[3:2] Telle était la question suscitée dans la synagogue à lâoccasion de lâhomme à la main sèche. [3:4] Le Seigneur soulève cette question publiquement devant la conscience de ceux qui lâobservaient; mais ni cÅur, ni conscience ne lui répondent, [3:5] et il agit dans son service selon la bonté et les droits de Dieu, et il guérit lâhomme1. [3:6] Les pharisiens et leurs ennemis, les hérodiens â car tous étaient contre Dieu, et unis en cela â consultent ensemble comment ils détruiront Christ. [3:7] Jésus sâen va vers la mer2. [3:7-8] Là , la multitude le suit à cause de tout ce quâil avait fait; [3:9] de sorte quâil est obligé de prendre une nacelle, afin de pouvoir se tenir en dehors de la foule. [3:11] Les esprits Lui sont soumis, forcés quâils sont de reconnaître quâil est le Fils de Dieu; [3:12] mais il leur défend de le faire connaître.
1 On ne peut que voir comment lâancien système, basé sur ce que lâhomme devait être pour Dieu, est mis de côté pour introduire ce que Dieu est pour lâhomme. Mais le premier, ayant été établi de Dieu, rien dâautre que les paroles et les Åuvres de Jésus nâaurait autorisé les Juifs à y renoncer. Tel quâétait celui-ci, câétait visiblement de lâopposition et de la haine contre la pleine révélation de Celui qui avait ordonné lâautre système (comp. Jean 15:22-24).
2 Câest-à -dire la mer de Tibérias.
Prêcher, chercher les âmes, se dévouer à tous, en se montrant par ses actes possesseur de la puissance divine, se cachant en même temps loin de lâobservation des hommes pour accomplir, en dehors de leurs applaudissements, ce service quâil avait entrepris â telle était sa vie dâhomme ici-bas. Lâamour et la puissance divine se révèlent dans le service que cet amour le poussait à accomplir et dans lâaccomplissement duquel cette puissance sâexerçait. Mais cela ne pouvait être circonscrit par le judaïsme, tout soumis que fut le Seigneur aux ordonnances de Dieu données aux Juifs.
Or, Dieu étant ainsi manifesté, lâopposition charnelle de lâhomme se montre bientôt1. La description du service de Christ se termine donc ici, et son effet se manifeste. Puis, dans ce qui suit, cet effet est développé quant à lâiniquité de lâhomme et quant aux conseils de Dieu. [3:14] En attendant, le Seigneur établit douze de ses disciples pour lâaccompagner et pour les envoyer prêcher en son nom (v. 13-19). [3:15] Il pouvait, non seulement faire des miracles, mais encore communiquer à dâautres ce pouvoir, et le faire par voie dâautorité. Il retourne dans la maison et la multitude sây rassemble. Et ici, les pensées de lâhomme se développent en même temps que celles de Dieu. [3:21] Ses amis le cherchent comme quelquâun qui était hors de sens. [3:22] Les scribes, ayant de lâinfluence comme hommes instruits, attribuent à Satan une puissance quâils ne peuvent nier. [3:28] Le Seigneur leur répond en montrant que tout péché en général pouvait être pardonné; [3:29] mais que reconnaître la puissance et lâattribuer à lâennemi, plutôt que de reconnaître Celui qui la tenait, câétait prendre la place, non dâune incrédulité ignorante, mais celle dâadversaires, blasphémant ainsi contre le Saint Esprit â câétait un péché qui ne serait jamais pardonné (v. 23-30). [3:27] Lâ« homme fort » était là ; mais Jésus était plus fort que lui, car il chassait les démons. [3:26] Satan cherchait-il à renverser sa propre maison ? Le fait que la puissance de Jésus se manifestait ainsi, les laissait sans excuse. [3:27] Lâ« homme fort » de Dieu était venu : [3:29] Israël le repoussait et, quant à ses chefs, en blasphémant contre le Saint Esprit, ils se plaçaient eux-mêmes sous une condamnation sans espoir. [3:35] Aussi le Seigneur distingue-t-il immédiatement le résidu qui recevait sa parole, [3:33] de tout ce qui le liait à Israël selon la chair. [3:35] Sa mère ou ses « frères », ce sont les disciples qui lâentourent, et ceux qui font la volonté de Dieu. Cela met réellement Israël de côté à ce moment-là .
de Dieu
1 Voilà le secret de toute lâhistoire de Jésus, Fils de David. Toutes les promesses pour les Juifs étant en Lui, le serviteur aussi de tous les besoins et de toutes les peines, quoique étant Dieu et que Dieu fût manifesté en Lui, voilà ce que lâhomme ne pouvait supporter. La pensée de la chair est inimitié contre Dieu [(Rom. 8:7)].
versets 1-35
Ch. 3 v. 1-12 â Service de Jésus envers tous, selon la bonté de Dieu
Le Seigneur agit en bonté envers lâhomme, dans toutes les circonstances
[3:2] Telle était la question suscitée dans la synagogue à lâoccasion de lâhomme à la main sèche. [3:4] Le Seigneur soulève cette question publiquement devant la conscience de ceux qui lâobservaient; mais ni cÅur, ni conscience ne lui répondent, [3:5] et il agit dans son service selon la bonté et les droits de Dieu, et il guérit lâhomme1. [3:6] Les pharisiens et leurs ennemis, les hérodiens â car tous étaient contre Dieu, et unis en cela â consultent ensemble comment ils détruiront Christ. [3:7] Jésus sâen va vers la mer2. [3:7-8] Là , la multitude le suit à cause de tout ce quâil avait fait; [3:9] de sorte quâil est obligé de prendre une nacelle, afin de pouvoir se tenir en dehors de la foule. [3:11] Les esprits Lui sont soumis, forcés quâils sont de reconnaître quâil est le Fils de Dieu; [3:12] mais il leur défend de le faire connaître.
1 On ne peut que voir comment lâancien système, basé sur ce que lâhomme devait être pour Dieu, est mis de côté pour introduire ce que Dieu est pour lâhomme. Mais le premier, ayant été établi de Dieu, rien dâautre que les paroles et les Åuvres de Jésus nâaurait autorisé les Juifs à y renoncer. Tel quâétait celui-ci, câétait visiblement de lâopposition et de la haine contre la pleine révélation de Celui qui avait ordonné lâautre système (comp. Jean 15:22-24).
2 Câest-à -dire la mer de Tibérias.
Manifestation de lâamour dans le service, où sâexerce la puissance
Prêcher, chercher les âmes, se dévouer à tous, en se montrant par ses actes possesseur de la puissance divine, se cachant en même temps loin de lâobservation des hommes pour accomplir, en dehors de leurs applaudissements, ce service quâil avait entrepris â telle était sa vie dâhomme ici-bas. Lâamour et la puissance divine se révèlent dans le service que cet amour le poussait à accomplir et dans lâaccomplissement duquel cette puissance sâexerçait. Mais cela ne pouvait être circonscrit par le judaïsme, tout soumis que fut le Seigneur aux ordonnances de Dieu données aux Juifs.
Ch. 3 v. 13-35 â Opposition de lâhomme à la puissance manifestée
Or, Dieu étant ainsi manifesté, lâopposition charnelle de lâhomme se montre bientôt1. La description du service de Christ se termine donc ici, et son effet se manifeste. Puis, dans ce qui suit, cet effet est développé quant à lâiniquité de lâhomme et quant aux conseils de Dieu. [3:14] En attendant, le Seigneur établit douze de ses disciples pour lâaccompagner et pour les envoyer prêcher en son nom (v. 13-19). [3:15] Il pouvait, non seulement faire des miracles, mais encore communiquer à dâautres ce pouvoir, et le faire par voie dâautorité. Il retourne dans la maison et la multitude sây rassemble. Et ici, les pensées de lâhomme se développent en même temps que celles de Dieu. [3:21] Ses amis le cherchent comme quelquâun qui était hors de sens. [3:22] Les scribes, ayant de lâinfluence comme hommes instruits, attribuent à Satan une puissance quâils ne peuvent nier. [3:28] Le Seigneur leur répond en montrant que tout péché en général pouvait être pardonné; [3:29] mais que reconnaître la puissance et lâattribuer à lâennemi, plutôt que de reconnaître Celui qui la tenait, câétait prendre la place, non dâune incrédulité ignorante, mais celle dâadversaires, blasphémant ainsi contre le Saint Esprit â câétait un péché qui ne serait jamais pardonné (v. 23-30). [3:27] Lâ« homme fort » était là ; mais Jésus était plus fort que lui, car il chassait les démons. [3:26] Satan cherchait-il à renverser sa propre maison ? Le fait que la puissance de Jésus se manifestait ainsi, les laissait sans excuse. [3:27] Lâ« homme fort »
était venu : [3:29] Israël le repoussait et, quant à ses chefs, en blasphémant contre le Saint Esprit, ils se plaçaient eux-mêmes sous une condamnation sans espoir. [3:35] Aussi le Seigneur distingue-t-il immédiatement le résidu qui recevait sa parole, [3:33] de tout ce qui le liait à Israël selon la chair. [3:35] Sa mère ou ses « frères », ce sont les disciples qui lâentourent, et ceux qui font la volonté de Dieu. Cela met réellement Israël de côté à ce moment-là .1 Voilà le secret de toute lâhistoire de Jésus, Fils de David. Toutes les promesses pour les Juifs étant en Lui, le serviteur aussi de tous les besoins et de toutes les peines, quoique étant Dieu et que Dieu fût manifesté en Lui, voilà ce que lâhomme ne pouvait supporter. La pensée de la chair est inimitié contre Dieu [(Rom. 8:7)].