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Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Esther 9". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/commentaries/fre/mhn/esther-9.html. 1706.
versets 1-32
Esther 9:1
Le succès des Juifs. (1-19)
La fête du Pourim, en mémoire de ce succès. (20-32)
(1-19)
Les ennemis des Juifs ont eu lâultime espoir dâavoir gain de cause, par le biais de lâancien décret. Sâils nâavaient pas tenté de nuire au peuple de Dieu, ils nâauraient pas autant souffert. Les Juifs, par leur effort commun, se sont encouragés mutuellement. Apprenons à nous tenir coude à coude, dans un même esprit et une même pensée, cherchant à contrer ensemble les ennemis de nos âmes, qui essayent de nous voler notre foi, qui est plus précieuse que nos vies. Les Juifs, en honneur de leur religion, ont montré leur mépris des richesses du monde, ce qui pourrait laisser entendre quâils nâont rien désiré dâautre que leur propre salut. En toutes circonstances, le peuple de Dieu devrait manifester son côté humain et son désintéressement, en refusant le plus souvent possible les avantages qui pourraient légalement lui être dû. Les juifs ont instauré une fête, le lendemain de leur victoire. Quand nous avons bénéficié de la grande miséricorde divine, nous devrions être zélés à Lui retourner davantage de chaleureuse reconnaissance.
Esther 9:20
(20-32)
La pratique et le respect des fêtes juives, sont une manifestation publique de la véracité des écrits de lâAncien Testament. Bien que ces textes de lâAncien Testament soient véridiques, le Messie que les juifs attendaient, est en fait venu bien après ces faits ; aucun autre, que Jésus de Nazareth, ne peut être ce Messie. Cette fête a été instaurée arbitrairement, bien que cela se soit réalisé avec le consentement de lâEsprit divin. On lui a donné le nom de « fête du Pourim ». Le nom de cette fête a été attribué pour rappeler au peuple la toute-puissance du Dieu dâIsraël, qui a atteint ses propres objectifs par le biais des superstitions païennes.
Lorsque nous passons en revue toutes les miséricordes que nous avons reçues, nous devrions nous remémorer aussi toutes les anciennes craintes et afflictions qui nous tracassaient. Quand les bénédictions divines nous sont accordées à titre personnel, nous ne devrions pas oublier le réconfort quâelles nous ont procuré, ni manquer dâattribuer au Seigneur la gloire due à Son Nom. Que le Seigneur nous enseigne à nous réjouir, avec cette sainte joie qui seule est capable de nous faire entrevoir les bénédictions célestes, et de nous y préparer. Chaque manifestation de la bonté divine à notre égard devrait nous inciter à nous engager dans la pratique du bien, envers ceux qui ont particulièrement besoin de notre générosité. Mais par-dessus tout, notre rédemption par Jésus-Christ nous engage à Lui être reconnaissants, 2 Corinthiens 8:9.