Le sujet dont Aggée traite, est le temple. Dieu ayant ramené les captifs, [1:4] ceux-ci sâoccupent immédiatement de leurs aises, au lieu de rebâtir la maison de lâÃternel. Ãtait-ce donc temps de rebâtir les leurs ? Il y avait assez de paix pour cela, cela nâexigeait pas la foi, le monde nây était pas opposé. [1:6] Le prophète en fait voir lâeffet pratique, les châtiments sensibles de Dieu, même à lâégard de leurs intérêts temporels. [1:9] Et pourquoi ces châtiments ? Ils négligeaient Dieu, en abandonnant sa maison. Effectivement, sâils avaient pensé à Dieu, sa restauration aurait été le premier objet de leurs cÅurs.
[1:12] Le peuple, mû par la crainte de lâÃternel, écoute les paroles de son serviteur le prophète; [1:13] mais il y a une autre difficulté pour la foi : lâinfériorité pénible de ce que peut établir le résidu ramené par Dieu de la captivité. Ce qui se fait nâest rien au prix de la manifestation que Dieu avait faite de sa gloire au milieu de son peuple au commencement. Tout se ressent de la chute du peuple et de la captivité quâil a dû subir. Dieu ne peut pas identifier sa gloire avec une autorité autre que la sienne, qui sâexerce sur son peuple et qui doit y être comme effet de son juste jugement, de son gouvernement sur la terre. Il peut les relever, les restaurer, car il les aime; mais ce nâest plus la même chose. Il ne peut pas rétablir ce lien direct qui entraîne avec soi la manifestation de sa gloire et de sa puissance. Cette relation avait pris fin par le jugement. La conscience de cette infériorité tend à affaiblir la foi. La grâce de Dieu répond à cette difficulté par le témoignage du prophète. Câest une chose bien douloureuse que de voir la ruine de ce que Dieu a établi en bénédiction, et la faiblesse et lâimperfection de ce qui sâélève sur ces ruines, quoique ce relèvement sâopère par sa grâce précieuse.
[1:13] Le prophète, sans sâinquiéter des dispositions du roi, encourage le peuple, en dirigeant ses pensées vers lâÃternel lui-même, et lui faisant voir que câétait lâÃternel qui gouvernait, sâoccupait dâeux, et voulait quâils agissent en vue de ce quâil était pour eux, et quâils sâoccupassent de sa gloire; car il voulait, tout faibles quâils étaient, être ainsi en relation avec eux.
versets 1-15
Chapitre 1er
Ch. 1 v. 1-11 â Le résidu remonté néglige Dieu et Son temple, et Dieu les châtie
Le sujet dont Aggée traite, est le temple. Dieu ayant ramené les captifs, [1:4] ceux-ci sâoccupent immédiatement de leurs aises, au lieu de rebâtir la maison de lâÃternel. Ãtait-ce donc temps de rebâtir les leurs ? Il y avait assez de paix pour cela, cela nâexigeait pas la foi, le monde nây était pas opposé. [1:6] Le prophète en fait voir lâeffet pratique, les châtiments sensibles de Dieu, même à lâégard de leurs intérêts temporels. [1:9] Et pourquoi ces châtiments ? Ils négligeaient Dieu, en abandonnant sa maison. Effectivement, sâils avaient pensé à Dieu, sa restauration aurait été le premier objet de leurs cÅurs.
Ch. 1 v. 12-15 â Encouragement de la foi en regardant à lâÃternel
Ch. 1 v. 12-13 â Difficulté pour la foi dans lâinfériorité ressentie suite au châtiment
[1:12] Le peuple, mû par la crainte de lâÃternel, écoute les paroles de son serviteur le prophète; [1:13] mais il y a une autre difficulté pour la foi : lâinfériorité pénible de ce que peut établir le résidu ramené par Dieu de la captivité. Ce qui se fait nâest rien au prix de la manifestation que Dieu avait faite de sa gloire au milieu de son peuple au commencement. Tout se ressent de la chute du peuple et de la captivité quâil a dû subir. Dieu ne peut pas identifier sa gloire avec une autorité autre que la sienne, qui sâexerce sur son peuple et qui doit y être comme effet de son juste jugement, de son gouvernement sur la terre. Il peut les relever, les restaurer, car il les aime; mais ce nâest plus la même chose. Il ne peut pas rétablir ce lien direct qui entraîne avec soi la manifestation de sa gloire et de sa puissance. Cette relation avait pris fin par le jugement. La conscience de cette infériorité tend à affaiblir la foi. La grâce de Dieu répond à cette difficulté par le témoignage du prophète. Câest une chose bien douloureuse que de voir la ruine de ce que Dieu a établi en bénédiction, et la faiblesse et lâimperfection de ce qui sâélève sur ces ruines, quoique ce relèvement sâopère par sa grâce précieuse.
Encouragement du prophète montrant que Dieu dirige tout et est avec eux
[1:13] Le prophète, sans sâinquiéter des dispositions du roi, encourage le peuple, en dirigeant ses pensées vers lâÃternel lui-même, et lui faisant voir que câétait lâÃternel qui gouvernait, sâoccupait dâeux, et voulait quâils agissent en vue de ce quâil était pour eux, et quâils sâoccupassent de sa gloire; car il voulait, tout faibles quâils étaient, être ainsi en relation avec eux.