Nous entrons dans une nouvelle période de lâhistoire de Samson, caractérisée par la perte de son nazaréat et par sa restauration. Le v. 31 de notre chapitre, comparé au v. 20 du chap. 15, marque extérieurement cette division. Au chap. 15, Dieu avait préservé son serviteur, malgré lui, dâun engagement définitif avec une femme qui servait dâautres dieux. Mais cela ne redresse pas la pente naturelle de son cÅur, et le v. 1 de ce chapitre nous montre où cette pente le mène. Il avait recherché le monde idolâtre, il recherche maintenant le monde souillé, et ne craint pas de sâassocier momentanément avec lui. Une disposition mondaine non jugée nous conduit nécessairement à des chutes plus graves. Câest ainsi que, dans lâhistoire de lâÃglise, Pergame conduit à Thyatire. Cette liaison nâest que passagère et Samson nây perd point sa force, car le secret subsiste encore entre lui et Dieu. Guetté toute la nuit, à la porte de la ville, par ses mortels ennemis, il se leva de son sommeil, «saisit les battants de la porte... et les deux poteaux, les arracha avec la barre, les mit sur ses épaules, et les porta au sommet de la montagne qui est en face de Hébron» (v. 3). Plus dâune fois, lâhistoire de Samson nous rappelle celle de Christ; telle sa victoire sur le lion de Thimna, tel aussi lâexploit des portes de Gaza. Comme Samson, le Seigneur se réveillant du sommeil de la mort, a réduit à néant les desseins de lâennemi, en brisant les portes de sa terrible forteresse. Il a emmené en captivité ce qui nous retenait captifs et, monté en haut, il a dressé les trophées de sa victoire. La mort, la citadelle de Satan, nâayant pas de portes pour nous retenir, est devenue pour nous un passage; aucun verrou nâa pu y emprisonner Christ, aucune puissance ne peut nous y garder. La «montagne qui est vis-à -vis de Hébron», le lieu de lâhomme ressuscité qui fait face au lieu de la mort1, nous en est un sûr garant.
1 Nous avons fait remarquer ailleurs que Hébron est sans exception, dans lâÃcriture, le lieu de la mort. (Méditations sur Josué de H.R.).
Nous lâavons dit plus dâune fois, il nâest pas un homme de Dieu qui ne soit appelé à reproduire, et ne reproduise, en effet, quelques traits de la personne du Sauveur. Ah! quâil eût été beau de voir Samson être une digne image de Christ dans sa victoire sur la mort, comme il lâavait été dans sa victoire sur le lion déchirant! Dâoù sortait cet homme fort avec les portes de Gaza sur ses épaules? Pour qui combattait-il? Qui lâavait donc placé dans cette extrémité? Dans toutes ces choses, son histoire forme le plus absolu contraste avec celle de notre adorable Sauveur.
Ãcoutons un récit plus humiliant encore (v. 4-21). Samson, qui nâavait contracté quâune alliance passagère avec le mal, va plus loin. La fille des Philistins avait plu à ses yeux; la femme de Gaza lâavait attiré pour un moment dans ses filets; Delila sâempare de ses affections. «Il aima une femme dans la vallée de Sorek» (v. 4). Câest là quâaboutit le chemin de lâenfant de Dieu, qui cultive au lieu de les juger les premiers mouvements de son cÅur naturel. Malgré tout, Samson avait gardé jusque-là ses relations intimes et secrètes avec Dieu. Il possédait une chose que le monde ne pouvait comprendre et à la source de laquelle il était incapable de remonter. Sa force restait une énigme pour ses ennemis; sans doute, ils en voyaient les effets, mais dirigés contre eux, et cela les rendait dâautant plus avides à lui arracher le secret de cette force pour trouver des armes contre le serviteur de lâÃternel. Sans doute aussi, sa longue chevelure, livrée que tous nâavaient pas, était une profession publique de séparation pour Dieu. Mais, à moins que son secret ne fût trahi, il ne pouvait venir à la pensée du monde que cette figure de dépendance et dâoubli de soi fût pour le Nazaréen une source de force.
Samson aima Delila. Le voilà en communion avec cette femme, et Dieu ne peut sâaccommoder dâune communion partagée. Il est impossible que nous menions de concert nos affections pour le monde et pour Dieu. «Nul serviteur ne peut servir deux maîtres; car ou il haïra lâun et aimera lâautre, ou il sâattachera à lâun et méprisera lâautre» (Luc 16:13). En aimant Delila, Samson faisait profession de haïr Dieu et de le mépriser, quand même, de fait, il lui appartenait. Cette femme sâempare de lui de plus en plus: «Comment dis-tu: Je tâaime, â et ton cÅur nâest pas avec moi?» (v. 15). Dès lors son cÅur est pris. Il ne tardera pas à lui livrer le dernier mot de son secret. Trois fois les sept cordelettes fraîches, et les cordes neuves, et le fil à tisser, nâont pu dompter la puissance de lâEsprit. Dieu soutenait encore son pauvre serviteur infidèle, mais son secret livré, le signe de sa dépendance enlevé, le lien de communion qui unissait son âme à Dieu aboli, que lui reste-t-il? Toute sa force sâest évanouie. Les expériences passées des délivrances de Dieu, malgré ses chaînes morales, ne servent quâà le tromper et lâendormir. Trois fois il sâétait dégagé en des moments critiques. Pourquoi pas une quatrième? Le cÅur aveuglé se dit: «Je mâen irai comme les autres fois, et je me dégagerai». Mais avec la communion perdue, lâintelligence des pensées de Dieu fait entièrement défaut: «Il ne savait pas que lâÃternel sâétait retiré de lui» (v. 20).
Ce nâest point que Samson fût bien à lâaise sous le joug de Delila. «Elle le tourmentait par ses paroles tous les jours et le pressait», et «son âme en fut ennuyée jusquâà la mort» (v. 16). Voilà tout ce quâil avait trouvé dans les choses qui lâattiraient le plus. Il aurait bien voulu refuser, mais il nâen était déjà plus capable. Un homme du monde peut trouver sa joie dans le monde, un croyant jamais. Au fond, le cÅur de Samson était dans une mesure avec Dieu et lâIsraël de Dieu. De là ce combat, cette lutte, cet ennui, cette misère. Notre conscience parle et ne nous laisse pas de repos réel; notre joie est empoisonnée. Il fait enfin le dernier pas, et «lui déclare tout ce qui était dans son cÅur» (v. 17). Après cela vient le sommeil: «Elle lâendormit sur ses genoux» (v. 19). Lââme perd tout sentiment de ses relations avec Dieu, et tombe dans un lourd sommeil sous lâatmosphère épaisse de la corruption. Alors lâennemi embusqué, épiant ce moment, sâavance, enchaîne, aveugle lâhomme puissant et se sert de lui comme du plus misérable des esclaves. Sort, hélas! pire que le sommeil! Samson nâest plus quâun pauvre esclave aveugle, jouet des ennemis de lâÃternel. Il ne faut pas sây tromper; lâennemi en veut plus encore à Dieu quâà Samson, car le Nazaréen vaincu devient le témoin de la victoire apparente du faux dieu Dagon, sur le vrai Dieu. Le manque de réalité des chrétiens est lâarme la plus puissante du monde contre Christ. En méprisant le croyant infidèle, câest Lui que le monde trouve moyen de mépriser.
Grâces à Dieu, lâhistoire du dernier des juges ne se termine pas par cette défaite. Dieu veut avoir la victoire finale en dépit de lâinfidélité de ses témoins. Samson retrouve son nazaréat dans cette condition dâamère humiliation. «Et les cheveux de sa tête commencèrent à croître, après quâil eut été rasé» (v. 22). Samson nâétait pas un homme de prière. Dans toute son histoire, on ne lâentend sâadresser à Dieu que deux fois (15:18; 16:28). Ici, tandis que les ennemis fêtent leur triomphe, Samson crie à lâÃternel. Jâapprécie chez un homme de Dieu une fin de vie plus brillante que son commencement. Ce nâest pas, sans doute, ce quâil y a de plus élevé. Le chemin de Christ, lâhomme parfait, était un sentier uni dâune égalité absolue, dans les mille circonstances diverses par lesquelles il eut à passer. Câest ainsi que nous le voyons marcher au Ps. 16 et dans les évangiles. Et néanmoins, finir comme Samson, dont la vie présenta tant de contrastes, finir comme Jacob, dont la carrière toute de plans et de ruses humaines, se termine par la vision glorieuse de lâavenir dâIsraël et par lâadoration qui reconnaît en Joseph le type du Messie promis; finir ainsi, câest encore meilleur que de clore sa carrière comme Salomon, dans lâidolâtrie, après un règne magnifique de sagesse et de puissance. Oui, la fin de Samson fut une victoire éclatante. «Les morts quâil fit mourir dans sa mort, furent plus nombreux que ceux quâil avait fait mourir pendant sa vie» (v. 30).
Que cette histoire nous enseigne. Soyons de ceux qui nâont besoin, pour faire lâexpérience dâeux-mêmes, ni dâun mauvais commencement, ni dâune mauvaise fin. Paul, un homme sujet aux mêmes infirmités que nous, évita lâun et lâautre, quoique sa marche mît au jour plus dâune faiblesse. Apprenons à régler nos pas sur ceux de notre impeccable modèle; câétait la force de lâapôtre et ce sera la nôtre. Alors Dieu dira de nous: «Ils marchent de force en force, ils paraissent devant Dieu en Sion» (Ps. 84:8).
versets 1-31
La défaite et la restauration
Nous entrons dans une nouvelle période de lâhistoire de Samson, caractérisée par la perte de son nazaréat et par sa restauration. Le v. 31 de notre chapitre, comparé au v. 20 du chap. 15, marque extérieurement cette division. Au chap. 15, Dieu avait préservé son serviteur, malgré lui, dâun engagement définitif avec une femme qui servait dâautres dieux. Mais cela ne redresse pas la pente naturelle de son cÅur, et le v. 1 de ce chapitre nous montre où cette pente le mène. Il avait recherché le monde idolâtre, il recherche maintenant le monde souillé, et ne craint pas de sâassocier momentanément avec lui. Une disposition mondaine non jugée nous conduit nécessairement à des chutes plus graves. Câest ainsi que, dans lâhistoire de lâÃglise, Pergame conduit à Thyatire. Cette liaison nâest que passagère et Samson nây perd point sa force, car le secret subsiste encore entre lui et Dieu. Guetté toute la nuit, à la porte de la ville, par ses mortels ennemis, il se leva de son sommeil, «saisit les battants de la porte... et les deux poteaux, les arracha avec la barre, les mit sur ses épaules, et les porta au sommet de la montagne qui est en face de Hébron» (v. 3). Plus dâune fois, lâhistoire de Samson nous rappelle celle de Christ; telle sa victoire sur le lion de Thimna, tel aussi lâexploit des portes de Gaza. Comme Samson, le Seigneur se réveillant du sommeil de la mort, a réduit à néant les desseins de lâennemi, en brisant les portes de sa terrible forteresse. Il a emmené en captivité ce qui nous retenait captifs et, monté en haut, il a dressé les trophées de sa victoire. La mort, la citadelle de Satan, nâayant pas de portes pour nous retenir, est devenue pour nous un passage; aucun verrou nâa pu y emprisonner Christ, aucune puissance ne peut nous y garder. La «montagne qui est vis-à -vis de Hébron», le lieu de lâhomme ressuscité qui fait face au lieu de la mort1, nous en est un sûr garant.
1 Nous avons fait remarquer ailleurs que Hébron est sans exception, dans lâÃcriture, le lieu de la mort. (Méditations sur Josué de H.R.).
Nous lâavons dit plus dâune fois, il nâest pas un homme de Dieu qui ne soit appelé à reproduire, et ne reproduise, en effet, quelques traits de la personne du Sauveur. Ah! quâil eût été beau de voir Samson être une digne image de Christ dans sa victoire sur la mort, comme il lâavait été dans sa victoire sur le lion déchirant! Dâoù sortait cet homme fort avec les portes de Gaza sur ses épaules? Pour qui combattait-il? Qui lâavait donc placé dans cette extrémité? Dans toutes ces choses, son histoire forme le plus absolu contraste avec celle de notre adorable Sauveur.
Ãcoutons un récit plus humiliant encore (v. 4-21). Samson, qui nâavait contracté quâune alliance passagère avec le mal, va plus loin. La fille des Philistins avait plu à ses yeux; la femme de Gaza lâavait attiré pour un moment dans ses filets; Delila sâempare de ses affections. «Il aima une femme dans la vallée de Sorek» (v. 4). Câest là quâaboutit le chemin de lâenfant de Dieu, qui cultive au lieu de les juger les premiers mouvements de son cÅur naturel. Malgré tout, Samson avait gardé jusque-là ses relations intimes et secrètes avec Dieu. Il possédait une chose que le monde ne pouvait comprendre et à la source de laquelle il était incapable de remonter. Sa force restait une énigme pour ses ennemis; sans doute, ils en voyaient les effets, mais dirigés contre eux, et cela les rendait dâautant plus avides à lui arracher le secret de cette force pour trouver des armes contre le serviteur de lâÃternel. Sans doute aussi, sa longue chevelure, livrée que tous nâavaient pas, était une profession publique de séparation pour Dieu. Mais, à moins que son secret ne fût trahi, il ne pouvait venir à la pensée du monde que cette figure de dépendance et dâoubli de soi fût pour le Nazaréen une source de force.
Samson aima Delila. Le voilà en communion avec cette femme, et Dieu ne peut sâaccommoder dâune communion partagée. Il est impossible que nous menions de concert nos affections pour le monde et pour Dieu. «Nul serviteur ne peut servir deux maîtres; car ou il haïra lâun et aimera lâautre, ou il sâattachera à lâun et méprisera lâautre» (Luc 16:13). En aimant Delila, Samson faisait profession de haïr Dieu et de le mépriser, quand même, de fait, il lui appartenait. Cette femme sâempare de lui de plus en plus: «Comment dis-tu: Je tâaime, â et ton cÅur nâest pas avec moi?» (v. 15). Dès lors son cÅur est pris. Il ne tardera pas à lui livrer le dernier mot de son secret. Trois fois les sept cordelettes fraîches, et les cordes neuves, et le fil à tisser, nâont pu dompter la puissance de lâEsprit. Dieu soutenait encore son pauvre serviteur infidèle, mais son secret livré, le signe de sa dépendance enlevé, le lien de communion qui unissait son âme à Dieu aboli, que lui reste-t-il? Toute sa force sâest évanouie. Les expériences passées des délivrances de Dieu, malgré ses chaînes morales, ne servent quâà le tromper et lâendormir. Trois fois il sâétait dégagé en des moments critiques. Pourquoi pas une quatrième? Le cÅur aveuglé se dit: «Je mâen irai comme les autres fois, et je me dégagerai». Mais avec la communion perdue, lâintelligence des pensées de Dieu fait entièrement défaut: «Il ne savait pas que lâÃternel sâétait retiré de lui» (v. 20).
Ce nâest point que Samson fût bien à lâaise sous le joug de Delila. «Elle le tourmentait par ses paroles tous les jours et le pressait», et «son âme en fut ennuyée jusquâà la mort» (v. 16). Voilà tout ce quâil avait trouvé dans les choses qui lâattiraient le plus. Il aurait bien voulu refuser, mais il nâen était déjà plus capable. Un homme du monde peut trouver sa joie dans le monde, un croyant jamais. Au fond, le cÅur de Samson était dans une mesure avec Dieu et lâIsraël de Dieu. De là ce combat, cette lutte, cet ennui, cette misère. Notre conscience parle et ne nous laisse pas de repos réel; notre joie est empoisonnée. Il fait enfin le dernier pas, et «lui déclare tout ce qui était dans son cÅur» (v. 17). Après cela vient le sommeil: «Elle lâendormit sur ses genoux» (v. 19). Lââme perd tout sentiment de ses relations avec Dieu, et tombe dans un lourd sommeil sous lâatmosphère épaisse de la corruption. Alors lâennemi embusqué, épiant ce moment, sâavance, enchaîne, aveugle lâhomme puissant et se sert de lui comme du plus misérable des esclaves. Sort, hélas! pire que le sommeil! Samson nâest plus quâun pauvre esclave aveugle, jouet des ennemis de lâÃternel. Il ne faut pas sây tromper; lâennemi en veut plus encore à Dieu quâà Samson, car le Nazaréen vaincu devient le témoin de la victoire apparente du faux dieu Dagon, sur le vrai Dieu. Le manque de réalité des chrétiens est lâarme la plus puissante du monde contre Christ. En méprisant le croyant infidèle, câest Lui que le monde trouve moyen de mépriser.
Grâces à Dieu, lâhistoire du dernier des juges ne se termine pas par cette défaite. Dieu veut avoir la victoire finale en dépit de lâinfidélité de ses témoins. Samson retrouve son nazaréat dans cette condition dâamère humiliation. «Et les cheveux de sa tête commencèrent à croître, après quâil eut été rasé» (v. 22). Samson nâétait pas un homme de prière. Dans toute son histoire, on ne lâentend sâadresser à Dieu que deux fois (15:18; 16:28). Ici, tandis que les ennemis fêtent leur triomphe, Samson crie à lâÃternel. Jâapprécie chez un homme de Dieu une fin de vie plus brillante que son commencement. Ce nâest pas, sans doute, ce quâil y a de plus élevé. Le chemin de Christ, lâhomme parfait, était un sentier uni dâune égalité absolue, dans les mille circonstances diverses par lesquelles il eut à passer. Câest ainsi que nous le voyons marcher au Ps. 16 et dans les évangiles. Et néanmoins, finir comme Samson, dont la vie présenta tant de contrastes, finir comme Jacob, dont la carrière toute de plans et de ruses humaines, se termine par la vision glorieuse de lâavenir dâIsraël et par lâadoration qui reconnaît en Joseph le type du Messie promis; finir ainsi, câest encore meilleur que de clore sa carrière comme Salomon, dans lâidolâtrie, après un règne magnifique de sagesse et de puissance. Oui, la fin de Samson fut une victoire éclatante. «Les morts quâil fit mourir dans sa mort, furent plus nombreux que ceux quâil avait fait mourir pendant sa vie» (v. 30).
Que cette histoire nous enseigne. Soyons de ceux qui nâont besoin, pour faire lâexpérience dâeux-mêmes, ni dâun mauvais commencement, ni dâune mauvaise fin. Paul, un homme sujet aux mêmes infirmités que nous, évita lâun et lâautre, quoique sa marche mît au jour plus dâune faiblesse. Apprenons à régler nos pas sur ceux de notre impeccable modèle; câétait la force de lâapôtre et ce sera la nôtre. Alors Dieu dira de nous: «Ils marchent de force en force, ils paraissent devant Dieu en Sion» (Ps. 84:8).