[26:1] Ensuite nous avons le tabernacle même, qui était un, quoique séparé en deux parties. La Parole nous fait comprendre quâil y avait deux significations dans le tabernacle lui-même : savoir, les cieux, habitation de Dieu, et la personne de Christ, tabernacle de Dieu1. « Les choses célestes elles-mêmes », dit lâApôtre, ont dû être purifiées « par de meilleurs sacrifices » (Hébr. 9:23). Christ a traversé les cieux comme Aaron quand il sâapprochait du propitiatoire (Hébr. 4:16). Le tabernacle est encore employé (Hébr. 3:3-4) comme figure de lâunivers créé et, dans le même passage, comme figure des saints : la maison sur laquelle Christ est chef comme Fils.
1 Dâune manière générale, nous pouvons ajouter : et les chrétiens; car il est dit : « nous sommes sa maison » (Héb. 3:6).
Le voile était, on le sait dâaprès la même autorité divine, la chair de Christ [(Hébr. 10:20)], cachant Dieu dans sa sainteté de jugement, dans sa perfection comme souveraine justice, mais le manifestant en parfaite grâce à ceux qui étaient dans sa maison.
[26:1, 31] Le tabernacle (26:1) était formé des mêmes substances que le voile, figurant, je nâen doute pas, la pureté essentielle de Christ comme homme, et toutes les grâces attachées à sa personne comme une broderie. à cela étaient ajoutés les chérubins, figure, comme nous avons vu, de la puissance judiciaire (*) conférée à Christ, homme. Dieu jugera le monde en justice « par lâhomme quâil a destiné à cela »; et « le Père a donné tout le jugement au Fils⦠»; et il lui a donné lâautorité dâexécuter le jugement, « parce quâil est Fils de lâhomme » (Actes 17:31; Jean 5:22, 27).
(*) La description complète des chérubins [(voir Ãz. 10)] nous les montre comme les puissances de la création, et comme les attributs de Dieu prêtés, dans le trône, par les quatre séries de la création terrestre : lâhomme, le bétail, les bêtes sauvages et les oiseaux; lâintelligence, la stabilité, la puissance, et la rapidité des jugements. Ils faisaient partie du trône sur lequel Dieu était assis. Lâhomme en avait fait des dieux et des idoles.
Il me semble que les autres couvertures du tabernacle se rapportent également à Lui. [26:7] Celle de poil de chèvre représentait sa pureté positive, ou plutôt, cette séparation rigoureuse du mal autour de Lui, lui donnant un caractère de prophète, non point de sévérité dans ses voies envers les pauvres pécheurs, mais, dans sa séparation dâavec les pécheurs, une sévérité à lâégard de lui-même, qui le tenait à lâécart et lui donnait son autorité morale, ce cilice moral qui distinguait le prophète. Cette sévérité foncière se conservait au milieu du mal et se liait à lâaffabilité la plus parfaite, à une tendresse, à une débonnaireté qui le rendaient accessible aux plus faibles, et dans lesquelles les cÅurs les plus froissés, cachant au dedans dâeux les plaies des péchés quâils nâosaient avouer à lâhomme, puisaient du courage pour sâépancher, aussi bien que le baume pour être guéris. [26:14] Les peaux de béliers teintes en rouge représentaient son dévouement parfait, sa consécration à Dieu (quâil nous soit donné de lâimiter !); les peaux de taissons, cette sainteté vigilante dans sa marche et ses relations extérieures, le garantissant parfaitement du mal qui lâentourait. « Par la parole de tes lèvres je me suis gardé des voies de lâhomme violent » [(Ps. 17:4)]. « Celui qui est né de Dieu se conserve lui-même, et le méchant ne le touche pas » [(1 Jean 5:18)]. Ces choses répondent non seulement à ce qui se trouvait en Christ personnellement, mais encore à la nouvelle nature (en parlant de Christ, nous ne pouvons dire nouvelle que par analogie, en contraste avec lâancienne) en nous, le nouvel homme, nature qui était la sienne comme étant né du Saint Esprit, à sa naissance dans la chair; mais je parle de ce qui est produit par le Saint Esprit agissant en nous, et par la parole.
envers
dâavec
nouvelle
versets 1-37
Le tabernacle et le voile, images de Christ
Le tabernacle, image des cieux et de Christ comme habitation de Dieu
[26:1] Ensuite nous avons le tabernacle même, qui était un, quoique séparé en deux parties. La Parole nous fait comprendre quâil y avait deux significations dans le tabernacle lui-même : savoir, les cieux, habitation de Dieu, et la personne de Christ, tabernacle de Dieu1. « Les choses célestes elles-mêmes », dit lâApôtre, ont dû être purifiées « par de meilleurs sacrifices » (Hébr. 9:23). Christ a traversé les cieux comme Aaron quand il sâapprochait du propitiatoire (Hébr. 4:16). Le tabernacle est encore employé (Hébr. 3:3-4) comme figure de lâunivers créé et, dans le même passage, comme figure des saints : la maison sur laquelle Christ est chef comme Fils.
1 Dâune manière générale, nous pouvons ajouter : et les chrétiens; car il est dit : « nous sommes sa maison » (Héb. 3:6).
Ch. 26 v. 31-34 â Le voile, image de la chair de Christ
Le voile était, on le sait dâaprès la même autorité divine, la chair de Christ [(Hébr. 10:20)], cachant Dieu dans sa sainteté de jugement, dans sa perfection comme souveraine justice, mais le manifestant en parfaite grâce à ceux qui étaient dans sa maison.
Les matériaux, images des caractères de Christ, et les chérubins, figures du jugement qui Lui est confié
[26:1, 31] Le tabernacle (26:1) était formé des mêmes substances que le voile, figurant, je nâen doute pas, la pureté essentielle de Christ comme homme, et toutes les grâces attachées à sa personne comme une broderie. à cela étaient ajoutés les chérubins, figure, comme nous avons vu, de la puissance judiciaire (*) conférée à Christ, homme. Dieu jugera le monde en justice « par lâhomme quâil a destiné à cela »; et « le Père a donné tout le jugement au Fils⦠»; et il lui a donné lâautorité dâexécuter le jugement, « parce quâil est Fils de lâhomme » (Actes 17:31; Jean 5:22, 27).
(*) La description complète des chérubins [(voir Ãz. 10)] nous les montre comme les puissances de la création, et comme les attributs de Dieu prêtés, dans le trône, par les quatre séries de la création terrestre : lâhomme, le bétail, les bêtes sauvages et les oiseaux; lâintelligence, la stabilité, la puissance, et la rapidité des jugements. Ils faisaient partie du trône sur lequel Dieu était assis. Lâhomme en avait fait des dieux et des idoles.
Ch. 26 v. 7-14 â Les autres couvertures, images de la nature de Christ
Il me semble que les autres couvertures du tabernacle se rapportent également à Lui. [26:7] Celle de poil de chèvre représentait sa pureté positive, ou plutôt, cette séparation rigoureuse du mal autour de Lui, lui donnant un caractère de prophète, non point de sévérité dans ses voies 1 Jean 5:18)]. Ces choses répondent non seulement à ce qui se trouvait en Christ personnellement, mais encore à la nouvelle nature (en parlant de Christ, nous ne pouvons dire que par analogie, en contraste avec lâancienne) en nous, le nouvel homme, nature qui était la sienne comme étant né du Saint Esprit, à sa naissance dans la chair; mais je parle de ce qui est produit par le Saint Esprit agissant en nous, et par la parole.
les pauvres pécheurs, mais, dans sa séparation les pécheurs, une sévérité à lâégard de lui-même, qui le tenait à lâécart et lui donnait son autorité morale, ce cilice moral qui distinguait le prophète. Cette sévérité foncière se conservait au milieu du mal et se liait à lâaffabilité la plus parfaite, à une tendresse, à une débonnaireté qui le rendaient accessible aux plus faibles, et dans lesquelles les cÅurs les plus froissés, cachant au dedans dâeux les plaies des péchés quâils nâosaient avouer à lâhomme, puisaient du courage pour sâépancher, aussi bien que le baume pour être guéris. [26:14] Les peaux de béliers teintes en rouge représentaient son dévouement parfait, sa consécration à Dieu (quâil nous soit donné de lâimiter !); les peaux de taissons, cette sainteté vigilante dans sa marche et ses relations extérieures, le garantissant parfaitement du mal qui lâentourait. « Par la parole de tes lèvres je me suis gardé des voies de lâhomme violent » [(Ps. 17:4)]. « Celui qui est né de Dieu se conserve lui-même, et le méchant ne le touche pas » [(