Le tableau succinct du règne de Saül se termine avec le dernier verset du chap. 14. Le chapitre dont nous allons parler nous est donné comme un récit à part, à cause de lâimportance de son contenu. Nous y trouvons la raison du rejet définitif de Saül, rejet qui nécessite lâintroduction de David, le roi selon Dieu.
Nous avons vu que Saül représente la chair faisant profession de servir Dieu, et, comme telle, engagée dans Son Åuvre. Pour en prouver lâincapacité dans ces conditions-là , Dieu, depuis le chap. 9, lâa mise à lâépreuve de beaucoup de manières. Il reste une épreuve dernière. Quâest-ce que la chair, qui prétend agir pour Dieu, fera dans le conflit avec Amalek!
Il était écrit (Deut. 25:17-19): «Souviens-toi de ce que tâa fait Amalek, en chemin, quand vous sortiez dâÃgypte: comment il te rencontra dans le chemin, et tomba en queue sur toi, sur tous les faibles qui se traînaient après toi, lorsque tu étais las et harassé, et ne craignit pas Dieu. Et quand lâÃternel, ton Dieu, tâaura donné du repos de tous tes ennemis à lâentour, dans le pays que lâÃternel, ton Dieu, te donne en héritage pour le posséder, il arrivera que tu effaceras la mémoire dâAmalek de dessous les cieux: tu ne lâoublieras pas».
Maintenant Dieu avait pourvu, malgré toutes les fautes de Saül, à ce quâIsraël eût «du repos tout à lâentour». Lâheure dâAmalek, de lâennemi cruel et lâche qui massacrait les traînards dâIsraël, avait sonné. LâÃternel avait juré que la guerre durerait entre lui et Amalek de génération en génération (Ex. 17:16). Quiconque donc avait à cÅur la gloire de Dieu et de son peuple Israël, devait, le moment venu, sans aucune autre considération, détruire entièrement et ne pas épargner celui qui sâétait placé contre le peuple, sur le chemin, quand il montait dâÃgypte (v. 2, 3). «Sa fin», selon la prophétie que Balaam avait été forcé de prononcer, devait être «la destruction» (Nomb. 24:20). Sans doute Dieu avait pu se servir de lui comme dâune verge sur son peuple désobéissant (Nomb. 14:39-45), mais il nâen restait pas moins lâadversaire par excellence, type de Satan qui, dès le début de la marche du désert, cherche à sâopposer au peuple de Dieu. Câest avec lui quâest engagée sans trêve la lutte du chrétien, appelé à tenir ferme contre les artifices du diable et à combattre contre la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes (Ãph. 6:11, 12). Dans cette lutte, Israël avait jadis été vainqueur, au moment où, abreuvé de lâeau du rocher, câest-à -dire goûtant en figure la présence du Saint Esprit consécutive à la mort de Christ, conduit par Josué qui représente Christ, dans la puissance de lâEsprit, il avait été appelé à faire face à ce grand ennemi. La chair allait-elle de nouveau pouvoir remplir ce rôle, ou allait-il être démontré quâelle en était incapable?
Dès lâabord elle sâen montre capable en apparence. Saül se lève sur lâordre de Dieu, se met à la tête du peuple, sépare les Kéniens qui sâétaient montrés amis du peuple de Dieu (Juges 4:11), et frappe Amalek et tout son peuple. Seulement il nâexécute pas jusquâau bout lâordre de lâÃternel. Câest ce que la chair ne fera jamais. Elle ne sait pas être inactive jusquâau bout quand Dieu lây convie, témoin les sept jours de Guilgal (13:8); elle ne peut, être active jusquâau bout, témoin notre récit. Pour lâÃternel, ne pas exécuter entièrement son ordre, câest ne pas lâexécuter du tout. Dieu déclare: «Je me repens dâavoir établi Saül pour roi; car il sâest détourné de moi et nâa point exécuté mes paroles» (v. 11).
Chagrin profond pour Samuel! Tout en sachant cet homme rejeté, il intercède pour lui toute la nuit. Samuel, comme nous lâavons souvent remarqué, prie, intercède toujours, et pour les désobéissants, et pour les méchants, et pour chacun. Il mène deuil, il prie, mais il obéit; câest le propre de la foi, le contraste le plus absolu avec la conduite de Saül. Il est dit: «Samuel... cria à lâÃternel toute la nuit. Et Samuel se leva de bonne heure pour aller à la rencontre de Saül». Ce dernier sâétait érigé un trophée, sâattribuant sa victoire, car la chair, même engagée dans lâÅuvre de Dieu, ne peut faire cette Åuvre pour Lui.
Saül dit à Samuel qui vient à sa rencontre: «Béni sois-tu de lâÃternel! jâai exécuté la parole de lâÃternel». Comme il est prompt à se vanter! Au v. 20, nous le verrons sâexcuser, au v. 24, sâaccuser avec la même promptitude. Cette promptitude porte bien sa marque. Mais Dieu ne se paie pas de paroles: «Quel est donc», dit Samuel, «ce bêlement de brebis à mes oreilles, et ce beuglement de bÅufs que jâentends!» (v. 14).
Saül qui venait de dire: «Jâai exécuté la parole de lâÃternel», se décharge maintenant de la faute pour la rejeter sur le peuple, quoique lui et le peuple (v. 9) eussent agi de concert. «Ils les ont amenés des Amalékites, car le peuple a épargné le meilleur du menu et du gros bétail, pour sacrifier à lâÃternel, ton Dieu; et le reste, nous lâavons détruit entièrement» (v. 15). Dans ce peu de paroles, nous voyons Saül se vanter, accuser ses complices, colorer sa désobéissance du nom de service à lâÃternel. Quel aveuglement! Samuel va lâen convaincre; mais auparavant il lui rappelle quâau commencement il était modeste, petit à ses propres yeux; câétait son caractère naturel, et Dieu lâavait béni. Pourquoi maintenant sâétait-il rebellé contre le commandement de lâÃternel? Saül répond: «Jâai écouté la voix de lâÃternel, et je suis allé par le chemin par lequel lâÃternel mâa envoyé; et jâai amené Agag, roi dâAmalek, et jâai entièrement détruit Amalek. Et le peuple a pris, dans le butin, du menu et du gros bétail, comme prémices de ce qui était voué à lâexécration, pour sacrifier à lâÃternel, ton Dieu, à Guilgal» (vers. 20, 21).
Le sacrifice est pour lui plus que lâobéissance, mais «lâÃternel prend-il plaisir aux holocaustes et aux sacrifices, comme à ce quâon écoute la voix de lâÃternel? Voici, écouter est meilleur que sacrifice, prêter lâoreille, meilleur que la graisse des béliers; car la rébellion est comme le péché de divination, et lâobstination comme une idolâtrie et des théraphim» (v. 22, 23). Le sacrifice sans obéissance, vérité solennelle, ne vaut pas mieux que de se prosterner devant des idoles. Le premier attribut de la foi, câest lâobéissance. Paul avait reçu son apostolat «pour lâobéissance de la foi parmi toutes les nations» (Rom. 1:5). Il y a du reste bien des choses que Dieu préfère au sacrifice. «Jâai aimé», dit-il, «la bonté, et non le sacrifice, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes» (Osée 6:6). «Allez et apprenez», dit le Seigneur aux pharisiens, «que je veux miséricorde et non pas sacrifice» (Matt. 9:13).
Lâobéissance est ce qui caractérise tous les hommes de foi, depuis Abraham, le père des croyants qui «obéit, ne sachant où il allait».
Or voici, pour Saül, le résultat de sa désobéissance: «Parce que tu as rejeté la parole de lâÃternel, il tâa aussi rejeté comme roi» (v. 23). Autrefois, à Guilgal, lâÃternel lui avait dit par Samuel: «Ton règne ne subsistera pas» (13:14). Maintenant le coup final est porté: «Dieu tâa rejeté».
Comment Saül reçoit-il cette sentence? Il confesse son péché, mais sans humiliation, sans contrition, espérant encore pouvoir en éviter les conséquences. «Jâai péché, car jâai transgressé le commandement de lâÃternel et tes paroles, car jâai craint le peuple et jâai écouté leur voix». Quelques excuses toujours, mais une promptitude bien étonnante à confesser le mal, nié quelques instants auparavant. Il nây a, en tout cela, aucun exercice de conscience. Saül préfère alléguer sa lâcheté devant le peuple, comme circonstance atténuante, que de prendre entièrement le péché sur lui. Quelle différence avec cet autre: «Jâai péché contre lâÃternel», sorti de la conscience atteinte de David après sa chute! Saül espère obtenir ainsi le pardon et être restauré. Il est trop tard; la sentence est définitive, car Dieu est Dieu, et «la sûre Confiance dâIsraël ne ment point et ne se repent point». «Jâai péché», dit le malheureux roi une seconde fois; «honore-moi maintenant, je le prie, en la présence des anciens de mon peuple et en la présence dâIsraël» (v. 30). Jusquâau bout, câest lui-même et sa propre réputation quâil a en vue. Samuel lâhonore en effet, mais lâabandonne ensuite. Tant que Dieu nâa pas exécuté la sentence sur les pouvoirs établis par lui, nous avons à les reconnaître.
«Saül se prosterna devant lâÃternel», sans profit pour Dieu et pour lui. Dès lors la sentence de Dieu contre Amalek est confiée aux mains de Samuel; câest lui qui met Agag en pièces à Guilgal; puis il se rend à Rama, maison de son père, mais pour lui le lieu des pleurs et du deuil. Saül se rend dans sa maison, et il y a désormais séparation complète entre lui et le prophète.
versets 1-35
Le tableau succinct du règne de Saül se termine avec le dernier verset du chap. 14. Le chapitre dont nous allons parler nous est donné comme un récit à part, à cause de lâimportance de son contenu. Nous y trouvons la raison du rejet définitif de Saül, rejet qui nécessite lâintroduction de David, le roi selon Dieu.
Nous avons vu que Saül représente la chair faisant profession de servir Dieu, et, comme telle, engagée dans Son Åuvre. Pour en prouver lâincapacité dans ces conditions-là , Dieu, depuis le chap. 9, lâa mise à lâépreuve de beaucoup de manières. Il reste une épreuve dernière. Quâest-ce que la chair, qui prétend agir pour Dieu, fera dans le conflit avec Amalek!
Il était écrit (Deut. 25:17-19): «Souviens-toi de ce que tâa fait Amalek, en chemin, quand vous sortiez dâÃgypte: comment il te rencontra dans le chemin, et tomba en queue sur toi, sur tous les faibles qui se traînaient après toi, lorsque tu étais las et harassé, et ne craignit pas Dieu. Et quand lâÃternel, ton Dieu, tâaura donné du repos de tous tes ennemis à lâentour, dans le pays que lâÃternel, ton Dieu, te donne en héritage pour le posséder, il arrivera que tu effaceras la mémoire dâAmalek de dessous les cieux: tu ne lâoublieras pas».
Maintenant Dieu avait pourvu, malgré toutes les fautes de Saül, à ce quâIsraël eût «du repos tout à lâentour». Lâheure dâAmalek, de lâennemi cruel et lâche qui massacrait les traînards dâIsraël, avait sonné. LâÃternel avait juré que la guerre durerait entre lui et Amalek de génération en génération (Ex. 17:16). Quiconque donc avait à cÅur la gloire de Dieu et de son peuple Israël, devait, le moment venu, sans aucune autre considération, détruire entièrement et ne pas épargner celui qui sâétait placé contre le peuple, sur le chemin, quand il montait dâÃgypte (v. 2, 3). «Sa fin», selon la prophétie que Balaam avait été forcé de prononcer, devait être «la destruction» (Nomb. 24:20). Sans doute Dieu avait pu se servir de lui comme dâune verge sur son peuple désobéissant (Nomb. 14:39-45), mais il nâen restait pas moins lâadversaire par excellence, type de Satan qui, dès le début de la marche du désert, cherche à sâopposer au peuple de Dieu. Câest avec lui quâest engagée sans trêve la lutte du chrétien, appelé à tenir ferme contre les artifices du diable et à combattre contre la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes (Ãph. 6:11, 12). Dans cette lutte, Israël avait jadis été vainqueur, au moment où, abreuvé de lâeau du rocher, câest-à -dire goûtant en figure la présence du Saint Esprit consécutive à la mort de Christ, conduit par Josué qui représente Christ, dans la puissance de lâEsprit, il avait été appelé à faire face à ce grand ennemi. La chair allait-elle de nouveau pouvoir remplir ce rôle, ou allait-il être démontré quâelle en était incapable?
Dès lâabord elle sâen montre capable en apparence. Saül se lève sur lâordre de Dieu, se met à la tête du peuple, sépare les Kéniens qui sâétaient montrés amis du peuple de Dieu (Juges 4:11), et frappe Amalek et tout son peuple. Seulement il nâexécute pas jusquâau bout lâordre de lâÃternel. Câest ce que la chair ne fera jamais. Elle ne sait pas être inactive jusquâau bout quand Dieu lây convie, témoin les sept jours de Guilgal (13:8); elle ne peut, être active jusquâau bout, témoin notre récit. Pour lâÃternel, ne pas exécuter entièrement son ordre, câest ne pas lâexécuter du tout. Dieu déclare: «Je me repens dâavoir établi Saül pour roi; car il sâest détourné de moi et nâa point exécuté mes paroles» (v. 11).
Chagrin profond pour Samuel! Tout en sachant cet homme rejeté, il intercède pour lui toute la nuit. Samuel, comme nous lâavons souvent remarqué, prie, intercède toujours, et pour les désobéissants, et pour les méchants, et pour chacun. Il mène deuil, il prie, mais il obéit; câest le propre de la foi, le contraste le plus absolu avec la conduite de Saül. Il est dit: «Samuel... cria à lâÃternel toute la nuit. Et Samuel se leva de bonne heure pour aller à la rencontre de Saül». Ce dernier sâétait érigé un trophée, sâattribuant sa victoire, car la chair, même engagée dans lâÅuvre de Dieu, ne peut faire cette Åuvre pour Lui.
Saül dit à Samuel qui vient à sa rencontre: «Béni sois-tu de lâÃternel! jâai exécuté la parole de lâÃternel». Comme il est prompt à se vanter! Au v. 20, nous le verrons sâexcuser, au v. 24, sâaccuser avec la même promptitude. Cette promptitude porte bien sa marque. Mais Dieu ne se paie pas de paroles: «Quel est donc», dit Samuel, «ce bêlement de brebis à mes oreilles, et ce beuglement de bÅufs que jâentends!» (v. 14).
Saül qui venait de dire: «Jâai exécuté la parole de lâÃternel», se décharge maintenant de la faute pour la rejeter sur le peuple, quoique lui et le peuple (v. 9) eussent agi de concert. «Ils les ont amenés des Amalékites, car le peuple a épargné le meilleur du menu et du gros bétail, pour sacrifier à lâÃternel, ton Dieu; et le reste, nous lâavons détruit entièrement» (v. 15). Dans ce peu de paroles, nous voyons Saül se vanter, accuser ses complices, colorer sa désobéissance du nom de service à lâÃternel. Quel aveuglement! Samuel va lâen convaincre; mais auparavant il lui rappelle quâau commencement il était modeste, petit à ses propres yeux; câétait son caractère naturel, et Dieu lâavait béni. Pourquoi maintenant sâétait-il rebellé contre le commandement de lâÃternel? Saül répond: «Jâai écouté la voix de lâÃternel, et je suis allé par le chemin par lequel lâÃternel mâa envoyé; et jâai amené Agag, roi dâAmalek, et jâai entièrement détruit Amalek. Et le peuple a pris, dans le butin, du menu et du gros bétail, comme prémices de ce qui était voué à lâexécration, pour sacrifier à lâÃternel, ton Dieu, à Guilgal» (vers. 20, 21).
Le sacrifice est pour lui plus que lâobéissance, mais «lâÃternel prend-il plaisir aux holocaustes et aux sacrifices, comme à ce quâon écoute la voix de lâÃternel? Voici, écouter est meilleur que sacrifice, prêter lâoreille, meilleur que la graisse des béliers; car la rébellion est comme le péché de divination, et lâobstination comme une idolâtrie et des théraphim» (v. 22, 23). Le sacrifice sans obéissance, vérité solennelle, ne vaut pas mieux que de se prosterner devant des idoles. Le premier attribut de la foi, câest lâobéissance. Paul avait reçu son apostolat «pour lâobéissance de la foi parmi toutes les nations» (Rom. 1:5). Il y a du reste bien des choses que Dieu préfère au sacrifice. «Jâai aimé», dit-il, «la bonté, et non le sacrifice, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes» (Osée 6:6). «Allez et apprenez», dit le Seigneur aux pharisiens, «que je veux miséricorde et non pas sacrifice» (Matt. 9:13).
Lâobéissance est ce qui caractérise tous les hommes de foi, depuis Abraham, le père des croyants qui «obéit, ne sachant où il allait».
Or voici, pour Saül, le résultat de sa désobéissance: «Parce que tu as rejeté la parole de lâÃternel, il tâa aussi rejeté comme roi» (v. 23). Autrefois, à Guilgal, lâÃternel lui avait dit par Samuel: «Ton règne ne subsistera pas» (13:14). Maintenant le coup final est porté: «Dieu tâa rejeté».
Comment Saül reçoit-il cette sentence? Il confesse son péché, mais sans humiliation, sans contrition, espérant encore pouvoir en éviter les conséquences. «Jâai péché, car jâai transgressé le commandement de lâÃternel et tes paroles, car jâai craint le peuple et jâai écouté leur voix». Quelques excuses toujours, mais une promptitude bien étonnante à confesser le mal, nié quelques instants auparavant. Il nây a, en tout cela, aucun exercice de conscience. Saül préfère alléguer sa lâcheté devant le peuple, comme circonstance atténuante, que de prendre entièrement le péché sur lui. Quelle différence avec cet autre: «Jâai péché contre lâÃternel», sorti de la conscience atteinte de David après sa chute! Saül espère obtenir ainsi le pardon et être restauré. Il est trop tard; la sentence est définitive, car Dieu est Dieu, et «la sûre Confiance dâIsraël ne ment point et ne se repent point». «Jâai péché», dit le malheureux roi une seconde fois; «honore-moi maintenant, je le prie, en la présence des anciens de mon peuple et en la présence dâIsraël» (v. 30). Jusquâau bout, câest lui-même et sa propre réputation quâil a en vue. Samuel lâhonore en effet, mais lâabandonne ensuite. Tant que Dieu nâa pas exécuté la sentence sur les pouvoirs établis par lui, nous avons à les reconnaître.
«Saül se prosterna devant lâÃternel», sans profit pour Dieu et pour lui. Dès lors la sentence de Dieu contre Amalek est confiée aux mains de Samuel; câest lui qui met Agag en pièces à Guilgal; puis il se rend à Rama, maison de son père, mais pour lui le lieu des pleurs et du deuil. Saül se rend dans sa maison, et il y a désormais séparation complète entre lui et le prophète.