Le changement dâéconomie, et le péché qui rejetait le Roi, tiennent une place plus déterminée dans lâévangile de Matthieu. Dans Marc, câest davantage le service de Christ comme prophète. Ensuite Jésus se présente comme Roi, ainsi que nous lâavons vu. Dans les deux évangiles, on voit que câest Jéhovah qui remplit la charge quâil a daigné prendre.
Conséquemment, nous trouvons dans Matthieu des accusations plus personnelles contre les Juifs, comme dans la parabole des deux fils (chap. 21:28-32), et le détail du changement dâéconomie dans la parabole des noces (chap. 22:1-14). Ces deux paraboles ne se trouvent pas dans Marc. Dans celui-ci, lâEsprit de Dieu nous présente lâimmuable dignité de la personne du Seigneur, et le simple fait que le Prophète et le Roi étaient rejetés, rejet qui amenait le jugement dâIsraël. Autrement, câest le même témoignage général que nous avons vu en Matthieu.
[12:29-31] Ensuite, le Seigneur donne le résumé de toute la loi comme principe de bénédiction entre la créature et Dieu, et ce qui faisait la pierre de touche pour le cÅur dans le rejet du Christ. Je dis pour le cÅur, car lâépreuve était réellement là , quoique ce fût dans lâintelligence quâelle paraissait. Lors même quâon avait des principes vraiment orthodoxes (Christ étant rejeté), le cÅur qui ne sâattachait pas à sa personne ne pouvait pas le suivre dans le sentier où son rejet le conduisait. Le système des conseils de Dieu qui en dépendait était une difficulté. Ceux qui étaient attachés à sa personne le suivaient, et se trouvaient dans ce sentier, sans lâavoir bien compris auparavant. Ainsi le Seigneur donne la moelle de la loi â toute la loi â comme enseignement essentiellement divin, et le point où les conseils de Dieu sont transplantés dans la nouvelle scène où ils doivent sâaccomplir en dehors de la méchanceté et de la mauvaise volonté de lâhomme. De sorte que ces quelques versets (v. 28-37) nous présentent la loi [12:37] et le Fils de David, [12:36] et celui-ci prenant la place de Fils de lâhomme â Seigneur â à la droite de Dieu. Câétait le secret de tout ce qui se passait. Lâunion de son corps, lâAssemblée, avec lui-même était tout ce qui restait en arrière. [12:34] Seulement en Marc, le prophète reconnaît lâétat moral qui, sous la loi, tend vers lâentrée dans le royaume (v. 34). Lâesprit dâintelligence se trouvait chez ce scribe.
Le tableau que nous fait Matthieu (chapitre 23) de lâétat qui amenait le jugement, ne se trouve pas ici. Ce nâest pas son sujet (voy. plus haut, [Ãtude sur Matthieu chap. 23]). Jésus, toujours comme prophète, enseigne ses disciples moralement; [12:40] mais le jugement dâIsraël, pour avoir rejeté le Fils de David, nâest pas devant ses yeux ici de la même manière quâen Matthieu (câest-à -dire que ce nâest pas du rejet que sâoccupe le Saint Esprit). [12:38] Le vrai caractère de la dévotion des scribes est signalé, et les disciples mis en garde contre eux. [12:43-44] Le Seigneur leur faisant sentir aussi ce qui, aux yeux de Dieu, donnait une vraie saveur aux offrandes que lâon apportait dans le temple.
versets 1-44
Ch. 12 v. 1-27 â Rejet du Seigneur comme prophète et roi
Christ vu comme prophète, alors que Matthieu montre le Roi rejeté
Le changement dâéconomie, et le péché qui rejetait le Roi, tiennent une place plus déterminée dans lâévangile de Matthieu. Dans Marc, câest davantage le service de Christ comme prophète. Ensuite Jésus se présente comme Roi, ainsi que nous lâavons vu. Dans les deux évangiles, on voit que câest Jéhovah qui remplit la charge quâil a daigné prendre.
Marc montre le jugement des Juifs amené par le rejet de Jésus, mais non le changement dâéconomie
Conséquemment, nous trouvons dans Matthieu des accusations plus personnelles contre les Juifs, comme dans la parabole des deux fils (chap. 21:28-32), et le détail du changement dâéconomie dans la parabole des noces (chap. 22:1-14). Ces deux paraboles ne se trouvent pas dans Marc. Dans celui-ci, lâEsprit de Dieu nous présente lâimmuable dignité de la personne du Seigneur, et le simple fait que le Prophète et le Roi étaient rejetés, rejet qui amenait le jugement dâIsraël. Autrement, câest le même témoignage général que nous avons vu en Matthieu.
Ch. 12 v. 28-37 â Résumé de la loi divine, et difficulté du conseil de Dieu pour lâhomme
[12:29-31] Ensuite, le Seigneur donne le résumé de toute la loi comme principe de bénédiction entre la créature et Dieu, et ce qui faisait la pierre de touche pour le cÅur dans le rejet du Christ. Je dis pour le cÅur, car lâépreuve était réellement là , quoique ce fût dans lâintelligence quâelle paraissait. Lors même quâon avait des principes vraiment orthodoxes (Christ étant rejeté), le cÅur qui ne sâattachait pas à sa personne ne pouvait pas le suivre dans le sentier où son rejet le conduisait. Le système des conseils de Dieu qui en dépendait était une difficulté. Ceux qui étaient attachés à sa personne le suivaient, et se trouvaient dans ce sentier, sans lâavoir bien compris auparavant. Ainsi le Seigneur donne la moelle de la loi â toute la loi â comme enseignement essentiellement divin, et le point où les conseils de Dieu sont transplantés dans la nouvelle scène où ils doivent sâaccomplir en dehors de la méchanceté et de la mauvaise volonté de lâhomme. De sorte que ces quelques versets (v. 28-37) nous présentent la loi [12:37] et le Fils de David, [12:36] et celui-ci prenant la place de Fils de lâhomme â Seigneur â à la droite de Dieu. Câétait le secret de tout ce qui se passait. Lâunion de son corps, lâAssemblée, avec lui-même était tout ce qui restait en arrière. [12:34] Seulement en Marc, le prophète reconnaît lâétat moral qui, sous la loi, tend vers lâentrée dans le royaume (v. 34). Lâesprit dâintelligence se trouvait chez ce scribe.
Ch. 12 v. 38-44 â Jugement moral de lâétat des Juifs, selon Dieu
Le tableau que nous fait Matthieu (chapitre 23) de lâétat qui amenait le jugement, ne se trouve pas ici. Ce nâest pas son sujet (voy. plus haut, [Ãtude sur Matthieu chap. 23]). Jésus, toujours comme prophète, enseigne ses disciples moralement; [12:40] mais le jugement dâIsraël, pour avoir rejeté le Fils de David, nâest pas devant ses yeux ici de la même manière quâen Matthieu (câest-à -dire que ce nâest pas du rejet que sâoccupe le Saint Esprit). [12:38] Le vrai caractère de la dévotion des scribes est signalé, et les disciples mis en garde contre eux. [12:43-44] Le Seigneur leur faisant sentir aussi ce qui, aux yeux de Dieu, donnait une vraie saveur aux offrandes que lâon apportait dans le temple.