Samuel profite de la circonstance pour se faire donner par le peuple réuni, comme on dit vulgairement, décharge du mandat de juge quâil avait rempli jusquâici et pour remettre encore une fois clairement sous les yeux du peuple les dangers attachés à la manière dont la royauté sâétait établie.
Et mes fils, les voilà . On a donné un grand nombre de sens à cette parole. Dâaprès les uns, la présence de fils aussi âgés serait donnée en preuve de son grand âge. Dâaprès dâautres, Samuel voudrait direâ¯: Ãtant là au milieu de vous, ils pourront répondre pour eux-mêmes. Dâautres encoreâ¯: Vous les voyez là destitués par moi et comme vos égaux. Ou bienâ¯: Ils pourront continuer à remplir lâoffice de juges à ma place. Le premier sens paraît le plus simple.
Son ointâ¯: le roi Saül. Samuel met généreusement sa personne en relief comparez aussi verset 5.
Après avoir reçu la décharge quâil demandait, Samuel continue à parler au peuple comme son prophète. Il lui rappelle que, chaque fois quâil a été puni pour ses fautes par lâoppression de ses ennemis, lâÃternel lui a envoyé des libérateurs en la personne des Jugesâ¯; il lui fait sentir par là quel tort il a commis en réclamant de Dieu une nouvelle institution, qui était comme une accusation contre la fidélitéde Dieu.
LâÃternelâ¦â¯! Samuel reprend par ces mots lâaffirmation du peuple pour la développer, en montrant que, sâil y a des reproches à adresser à quelquâun, ce nâest ni à lui, ni à Dieu, mais au peuple seul.
Qui a fait Moïse et Aaronâ¯: qui les a fait être ce quâils ont été pour vous, vos premiers libérateurs.
Au roi de Moab. Juges 3.12.
Et dirent⦠citation presque textuelle de Juges 10.10.
Bédan. Ce nom ne paraît pas dans le livre des Jugesâ¯; il est probable que le texte primitif a été altéré et quâil faut lire Barak, le nom du vainqueur de Sisera mentionné plus haut.
Samuel. Plusieurs anciennes traductions lisent Samson. Cependant on peut bien penser quâil se nomme lui-même pour insister sur son rôle de libérateur, par lequel il fait suite aux précédents, plutôt que sur sa personne.
Malgré la faute qui caractérise lâorigine de la royauté, ce mal peut encore être tourné en bien sâils se consacrent sincèrement au service de lâÃternel. Sinon, la royauté quâils ont réclamée ne les préservera pas du sort de leurs pères désobéissants à lâÃternel.
Samuel obtient de Dieu un signe éclatant propre à confirmer cette déclaration solennelle et à inspirer au peuple une crainte salutaire.
Le tonnerre est comme la voix de Dieu qui confirme celle de son serviteur et la pluie est lâemblème des bénédictions qui se répandront sur le peuple sâil marche dans la crainte de Dieu. La pluie est forte rare en Palestine dans les mois dâété, comme le montrent les expressions de pluie de la première saison (en octobre et novembre) et de pluie de lâarrière-saison (en mars et avril). Robinson dit expressémentâ¯: Dans les années ordinaires il ne tombe aucune eau depuis la fin des pluies du printemps jusquâen octobreâ¯; le ciel est presque toujours clair durant tout ce temps.
Prie lâÃternel. Le peuple comprend bien quâen donnant sa démission de son office de juge, Samuel ne déposera pas celui de prophète et dâintercesseur quâil a rempli jusquâalors. Et nous verrons en effet dans la suite que Samuel nâa pas cessé de sâenvisager comme lâorgane de Dieu vis-à -vis de Saül et du peuple et comme leur intermédiaire auprès de Dieu.
En amenant le peuple à ce sentiment de crainte et de repentir, Samuel a sans doute voulu tempérer ce quâil pouvait y avoir eu dâexcessif et de charnel dans la joie des jours précédents (1 Samuel 11.15).
versets 1-25
Verset 1
Démission de Samuel
Versets 1 Ã 5
Samuel profite de la circonstance pour se faire donner par le peuple réuni, comme on dit vulgairement, décharge du mandat de juge quâil avait rempli jusquâici et pour remettre encore une fois clairement sous les yeux du peuple les dangers attachés à la manière dont la royauté sâétait établie.
Verset 2
Et mes fils, les voilà . On a donné un grand nombre de sens à cette parole. Dâaprès les uns, la présence de fils aussi âgés serait donnée en preuve de son grand âge. Dâaprès dâautres, Samuel voudrait direâ¯: Ãtant là au milieu de vous, ils pourront répondre pour eux-mêmes. Dâautres encoreâ¯: Vous les voyez là destitués par moi et comme vos égaux. Ou bienâ¯: Ils pourront continuer à remplir lâoffice de juges à ma place. Le premier sens paraît le plus simple.
Verset 3
Son ointâ¯: le roi Saül. Samuel met généreusement sa personne en relief comparez aussi verset 5.
Verset 6
Après avoir reçu la décharge quâil demandait, Samuel continue à parler au peuple comme son prophète. Il lui rappelle que, chaque fois quâil a été puni pour ses fautes par lâoppression de ses ennemis, lâÃternel lui a envoyé des libérateurs en la personne des Jugesâ¯; il lui fait sentir par là quel tort il a commis en réclamant de Dieu une nouvelle institution, qui était comme une accusation contre la fidélitéde Dieu.
LâÃternelâ¦â¯! Samuel reprend par ces mots lâaffirmation du peuple pour la développer, en montrant que, sâil y a des reproches à adresser à quelquâun, ce nâest ni à lui, ni à Dieu, mais au peuple seul.
Qui a fait Moïse et Aaronâ¯: qui les a fait être ce quâils ont été pour vous, vos premiers libérateurs.
Verset 9
Au roi de Moab. Juges 3.12.
Verset 10
Et dirent⦠citation presque textuelle de Juges 10.10.
Verset 11
Bédan. Ce nom ne paraît pas dans le livre des Jugesâ¯; il est probable que le texte primitif a été altéré et quâil faut lire Barak, le nom du vainqueur de Sisera mentionné plus haut.
Samuel. Plusieurs anciennes traductions lisent Samson. Cependant on peut bien penser quâil se nomme lui-même pour insister sur son rôle de libérateur, par lequel il fait suite aux précédents, plutôt que sur sa personne.
Verset 13
Malgré la faute qui caractérise lâorigine de la royauté, ce mal peut encore être tourné en bien sâils se consacrent sincèrement au service de lâÃternel. Sinon, la royauté quâils ont réclamée ne les préservera pas du sort de leurs pères désobéissants à lâÃternel.
Verset 16
Samuel obtient de Dieu un signe éclatant propre à confirmer cette déclaration solennelle et à inspirer au peuple une crainte salutaire.
Verset 17
Le tonnerre est comme la voix de Dieu qui confirme celle de son serviteur et la pluie est lâemblème des bénédictions qui se répandront sur le peuple sâil marche dans la crainte de Dieu. La pluie est forte rare en Palestine dans les mois dâété, comme le montrent les expressions de pluie de la première saison (en octobre et novembre) et de pluie de lâarrière-saison (en mars et avril). Robinson dit expressémentâ¯: Dans les années ordinaires il ne tombe aucune eau depuis la fin des pluies du printemps jusquâen octobreâ¯; le ciel est presque toujours clair durant tout ce temps.
Verset 19
Prie lâÃternel. Le peuple comprend bien quâen donnant sa démission de son office de juge, Samuel ne déposera pas celui de prophète et dâintercesseur quâil a rempli jusquâalors. Et nous verrons en effet dans la suite que Samuel nâa pas cessé de sâenvisager comme lâorgane de Dieu vis-à -vis de Saül et du peuple et comme leur intermédiaire auprès de Dieu.
Verset 20
En amenant le peuple à ce sentiment de crainte et de repentir, Samuel a sans doute voulu tempérer ce quâil pouvait y avoir eu dâexcessif et de charnel dans la joie des jours précédents (1 Samuel 11.15).