Le chap. 25 ajoute des ordonnances qui font suite à ce que nous avons déjà lu. [25:3] Les membres du peuple doivent prendre garde quâaucun de leurs frères ne soit rendu méprisable à leurs yeux, [25:6] quâaucune famille ne périsse du milieu de son peuple, [25:11-16] et que la pureté et la droiture soient maintenues.
[25:19] Quant aux ennemis invétérés de Dieu et de son peuple, Israël ne devait jamais chercher la paix avec eux. Lâamabilité humaine est souvent inimitié contre Dieu [(Jac. 4:4)]. Cette ordonnance est dâautant plus remarquable (v. 17-19), quâelle vient à la suite de tant dâautres qui veillaient à ce quâon eût des égards même pour un oiseau [(22:6-7)]. LâÃternel avait pris soin quâun Ãgyptien pût trouver entrée dans lâassemblée de Dieu (chap. 23:7-8); mais ces affections devaient être en exercice envers les Ãgyptiens pour le bien de lââme des Israélites eux-mêmes. [23:7] Ils ne devaient pas sâendurcir contre ceux au milieu desquels ils avaient séjourné. [25:19] Mais épargner les Amalékites, [25:18] qui étaient venus à la rencontre des fils dâIsraël pour leur barrer le chemin, et détruire les faibles dâentre eux, câétait oublier ce qui était dû à Dieu qui ramenait son peuple. Quant au peuple, les épargner aurait été lâindifférence du cÅur au mal, et non lâépanchement dâune affection naturelle; ce nâétait pas non plus céder à des souvenirs dont la charité pouvait user pour le bien, en poussant à lâoubli des maux subis autrefois. Quand il y a quelque noblesse de sentiments, des hommes qui se connaissent, tout en sâétant fait du mal, tiendront à renouer leurs relations lorsque le mal est passé. Mais il y a un esprit qui ne soulève que le dégoût : le tolérer nâest que sâépargner soi-même et admettre ce même esprit dans son cÅur, en sorte quâon y participe. Il nâest pas ici question de juger, mais il sâagit de lâétat de notre propre cÅur. Lâéloignement de Dieu dâun Ãgyptien était reconnu; [23:8] mais sâil avait été en relation avec Lui pendant trois générations, pourquoi serait-il tenu à distance, pourquoi resterait-il un étranger ? Amalek, lui, ne craignait pas Dieu, ne le reconnaissait pas. Que pouvait-on donc reconnaître dans un pareil peuple ? Il nous faut introduire Dieu dans nos affaires, dans nos relations : la charité, la fermeté, la justesse dans nos jugements, se trouveront toutes à leur place et se reproduiront dans toutes nos voies.
versets 1-19
Ch. 25 v. 1-16 â Suite des ordonnances pour la vie du peuple
Le chap. 25 ajoute des ordonnances qui font suite à ce que nous avons déjà lu. [25:3] Les membres du peuple doivent prendre garde quâaucun de leurs frères ne soit rendu méprisable à leurs yeux, [25:6] quâaucune famille ne périsse du milieu de son peuple, [25:11-16] et que la pureté et la droiture soient maintenues.
Ch. 25 v. 17-19 â Pas de paix avec Amalek, ennemi de Dieu
[25:19] Quant aux ennemis invétérés de Dieu et de son peuple, Israël ne devait jamais chercher la paix avec eux. Lâamabilité humaine est souvent inimitié contre Dieu [(Jac. 4:4)]. Cette ordonnance est dâautant plus remarquable (v. 17-19), quâelle vient à la suite de tant dâautres qui veillaient à ce quâon eût des égards même pour un oiseau [(22:6-7)]. LâÃternel avait pris soin quâun Ãgyptien pût trouver entrée dans lâassemblée de Dieu (chap. 23:7-8); mais ces affections devaient être en exercice envers les Ãgyptiens pour le bien de lââme des Israélites eux-mêmes. [23:7] Ils ne devaient pas sâendurcir contre ceux au milieu desquels ils avaient séjourné. [25:19] Mais épargner les Amalékites, [25:18] qui étaient venus à la rencontre des fils dâIsraël pour leur barrer le chemin, et détruire les faibles dâentre eux, câétait oublier ce qui était dû à Dieu qui ramenait son peuple. Quant au peuple, les épargner aurait été lâindifférence du cÅur au mal, et non lâépanchement dâune affection naturelle; ce nâétait pas non plus céder à des souvenirs dont la charité pouvait user pour le bien, en poussant à lâoubli des maux subis autrefois. Quand il y a quelque noblesse de sentiments, des hommes qui se connaissent, tout en sâétant fait du mal, tiendront à renouer leurs relations lorsque le mal est passé. Mais il y a un esprit qui ne soulève que le dégoût : le tolérer nâest que sâépargner soi-même et admettre ce même esprit dans son cÅur, en sorte quâon y participe. Il nâest pas ici question de juger, mais il sâagit de lâétat de notre propre cÅur. Lâéloignement de Dieu dâun Ãgyptien était reconnu; [23:8] mais sâil avait été en relation avec Lui pendant trois générations, pourquoi serait-il tenu à distance, pourquoi resterait-il un étranger ? Amalek, lui, ne craignait pas Dieu, ne le reconnaissait pas. Que pouvait-on donc reconnaître dans un pareil peuple ? Il nous faut introduire Dieu dans nos affaires, dans nos relations : la charité, la fermeté, la justesse dans nos jugements, se trouveront toutes à leur place et se reproduiront dans toutes nos voies.