Les chapitres qui suivent ne sont pas compris dans lâordre historique de ce livre. Ils soulèvent le voile pour nous montrer quelques détails de la vie intérieure de ce peuple que la patience de Dieu a supporté si longtemps, touché de lâaffliction dâIsraël dans les maux qui lui arrivaient à cause de son péché. Si le peuple avait été obéissant quand lâÃternel était son Roi, son bonheur eût été assuré. [17:6; 18:1; 19:1] Avec lâesprit de propre volonté qui agissait en lui, lâabsence de frein, lorsquâil nây avait point de roi, lâchait la bride à tous les écarts. Le dernier événement raconté dans ce livre montre jusquâà quel point le désordre était allé en Israël; mais il en ressort une leçon très importante. [20:13] Si lâétat de lâensemble du peuple de Dieu donne occasion à des iniquités qui exigent la discipline, [20:21, 25] le peuple entier est entraîné dans les châtiments qui en résultent, [20:26] et dont lâeffet est de lui faire prendre à coeur lâétat qui les lui a attirés. Cet état a empêché que lâiniquité fût réprimée ou punie, au moment où elle a été commise. Mais le peuple est placé en présence de Dieu, qui juge toute lâaffaire, et tout le peuple doit sâen mêler.
[20:8-10] Israël, au commencement, nâa pas même consulté lâÃternel, pour savoir ce quâil y avait à faire contre le péché. Il a agi dans lâindignation naturelle (qui, du reste, était bien juste). LâÃternel a permis tout cela, pour que le peuple apprît où il en était. Le mal, qui exigeait le châtiment, avait tellement aveuglé leur état spirituel, quâils nâont pas même la pensée de sâattendre au Seigneur en premier lieu, afin de savoir ce quâil y avait à faire. Ils se décident pour leur manière dâagir, avant de Le consulter, car ils sont loin de Dieu. [20:18] Ils se bornent à demander quelle tribu doit marcher la première. LâÃternel indique celle de Juda, [20:21] mais Juda est vaincu. [20:21, 25] Battu deux fois, quand il comptait sur un succès facile, [20:26] le peuple, humilié et en pleurs, [20:28] a de nouveau recours à lâÃternel pour demander sâil doit sortir de nouveau. [20:35] Alors lâÃternel leur donne la victoire. Guibha avait mérité cette discipline; mais pour en être lâexécuteur, Israël avait besoin dâêtre discipliné lui-même, et Dieu a permis que tous y prissent part, afin de la faire porter sur tous.
[20:14] Mais dans quel état étaient-ils, pour que la tribu entière de Benjamin se joignît aux hommes de Guibha, coupables dâune telle énormité ? [20:28] Et remarquez que Phinées était encore souverain sacrificateur, lui qui était déjà homme fait dans le désert. Quelle patience de Dieu avec le peuple, en le délivrant lorsquâil sâétait si vite jeté dans le péché, et dans un tel abîme de péché ! Quâest-ce que Dieu ne voit pas dans le monde, et même au milieu de son peuple ? Il est important de remarquer que lâétat intérieur du peuple qui, dans lâhistoire générale, nâest pas découvert, est ainsi mis en lumière.
Quel éclat de lumière tout ceci ne jette-t-il pas sur les voies de Dieu ! Mais il faut considérer que cette histoire est le désastre et la honte au dedans et provenant du dedans, le résultat dâavoir abandonné Dieu, suivi de sa discipline, mais non le jugement par les ennemis du dehors.
versets 1-25
Chapitres 17 Ã 21
Le peuple loin de Dieu est châtié pour quâil se juge
Les chapitres qui suivent ne sont pas compris dans lâordre historique de ce livre. Ils soulèvent le voile pour nous montrer quelques détails de la vie intérieure de ce peuple que la patience de Dieu a supporté si longtemps, touché de lâaffliction dâIsraël dans les maux qui lui arrivaient à cause de son péché. Si le peuple avait été obéissant quand lâÃternel était son Roi, son bonheur eût été assuré. [17:6; 18:1; 19:1] Avec lâesprit de propre volonté qui agissait en lui, lâabsence de frein, lorsquâil nây avait point de roi, lâchait la bride à tous les écarts. Le dernier événement raconté dans ce livre montre jusquâà quel point le désordre était allé en Israël; mais il en ressort une leçon très importante. [20:13] Si lâétat de lâensemble du peuple de Dieu donne occasion à des iniquités qui exigent la discipline, [20:21, 25] le peuple entier est entraîné dans les châtiments qui en résultent, [20:26] et dont lâeffet est de lui faire prendre à coeur lâétat qui les lui a attirés. Cet état a empêché que lâiniquité fût réprimée ou punie, au moment où elle a été commise. Mais le peuple est placé en présence de Dieu, qui juge toute lâaffaire, et tout le peuple doit sâen mêler.
Ch. 20 â La discipline de Dieu sur lâétat du peuple
LâÃternel discipline son peuple avant de juger le mal par lui
[20:8-10] Israël, au commencement, nâa pas même consulté lâÃternel, pour savoir ce quâil y avait à faire contre le péché. Il a agi dans lâindignation naturelle (qui, du reste, était bien juste). LâÃternel a permis tout cela, pour que le peuple apprît où il en était. Le mal, qui exigeait le châtiment, avait tellement aveuglé leur état spirituel, quâils nâont pas même la pensée de sâattendre au Seigneur en premier lieu, afin de savoir ce quâil y avait à faire. Ils se décident pour leur manière dâagir, avant de Le consulter, car ils sont loin de Dieu. [20:18] Ils se bornent à demander quelle tribu doit marcher la première. LâÃternel indique celle de Juda, [20:21] mais Juda est vaincu. [20:21, 25] Battu deux fois, quand il comptait sur un succès facile, [20:26] le peuple, humilié et en pleurs, [20:28] a de nouveau recours à lâÃternel pour demander sâil doit sortir de nouveau. [20:35] Alors lâÃternel leur donne la victoire. Guibha avait mérité cette discipline; mais pour en être lâexécuteur, Israël avait besoin dâêtre discipliné lui-même, et Dieu a permis que tous y prissent part, afin de la faire porter sur tous.
Dieu dévoile lâétat intérieur du peuple quâil supporte
[20:14] Mais dans quel état étaient-ils, pour que la tribu entière de Benjamin se joignît aux hommes de Guibha, coupables dâune telle énormité ? [20:28] Et remarquez que Phinées était encore souverain sacrificateur, lui qui était déjà homme fait dans le désert. Quelle patience de Dieu avec le peuple, en le délivrant lorsquâil sâétait si vite jeté dans le péché, et dans un tel abîme de péché ! Quâest-ce que Dieu ne voit pas dans le monde, et même au milieu de son peuple ? Il est important de remarquer que lâétat intérieur du peuple qui, dans lâhistoire générale, nâest pas découvert, est ainsi mis en lumière.
Le désastre vient du dedans, pour conséquence de lâabandon de Dieu
Quel éclat de lumière tout ceci ne jette-t-il pas sur les voies de Dieu ! Mais il faut considérer que cette histoire est le désastre et la honte au dedans et provenant du dedans, le résultat dâavoir abandonné Dieu, suivi de sa discipline, mais non le jugement par les ennemis du dehors.