Hélas ! puisque tel était lâétat du peuple et quâil sâen contentait, il ne sâagissait plus de châtier, comme à Aï. [2:1] Mais lâAnge de lâÃternel (la présence agissante de Dieu au milieu du peuple) quitte Guilgal (cette circoncision spirituelle du coeur qui précède les victoires et retrempe lââme, pour quâon soit victorieux dans les combats), et vient sâétablir à Bokim, [2:4] dans la place des pleurs, au milieu du peuple, [2:3] en déclarant quâil ne chasserait plus les ennemis quâIsraël avait épargnés.
[2:1] Dieu avait donc été à Guilgal ! Quelle grâce dans ces exercices et ces combats intérieurs du coeur, où sâaccomplit la vraie circoncision pratique, où la source et lâinfluence du péché se font sentir pour être jugés devant Dieu, afin que, le péché étant mortifié, on puisse dans les combats (et aussi dans la communion), jouir de la force de Dieu, qui ne saurait lâaccorder à la chair et au péché.
Cette mortification intérieure est une Åuvre sans éclat et sans apparence, petite et mesquine aux yeux des hommes; elle nous rend petits à nos propres yeux, mais exalte Dieu et sa grâce, et associe notre coeur avec Lui, en nous donnant moralement conscience de Sa présence. Ce nâest pas que nous soyons forts; nous avons, au contraire, le sentiment dâentière dépendance (cf. 2 Cor. 12 [v. 9-10]), mais dâune dépendance de la force divine qui, en réalité, accomplit toutes choses, bien que Dieu puisse, pour cela, se servir dâinstruments sâil le juge bon. Dans ce cas, la responsabilité de lâhomme intervient. à Jéricho, Dieu fait tout Lui-même pour montrer, entièrement en dehors de lâhomme, qui est lâAuteur. à Aï, nous trouvons la responsabilité. à Guilgal, nous ne voyons pas la force; elle est manifestée à Gabaon contre les Amoréens de la montagne (Jos. 10 [v. 10]), mais le peuple lâavait acquise à Guilgal. Historiquement il ne paraissait pas que la force de Dieu fût à Guilgal, la manifestation de cette force aurait détruit lâoeuvre proprement dite de Guilgal, câest-à -dire le jugement, en humiliation à cause de Dieu, de tout ce qui pourrait être une occasion dâagir pour la chair. Lorsquâon a abandonné Guilgal, on trouve que lâange de lâÃternel y avait été; on lâéchange contre des pleurs, mais on pleure les bénédictions perdues. â [2:5] En Bokim, on peut adorer Dieu. [2:1] Sa relation avec le peuple nâest pas changée. [2:4] Il accepte ces pleurs. Mais quelle différence ! la force et la clarté de la face de lâÃternel nây sont pas. Mais Il reste toujours le même et la foi peut compter sur Lui, comme lorsque la mer Rouge sâenfuit de devant sa face et que le Jourdain retourna en arrière. La douleur de la position présente est sentie, mais allégée par le sentiment que sa grâce ne peut ni ne veut faire défaut. Ce changement de Guilgal à Bokim est la clef du livre; ce nâest que trop souvent, hélas ! celle de lâétat des enfants de Dieu.
qui
Lorsquâon a abandonné Guilgal
Le Saint Esprit, ayant posé ces bases générales, en vient au développement historique de cette position dâIsraël.
[2:7] Pendant les jours de Josué et des anciens qui lui ont survécu, Israël a marché devant lâÃternel. Câest lâhistoire de lâÃglise : tant que les apôtres ont été là , elle était gardée; mais Paul (Actes 20:29) et Pierre (2 Pierre 2 [v. 1]) ont également averti les fidèles, que leur départ amènerait les fâcheuses conséquences de lâinfidélité et de la révolte. Déjà , les principes en étaient là . Le mélange avec des personnes infidèles, oeuvre de lâennemi, allait devenir le moyen par lequel le mal se développerait et les envahirait.
Le Seigneur lâavait dit (Matth. 13), et Jude en développe la marche et les conséquences avec une clarté et une précision solennelles.
[2:10] Mais lorsquâil sâélève en Israël une génération qui nâa pas connu lâÃternel, qui nâa pas été témoin oculaire des oeuvres de sa puissance, [2:12] et quâelle sert les dieux des nations quâelle avait laissé subsister, [2:14] Dieu ne veut plus la protéger. Infidèles au dedans, les Israélites tombent entre les mains des ennemis du dehors. [2:18] Puis, comme nous avons dit, dans leur affliction, lâÃternel, touché de compassion, suscite des juges, qui, reconnaissant son nom, ramènent la manifestation de sa puissance au milieu du peuple.
versets 1-23
Ch. 2 v. 1-5 â De Guilgal à Bokim
Dieu vient au milieu du peuple qui pleure
Hélas ! puisque tel était lâétat du peuple et quâil sâen contentait, il ne sâagissait plus de châtier, comme à Aï. [2:1] Mais lâAnge de lâÃternel (la présence agissante de Dieu au milieu du peuple) quitte Guilgal (cette circoncision spirituelle du coeur qui précède les victoires et retrempe lââme, pour quâon soit victorieux dans les combats), et vient sâétablir à Bokim, [2:4] dans la place des pleurs, au milieu du peuple, [2:3] en déclarant quâil ne chasserait plus les ennemis quâIsraël avait épargnés.
Dieu, à Guigal, donnait sa force à ceux qui se jugeaient pour lui
[2:1] Dieu avait donc été à Guilgal ! Quelle grâce dans ces exercices et ces combats intérieurs du coeur, où sâaccomplit la vraie circoncision pratique, où la source et lâinfluence du péché se font sentir pour être jugés devant Dieu, afin que, le péché étant mortifié, on puisse dans les combats (et aussi dans la communion), jouir de la force de Dieu, qui ne saurait lâaccorder à la chair et au péché.
La force de Dieu se trouvait à Guilgal â Sa grâce demeure avec le peuple affligé à Bokim
Cette mortification intérieure est une Åuvre sans éclat et sans apparence, petite et mesquine aux yeux des hommes; elle nous rend petits à nos propres yeux, mais exalte Dieu et sa grâce, et associe notre coeur avec Lui, en nous donnant moralement conscience de Sa présence. Ce nâest pas que nous soyons forts; nous avons, au contraire, le sentiment dâentière dépendance (cf. 2 Cor. 12 [v. 9-10]), mais dâune dépendance de la force divine qui, en réalité, accomplit toutes choses, bien que Dieu puisse, pour cela, se servir dâinstruments sâil le juge bon. Dans ce cas, la responsabilité de lâhomme intervient. à Jéricho, Dieu fait tout Lui-même pour montrer, entièrement en dehors de lâhomme,
est lâAuteur. à Aï, nous trouvons la responsabilité. à Guilgal, nous ne voyons pas la force; elle est manifestée à Gabaon contre les Amoréens de la montagne (Jos. 10 [v. 10]), mais le peuple lâavait acquise à Guilgal. Historiquement il ne paraissait pas que la force de Dieu fût à Guilgal, la manifestation de cette force aurait détruit lâoeuvre proprement dite de Guilgal, câest-à -dire le jugement, en humiliation à cause de Dieu, de tout ce qui pourrait être une occasion dâagir pour la chair. , on trouve que lâange de lâÃternel y avait été; on lâéchange contre des pleurs, mais on pleure les bénédictions perdues. â [2:5] En Bokim, on peut adorer Dieu. [2:1] Sa relation avec le peuple nâest pas changée. [2:4] Il accepte ces pleurs. Mais quelle différence ! la force et la clarté de la face de lâÃternel nây sont pas. Mais Il reste toujours le même et la foi peut compter sur Lui, comme lorsque la mer Rouge sâenfuit de devant sa face et que le Jourdain retourna en arrière. La douleur de la position présente est sentie, mais allégée par le sentiment que sa grâce ne peut ni ne veut faire défaut. Ce changement de Guilgal à Bokim est la clef du livre; ce nâest que trop souvent, hélas ! celle de lâétat des enfants de Dieu.Le Saint Esprit, ayant posé ces bases générales, en vient au développement historique de cette position dâIsraël.
Ch. 2 v. 6-9 â Lâinfidélité suit le départ des fidèles du début
[2:7] Pendant les jours de Josué et des anciens qui lui ont survécu, Israël a marché devant lâÃternel. Câest lâhistoire de lâÃglise : tant que les apôtres ont été là , elle était gardée; mais Paul (Actes 20:29) et Pierre (2 Pierre 2 [v. 1]) ont également averti les fidèles, que leur départ amènerait les fâcheuses conséquences de lâinfidélité et de la révolte. Déjà , les principes en étaient là . Le mélange avec des personnes infidèles, oeuvre de lâennemi, allait devenir le moyen par lequel le mal se développerait et les envahirait.
Le Seigneur lâavait dit (Matth. 13), et Jude en développe la marche et les conséquences avec une clarté et une précision solennelles.
Ch. 2 v. 10-23 â Dieu châtie Israël infidèle, mais les sauve aussi en compassion
[2:10] Mais lorsquâil sâélève en Israël une génération qui nâa pas connu lâÃternel, qui nâa pas été témoin oculaire des oeuvres de sa puissance, [2:12] et quâelle sert les dieux des nations quâelle avait laissé subsister, [2:14] Dieu ne veut plus la protéger. Infidèles au dedans, les Israélites tombent entre les mains des ennemis du dehors. [2:18] Puis, comme nous avons dit, dans leur affliction, lâÃternel, touché de compassion, suscite des juges, qui, reconnaissant son nom, ramènent la manifestation de sa puissance au milieu du peuple.