Voici donc lâarche, «la gloire de Dieu», captive aux mains des ennemis de son peuple; mais ils ne pourront pas sâen glorifier. Dieu va leur prouver que rien nâest plus glorieux que sa gloire humiliée et captive. Câest ainsi que lâhumiliation de la croix a glorifié le fils de lâhomme et Dieu en Lui (Jean 13:31).
Entre les mains des gentils, Dieu va revendiquer sa sainteté en jugement. Ce jugement sera complet, tombant sur les faux dieux, sur les hommes, et sur le pays des Philistins.
Lâarche, le témoignage de Dieu, qui ne peut sâassocier à lâinfidélité du peuple, ne peut davantage se soumettre aux idoles. De fait, elle ne peut sâarrêter nulle part que là où il lui plaît de venir habiter en grâce. Dieu quitte Israël en jugement mais câest, nous le verrons dans la suite, pour retourner auprès dâIsraël sur le pied tout nouveau de la grâce. Ce nâest pas encore le «repos», car «lâarche de sa force» nây entrera que sous le règne de Salomon, type du règne de Christ.
Nous avons dit que la gloire de Dieu ne peut se soumettre aux idoles. Placez, en effet, comme le firent les gens dâAsdod, cette gloire humiliée à côté de Dagon, lâidole du monde sera renversée et brisée. Mais cela ne change rien au culte que le monde lui rend. à la gloire de Dieu qui le gêne, il préfère ses faux dieux mutilés, objets de mépris et de dérision. «Les sacrificateurs de Dagon, et tous ceux qui entrent dans la maison de Dagon, ne marchent pas sur le seuil de Dagon, à Asdod, jusquâà ce jour» (v. 5). Leur pratique superstitieuse elle-même, reste comme un témoignage permanent de lâavilissement de leur idole, et prouve aussi que son jugement nâa pas été capable de les amener à Dieu.
La présence de lâarche attire aussi, comme nous lâavons dit, le jugement sur les hommes qui croyaient prévaloir contre Dieu. Câest pour les Philistins la misère et la mort. Des angoisses, la douleur secrète, une plaie honteuse, suite du courroux divin (conf. Deut. 28:27), tombent sur eux; «leur cri monte aux cieux». Aux cieux vides pour eux, tandis que Dieu se trouvait au milieu dâeux sans quâils le sussent, les jugeant sur la terre! Le résultat est, non pas quâils se tournent vers Dieu, mais quâils le renvoient, espérant se débarrasser de Lui. On voit en même temps ici lâégoïsme qui caractérise le monde. Pourvu quâAsdod soit tranquille, quâimporte le tourment de Gath! Pourvu que Gath soit tranquille, quâimporte celui dâÃkron! Eux ne veulent pas mourir, mais cela nâempêche pas la mort de venir, accompagnée dâune consternation mortelle (v. 11, 12).
Le conseil des princes des Philistins à la demande «Que ferons-nous!» du peuple (v. 8) est donc sans résultat. Ce dernier interroge alors les sacrificateurs et les devins (6:2). «Que ferons-nous de lâarche de lâÃternel?» Ils ne savent que faire du trône de Dieu, du propitiatoire, de ce qui renfermait les pensées de Dieu! Animés du même esprit, les Gadaréniens priaient le Seigneur de se retirer de leurs confins. Cela les gêne, parce que cela les juge. La question pour eux est comment ils renverront cet hôte gênant, non pas sâils doivent le renvoyer. Il ne leur vient pas à la pensée de sâadresser à Lui, mais leur clergé doit connaître le moyen de se débarrasser de Dieu. Celui-ci, du moins, est de bonne foi, malgré son extrême ignorance. Reconnaissant la main de Dieu dans ces plaies, il cherche comment on pourrait «donner gloire au Dieu dâIsraël». Il dit au peuple quâil ne faut pas endurcir son cÅur contre Lui et rappelle ses exploits en Ãgypte; il suggère enfin un moyen de connaître si câest réellement Lui qui a fait ce grand mal, ou si la chose nâétait quâaccidentelle. Tout cela dénote de la conscience lorsque manque la lumière apportée par la vérité révélée. Or Dieu tient toujours compte de la conscience, même obscurcie, et donne une réponse claire.
Les hommes étaient frappés dâhémorroïdes, le pays lui-même dévasté par les souris (v. 5). Câétait, nous lâavons vu, un jugement complet. Sur le conseil des sacrificateurs et des devins, ils offrent des hémorroïdes dâor et des souris dâor, comme sacrifice pour le délit. Pour le délit! quand ils avaient fait la guerre au peuple de Dieu, quand ils avaient estimé Dagon maître du Dieu souverain Créateur du ciel et de la terre! Un sacrifice sans effusion de sang, quand il fallait une expiation pour le péché! â Mais Dieu tient compte du moindre cri de la conscience. Il donne une réponse claire, avons-nous dit. «Les vaches allèrent tout droit par le chemin, du côté de Beth-Shémesh; elles marchèrent par une seule route, allant et mugissant, et elles ne se détournèrent ni à droite ni à gauche» (v. 12). Telles sont les voies de lâÃternel, toujours droites! (Osée 14:9).
Le Dieu juge remonte maintenant en grâce auprès de son peuple. Il ne tiendra quâà celui-ci de le reconnaître avec humiliation.
versets 1-12
Chapitres 5 et 6:1-13
Voici donc lâarche, «la gloire de Dieu», captive aux mains des ennemis de son peuple; mais ils ne pourront pas sâen glorifier. Dieu va leur prouver que rien nâest plus glorieux que sa gloire humiliée et captive. Câest ainsi que lâhumiliation de la croix a glorifié le fils de lâhomme et Dieu en Lui (Jean 13:31).
Entre les mains des gentils, Dieu va revendiquer sa sainteté en jugement. Ce jugement sera complet, tombant sur les faux dieux, sur les hommes, et sur le pays des Philistins.
Lâarche, le témoignage de Dieu, qui ne peut sâassocier à lâinfidélité du peuple, ne peut davantage se soumettre aux idoles. De fait, elle ne peut sâarrêter nulle part que là où il lui plaît de venir habiter en grâce. Dieu quitte Israël en jugement mais câest, nous le verrons dans la suite, pour retourner auprès dâIsraël sur le pied tout nouveau de la grâce. Ce nâest pas encore le «repos», car «lâarche de sa force» nây entrera que sous le règne de Salomon, type du règne de Christ.
Nous avons dit que la gloire de Dieu ne peut se soumettre aux idoles. Placez, en effet, comme le firent les gens dâAsdod, cette gloire humiliée à côté de Dagon, lâidole du monde sera renversée et brisée. Mais cela ne change rien au culte que le monde lui rend. à la gloire de Dieu qui le gêne, il préfère ses faux dieux mutilés, objets de mépris et de dérision. «Les sacrificateurs de Dagon, et tous ceux qui entrent dans la maison de Dagon, ne marchent pas sur le seuil de Dagon, à Asdod, jusquâà ce jour» (v. 5). Leur pratique superstitieuse elle-même, reste comme un témoignage permanent de lâavilissement de leur idole, et prouve aussi que son jugement nâa pas été capable de les amener à Dieu.
La présence de lâarche attire aussi, comme nous lâavons dit, le jugement sur les hommes qui croyaient prévaloir contre Dieu. Câest pour les Philistins la misère et la mort. Des angoisses, la douleur secrète, une plaie honteuse, suite du courroux divin (conf. Deut. 28:27), tombent sur eux; «leur cri monte aux cieux». Aux cieux vides pour eux, tandis que Dieu se trouvait au milieu dâeux sans quâils le sussent, les jugeant sur la terre! Le résultat est, non pas quâils se tournent vers Dieu, mais quâils le renvoient, espérant se débarrasser de Lui. On voit en même temps ici lâégoïsme qui caractérise le monde. Pourvu quâAsdod soit tranquille, quâimporte le tourment de Gath! Pourvu que Gath soit tranquille, quâimporte celui dâÃkron! Eux ne veulent pas mourir, mais cela nâempêche pas la mort de venir, accompagnée dâune consternation mortelle (v. 11, 12).
Le conseil des princes des Philistins à la demande «Que ferons-nous!» du peuple (v. 8) est donc sans résultat. Ce dernier interroge alors les sacrificateurs et les devins (6:2). «Que ferons-nous de lâarche de lâÃternel?» Ils ne savent que faire du trône de Dieu, du propitiatoire, de ce qui renfermait les pensées de Dieu! Animés du même esprit, les Gadaréniens priaient le Seigneur de se retirer de leurs confins. Cela les gêne, parce que cela les juge. La question pour eux est comment ils renverront cet hôte gênant, non pas sâils doivent le renvoyer. Il ne leur vient pas à la pensée de sâadresser à Lui, mais leur clergé doit connaître le moyen de se débarrasser de Dieu. Celui-ci, du moins, est de bonne foi, malgré son extrême ignorance. Reconnaissant la main de Dieu dans ces plaies, il cherche comment on pourrait «donner gloire au Dieu dâIsraël». Il dit au peuple quâil ne faut pas endurcir son cÅur contre Lui et rappelle ses exploits en Ãgypte; il suggère enfin un moyen de connaître si câest réellement Lui qui a fait ce grand mal, ou si la chose nâétait quâaccidentelle. Tout cela dénote de la conscience lorsque manque la lumière apportée par la vérité révélée. Or Dieu tient toujours compte de la conscience, même obscurcie, et donne une réponse claire.
Les hommes étaient frappés dâhémorroïdes, le pays lui-même dévasté par les souris (v. 5). Câétait, nous lâavons vu, un jugement complet. Sur le conseil des sacrificateurs et des devins, ils offrent des hémorroïdes dâor et des souris dâor, comme sacrifice pour le délit. Pour le délit! quand ils avaient fait la guerre au peuple de Dieu, quand ils avaient estimé Dagon maître du Dieu souverain Créateur du ciel et de la terre! Un sacrifice sans effusion de sang, quand il fallait une expiation pour le péché! â Mais Dieu tient compte du moindre cri de la conscience. Il donne une réponse claire, avons-nous dit. «Les vaches allèrent tout droit par le chemin, du côté de Beth-Shémesh; elles marchèrent par une seule route, allant et mugissant, et elles ne se détournèrent ni à droite ni à gauche» (v. 12). Telles sont les voies de lâÃternel, toujours droites! (Osée 14:9).
Le Dieu juge remonte maintenant en grâce auprès de son peuple. Il ne tiendra quâà celui-ci de le reconnaître avec humiliation.