Voir note sur « Matthieu 27:39 ». Voir note sur « Matthieu 27:40 ». Voir note sur « Matthieu 27:41 ». Voir note sur « Matthieu 27:43 ». Voir note sur « Matthieu 27:44 ». Voir note sur « Matthieu 27:45 ». Voir note sur « Matthieu 27:46 ». Voir note sur « Matthieu 27:47 ». Voir note sur « Matthieu 27:48 ». Voir note sur « Matthieu 27:49 ». Voir note sur « Matthieu 27:50 ». Voir note sur « Matthieu 27:51 ». Voir note sur « Matthieu 27:52 ». Voir note sur « Matthieu 27:54 ». Voir note sur « Matthieu 27:55 ». Voir note sur « Matthieu 27:57 ». Voir note sur « Matthieu 27:58 ». Voir note sur « Matthieu 27:59 ». Voir note sur « Matthieu 27:60 ». Voir note sur « Matthieu 27:61 ». Voir note sur « Matthieu 27:62 ». Voir note sur « Matthieu 27:63 ». Voir note sur « Matthieu 27:64 ». Voir note sur « Matthieu 27:65 ». Voir note sur « Matthieu 27:66 ». Comparer Marc 15:22-47 ; Luc 23:33-46.
Nous notons quelques détails complémentaires dans Jean, aux versets25 et 26.
Jean 19:25
La sÅur de sa mère
Cette sÅur nâest pas nommée ici, mais Matthieu, dans le passage parallèle, nomme Salomé, la mère des fils de Zébédée, comme une des quatre femmes ; de là , il est généralement supposé que Salomé était la sÅur de Marie, et la tante de Jésus, Matthieu 27:56.
Jean 19:26
Femme, voilà ton fils !
Dans son agonie, Jésus nâoublie pas sa mère, mais il la remet aux soins de Jean, que lâon suppose être le neveu de celle-ci. Son amour brille même dans les souffrances sur la croix.
Jean 19:31
Car câétait la préparation
Pour la pâque. Voir Jean 19:14.
Ce jour de sabbat était un grand jour
Un double sabbat, à la fois un sabbat hebdomadaire, mais aussi le sabbat de la Pâque. La coutume des Romains était de laisser les corps des crucifiés sur la croix, mais pour respecter les désirs des Juifs, Pilate consent à ce que les jambes des victimes soient brisées, pour hâter leur mort. Ainsi le corps pouvait être enlevé et enseveli. Les jambes étaient brisées avec un marteau, et ceci amenait une mort rapide.
Jean 19:34
Lui perça le côté
Le trouvant sans vie, le soldat ne lui brise pas les jambes, mais sâassure de sa mort en lui plantant une lance dans le flanc.
Il sortit du sang et de lâeau
Lâeau, avec des caillots de sang, peut provenir dâune rupture du cÅur, et dâun flot de sang dans le péricarde, une poche extérieure au cÅur, où il y a séparation rapide en eau et en caillots de sang. Il semble donc certain que la cause de la mort de Christ fut une rupture du cÅur.
Jean 19:36
Afin que lâÃcriture fut accomplie
Voir Exode 12:46 ; Zacharie 12:10.
Jean 19:38
Pour des notes sur lâensevelissement, voir note sur « Matthieu 27:57 ». Voir note sur « Matthieu 27:58 ». Voir note sur « Matthieu 27:59 ». Voir note sur « Matthieu 27:60 ». Voir note sur « Matthieu 27:61 ». Voir note sur « Matthieu 27:62 ». Voir note sur « Matthieu 27:63 ». Voir note sur « Matthieu 27:64 ». Voir note sur « Matthieu 27:65 ». Voir note sur « Matthieu 27:66 ». Comparer Marc 15:42-47 ; Luc 23:50-56.
Jean 19:39
Nicodème... aussi, etc
Câest ici la troisième fois que lâon parle de lui, voir Jean 3:1 ; 7.50. Lui et Joseph étaient membres du sanhédrin. Il nây a que Jean qui mentionne quâil a aidé Joseph pour lâensevelissement.