Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 1 Corinthians 7". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/commentaries/fre/mhn/1-corinthians-7.html. 1706.
versets 1-40
1 Corinthiens 7:1
* Lâapôtre répond à plusieurs questions relatives au mariage. (1-9)
Les chrétiens mariés ne doivent pas chercher à se séparer de leur époux incrédule. (10-16)
Chacun doit rester dans lâétat où il était, lorsquâil a été appelé. (17-24)
Il est bon, en ces temps difficiles, que chacun soit détaché de ce monde. (25-35)
Une grande prudence doit être observée dans le mariage ; il ne doit être opéré que devant le Seigneur. (36-40)
(1-9)
Lâapôtre annonce aux Corinthiens, en cette conjoncture de troubles, quâil était bon pour un chrétien, de rester célibataire.
Paul souligne cependant, les joies relatives au mariage, ce dernier étant défini par la sagesse divine.
Bien que nul ne soit autorisé à contrecarrer la loi divine, cette ordonnance parfaite, relative au mariage, laisse néanmoins aux hommes la liberté de servir le Seigneur, avec leurs dons et selon les circonstances, malgré lâavis parfois divergent et incompétent de leur entourage. Chacun doit déterminer le meilleur choix qui lui convienne, dans la prière, selon la volonté du Seigneur.
1 Corinthiens 7:10
(10-16)
Un mari et son épouse ne doivent pas se séparer, pour toute autre cause que celles permises par Christ. Le divorce, à lâépoque de lâapôtre, était déjà très commun, aussi bien parmi les Juifs que chez les païens (les gentils), sous des prétextes les plus futiles.
Le mariage est une institution divine ; câest un engagement pour la vie, devant Dieu. Nous sommes tenus, autant que faire se peut, à vivre pacifiquement avec tous les hommes, Romains 12:18 ; cherchons donc à promouvoir la paix et la sérénité au sein de notre famille, même sâil sây trouve des non-croyants.
Ceux qui sont mariés doivent sâévertuer à mener une vie mutuelle aussi douce et heureuse que possible. Un chrétien peut-il abandonner un mari ou une épouse, alors quâil y a dans le mariage, lâoccasion de donner la plus grande preuve dâamour ? Reste ferme, et Åuvre de tout ton cÅur pour la conversion de ton conjoint !Dans tous les cas, dans toutes nos relations, le Seigneur nous a demandé à être en paix avec les autres ; tout doit être fait pour promouvoir lâharmonie de la famille, aussi loin que la vérité et la sainteté le permettront.
1 Corinthiens 7:17
(17-24)
Les règles du Christianisme sont valables dans toute condition : quel que soit lâétat dans lequel un homme puisse se trouver, il doit se satisfaire de son sort. Il est du devoir de chaque chrétien de vivre dans le contentement et dâétablir sa conduite en fonction.
Notre réconfort et notre bonheur spirituels dépendent de notre état vis-à -vis de Christ, mais non de celui envers le monde. Nul ne doit penser faire de sa foi ou de sa piété, un argument pour sâabstenir de toutes les obligations naturelles ou civiles. Lâenfant de Dieu doit, dans le calme et le contentement, demeurer dans la condition dans laquelle il est placé par la Providence divine.
1 Corinthiens 7:25
(25-35)
Ãtant donné les difficultés relatives au mariage et au divorce, qui régnaient à lâépoque où fut rédigée cette épître, le fait de rester célibataire représentait la meilleure solution ! Néanmoins, lâapôtre ne condamne pas le mariage.
Quel contraste entre ces recommandations de Paul et celles de ceux qui interdisaient à tous de se marier â¦
Lâapôtre exhorte tous les chrétiens à manifester une « sainte indifférence » envers les pensées philosophiques de ce monde. - En ce qui concerne la famille : ils ne doivent pas chercher à « construire leur bonheur » sur des bases dâorigine païennes. - Pour ce qui est des afflictions : ils ne doivent pas céder à la peine engendrée par les souffrances quâendure cette terre : même dans la peine, le cÅur peut rester dans la joie spirituelle. - En ce qui concerne les plaisirs ici-bas : ils ne trouveront aucune paix, ni repos durable. - Au sujet de leur profession ici-bas : ceux qui prospèrent et accroissent leurs richesses, doivent estimer que tout ce quâils possèdent leur est accordé par le Seigneur : tout Lui appartient. - Quant à toutes les inquiétudes du monde : ils ne doivent pas sâen soucier outre mesure, afin de ne pas être soumis à toutes sortes dâafflictions.
Toutes les valeurs de ce monde sont éphémères : aucune nâest vraiment garantie. Tout finira par disparaître ici-bas. Il est sage de prendre conscience des différents intérêts qui dirigent le monde ; sâils prennent par contre la première place en notre cÅur, nous laissant soucieux, anxieux et perplexe, câest un péché.
Par ces quelques recommandations, lâapôtre répond à la question de savoir sâil était bon de se marier. La meilleure condition de vie pour tout homme, est celle qui préserve au mieux son âme, qui le garde des soucis et des pièges de ce monde. Examinons les bénédictions dont nous jouissons, les pièges dans lesquels nous tombons : puissions-nous jouir et améliorer les premières, et nous écarter le plus possible de toute blessure causée par ces derniers. Quels que soient nos soucis, gardons encore du temps pour honorer le Seigneur !
1 Corinthiens 7:36
(36-40)
Dans ce texte, lâapôtre donne certains conseils aux jeunes, relativement au mariage. Le sens général de cet exposé est clair : les enfants, en ce qui concerne leur mariage, doivent rechercher et suivre les directives de leurs parents. Ces derniers doivent en plus, tenir compte des souhaits de leurs enfants, ne devant en aucune manière, abuser de leur autorité â¦
Le chapitre se termine par des recommandations données aux veuves. Le remariage nâest pas illégitime, si lâon garde à lâesprit la ferme intention de se marier sous le regard du Seigneur. Dans le choix de notre futur conjoint, ce qui implique de nombreux changements dans nos conditions de vie, nous devons toujours être guidés par la crainte de Dieu et par Ses ordonnances, nous soumettant à Sa Providence.
Tout changement de condition familiale ne doit se faire quâaprès mûre réflexion, sur les bases dâune « bonne santé spirituelle ».