à peine la royauté est-elle établie que Nakhash lâAmmonite entre en scène, lâennemi redouté dâIsraël, mais non pas son grand ennemi intérieur, comme le Philistin, établi au coteau de Dieu, dont lâÃternel avait dit: «Saül sauvera mon peuple de la main des Philistins» (9:16). Pour éviter le combat, les gens de Jabès de Galaad proposent une alliance à lâennemi en échange de leur asservissement. Nakhash ne répond à cette proposition que par le mépris; câest tout ce que nous pouvons retirer de nos lâches concessions au monde et de notre manque de foi! Les gens de Jabès ne pensent pas même au libérateur que Dieu vient de leur donner, car le peuple nâavait reconnu Saül quâen des choses que la chair accepte: la beauté extérieure et les qualités naturelles.
Les messagers de Jabès annoncent aux tribus lâextrémité à laquelle leur ville est réduite; Saül, dâoccasion, se trouve sur les lieux. «LâEsprit de Dieu le saisit lorsquâil entendit ces paroles, et sa colère sâembrasa fortement» (v. 6). Chose très sérieuse à considérer: sans un travail de conscience, lâEsprit de Dieu, agissant en puissance, ne sauve pas lâhomme. Saül, sous lâinfluence de lâEsprit, avait «le cÅur changé en un autre», était «changé en un autre homme»1, et se trouve être plus tard réprouvé, quand il manifeste le vrai fond de son cÅur naturel. Toutes les qualités de la nature, et même un don de prophétie conféré par lâEsprit, nâont pas fait de lui un homme de Dieu! Balaam et Judas en sont dâeffrayants exemples; Samson, quoique son état prête à quelques doutes, donne lieu aux mêmes remarques; et de même le serviteur inutile de la parabole (Matt. 25:30).
1 Ce nâest pas, remarquons-le, le nouvel homme du Nouveau Testament.
Saül est donc saisi par lâEsprit de Dieu, mais je suis porté à croire que la colère ardente de la chair décèle son état personnel; il menace, au lieu de gagner la confiance et de faire appel à la foi: «Celui qui ne sortira pas après Saül et après Samuel, on fera ainsi à ses bÅufs» (v. 7).
Quoi quâil en soit, «la frayeur de lâÃternel tombe sur le peuple». Jabès est délivré; Samuel renouvelle la royauté déjà établie au chap. 10, mais qui maintenant a donné ses preuves. Ce renouvellement doit se faire à Guilgal (v. 14), lieu de la circoncision, où la chair fut retranchée. Moralement, Saül nâétait pour rien dans cet acte. Dâaprès lâinjonction de Samuel, au chap. 10:8, la foi chez lui devra plus tard être mise à lâépreuve à Guilgal. Saül fait montre de générosité, reconnaît même la main de lâÃternel dans la délivrance accordée au peuple (v. 13). Ainsi Dieu, dans sa condescendance envers lâhomme naturel, est avec lui et accorde à la chair les moyens et les secours nécessaires pour marcher en sa présence.
Dans ce chapitre, nous trouvons le peuple (11:11, 12) distingué des vrais croyants dont Dieu a touché le cÅur (10:26) et des fils de Bélial (10:27). «Le peuple» nâappartient ni aux uns, ni aux autres. Il disparaît au jour où le cÅur est mis à lâépreuve, mais parle hautement pour Saül et contre les fils de Bélial (v. 12), quand il trouve du profit à sâassocier au roi. Lâensemble de la nation nâest jamais du côté dâun Saül méprisé (10:27), ou dâun David rejeté, comme nous le verrons plus tard. Aujourdâhui il nâen est pas autrement, et même dans le millénium, les nations inconverties ne se soumettront à Christ que pour y trouver du profit.
versets 1-15
à peine la royauté est-elle établie que Nakhash lâAmmonite entre en scène, lâennemi redouté dâIsraël, mais non pas son grand ennemi intérieur, comme le Philistin, établi au coteau de Dieu, dont lâÃternel avait dit: «Saül sauvera mon peuple de la main des Philistins» (9:16). Pour éviter le combat, les gens de Jabès de Galaad proposent une alliance à lâennemi en échange de leur asservissement. Nakhash ne répond à cette proposition que par le mépris; câest tout ce que nous pouvons retirer de nos lâches concessions au monde et de notre manque de foi! Les gens de Jabès ne pensent pas même au libérateur que Dieu vient de leur donner, car le peuple nâavait reconnu Saül quâen des choses que la chair accepte: la beauté extérieure et les qualités naturelles.
Les messagers de Jabès annoncent aux tribus lâextrémité à laquelle leur ville est réduite; Saül, dâoccasion, se trouve sur les lieux. «LâEsprit de Dieu le saisit lorsquâil entendit ces paroles, et sa colère sâembrasa fortement» (v. 6). Chose très sérieuse à considérer: sans un travail de conscience, lâEsprit de Dieu, agissant en puissance, ne sauve pas lâhomme. Saül, sous lâinfluence de lâEsprit, avait «le cÅur changé en un autre», était «changé en un autre homme»1, et se trouve être plus tard réprouvé, quand il manifeste le vrai fond de son cÅur naturel. Toutes les qualités de la nature, et même un don de prophétie conféré par lâEsprit, nâont pas fait de lui un homme de Dieu! Balaam et Judas en sont dâeffrayants exemples; Samson, quoique son état prête à quelques doutes, donne lieu aux mêmes remarques; et de même le serviteur inutile de la parabole (Matt. 25:30).
1 Ce nâest pas, remarquons-le, le nouvel homme du Nouveau Testament.
Saül est donc saisi par lâEsprit de Dieu, mais je suis porté à croire que la colère ardente de la chair décèle son état personnel; il menace, au lieu de gagner la confiance et de faire appel à la foi: «Celui qui ne sortira pas après Saül et après Samuel, on fera ainsi à ses bÅufs» (v. 7).
Quoi quâil en soit, «la frayeur de lâÃternel tombe sur le peuple». Jabès est délivré; Samuel renouvelle la royauté déjà établie au chap. 10, mais qui maintenant a donné ses preuves. Ce renouvellement doit se faire à Guilgal (v. 14), lieu de la circoncision, où la chair fut retranchée. Moralement, Saül nâétait pour rien dans cet acte. Dâaprès lâinjonction de Samuel, au chap. 10:8, la foi chez lui devra plus tard être mise à lâépreuve à Guilgal. Saül fait montre de générosité, reconnaît même la main de lâÃternel dans la délivrance accordée au peuple (v. 13). Ainsi Dieu, dans sa condescendance envers lâhomme naturel, est avec lui et accorde à la chair les moyens et les secours nécessaires pour marcher en sa présence.
Dans ce chapitre, nous trouvons le peuple (11:11, 12) distingué des vrais croyants dont Dieu a touché le cÅur (10:26) et des fils de Bélial (10:27). «Le peuple» nâappartient ni aux uns, ni aux autres. Il disparaît au jour où le cÅur est mis à lâépreuve, mais parle hautement pour Saül et contre les fils de Bélial (v. 12), quand il trouve du profit à sâassocier au roi. Lâensemble de la nation nâest jamais du côté dâun Saül méprisé (10:27), ou dâun David rejeté, comme nous le verrons plus tard. Aujourdâhui il nâen est pas autrement, et même dans le millénium, les nations inconverties ne se soumettront à Christ que pour y trouver du profit.