[4:1] Or il y aura des hommes qui apostasieront de la foi, de la connaissance dâun seul Dieu créateur et sauveur, de Celui qui a été révélé en chair [(3:16)]. Ils attaqueront précisément les vérités dont nous avons parlé; [4:3] ils prétendront peut-être pousser lâidée des privilèges chrétiens plus loin que tous, ainsi que la connaissance profonde de Dieu, mais ils pécheront contre les premiers principes, contre la foi qui lie le Dieu Sauveur, révélé dans le christianisme, [4:4] avec le seul et unique Dieu Créateur. Dâaprès le christianisme, lâÃternel Dieu sâest révélé en Christ, le même qui a créé le monde par sa parole. [4:1] Les apostats, qui apportaient des doctrines de démons, chercheraient à nier que ce fût ce seul et unique Dieu de la nature qui sâétait manifesté en grâce. Séduits par les démons [4:2] et ayant la conscience cautérisée, [4:3] ils défendaient ce que Dieu avait établi dans la création, ce quâil avait donné comme de plein droit à lâhomme, après le déluge, comme si la sainteté supérieure quâils prêchaient et les relations avec un Dieu plus élevé ne comportaient pas de pareilles choses. Abandonnant la sainteté pratique et réelle de la communion avec Dieu et de ses commandements par Christ, ils se faisaient une sainteté prétendue qui niait ce que Dieu avait ordonné dès le commencement; et ainsi ils sâélevaient contre lâautorité de Celui qui lâavait lui-même ordonné, le traitant comme un être imparfait, peut-être mauvais.
Ainsi le frein de la crainte de Dieu était perdu, et la porte ouverte à la licence et à la dissolution. LâEsprit de Dieu en avertissait lâAssemblée; [4:6] et lâapôtre fidèle le communique à Timothée et, par lui, met les saints sur leurs gardes. Ainsi Paul ne parle pas ici de privilèges; fidèle à la gloire de Dieu, il revient aux premiers principes de cette gloire et maintient les droits incontestables du seul et unique Dieu; fidèle à Dieu, il ne cherche pas à vanter ses connaissances, mais, en amour, à garantir lâAssemblée de tout éloignement de Lui.
[4:1] Il ne faut pas confondre ici les « quelques-uns » qui abandonnent la foi, avec lâapostasie générale dont il est question dans la seconde épître aux Thessaloniciens. Ici « quelques-uns » abandonnent la vérité, étant séduits par des démons; et lâAssemblée est toujours présente ici-bas, ayant besoin dâêtre garantie de lâinvasion de ces principes délétères. Lâapostasie générale et la manifestation de lâhomme de péché sont tout autre chose [(2 Thess. 2:3-10)], et il nâen est nullement question dans le passage qui nous occupe.
[4:6] Il sâagit ici de la fidélité qui repousse lâerreur par la vérité, et de rappeler celle-ci aux frères afin quâils ne soient pas séduits. Dans la seconde épître aux Thessaloniciens, il sâagit de la manifestation de celui qui sâassied dans le temple de Dieu [(2 Thess. 2:4)] et qui est anéanti par lâapparition de la venue du Seigneur [(2 Thess. 2:8)]. [4:3-4] Ici, tout ce quâil y avait à faire, câétait de rappeler en simplicité la bonté du Créateur et de déclarer que ses dons, reçus avec action de grâces, sont toujours bons et ne doivent pas être refusés. Son but nâétait assurément pas que les chrétiens sâen servent pour satisfaire les convoitises de la chair, [4:5] mais quâils les reconnaissent comme sanctifiés par la parole de Dieu, laquelle nous les a apportés comme étant des dons de Dieu, et par la prière qui nous met en rapport avec Dieu tandis que nous en faisons usage. [4:3] Le fidèle devait les recevoir comme venant de lui, comme des dons de sa main; [4:5] et ils sont sanctifiés, comme tout ce qui vient de lui et qui porte lâempreinte de sa volonté et de sa bonté. Lâhomme, en abandonnant Dieu, avait tout perdu. Ce quâil avait eu, il ne lâavait plus maintenant avec Dieu; il mangeait simplement comme un animal et mangeait même plus mal, comme ayant abandonné Dieu. La parole de Dieu prenait la place de la relation en grâce, et la prière sâen servait sur ce pied. Dans ce passage, quoique le mal dont lâapôtre parle soit allé beaucoup plus loin, en dâautres circonstances que celles des moines, le principe monastique dans les cÅurs et dans les formes est pleinement jugé, quelque sincère dâailleurs que puisse être une personne qui cherche à honorer Dieu dans ce système. Dieu ne retire pas les dons que lâhomme sâest, pour ainsi dire, appropriés par sa propre volonté; mais lâusage que lâhomme en fait nâest plus la satisfaction de sa volonté et de ses convoitises; [4:3] il les reçoit maintenant de Dieu et selon la volonté de Dieu; il les reçoit avec reconnaissance et en lui donnant gloire.
Câest, en effet, ce que lâapôtre montre dans ce qui suit. [4:6] Timothée, en enseignant comme Paul vient de le dire, serait un bon serviteur du Christ Jésus, nourri dans la vérité (vers. 6). [4:8] Lâexercice corporel profitait peu; la piété beaucoup, pour ici-bas et pour lâéternité; [4:7] il le met de nouveau en garde contre les vaines et inutiles spéculations de lâesprit humain, sur le danger desquelles il revient continuellement. [4:9] Câest pour cette doctrine de Dieu, vraie et digne de toute acceptation, [4:10] que lâapôtre travaillait et quâil était dans lâopprobre, parce quâil avait foi dans le Dieu vivant, qui, par sa providence et par sa puissance suprême1, gouverne, préserve et prend soin de tous les hommes et spécialement des fidèles (vers. 9, 10). Câest ce même seul Dieu créateur, Sauveur, en qui Paul avait confiance, en travaillant pour le Seigneur. [4:11] Lui, Timothée, devait insister sur ces choses avec autorité et les enseigner.
1 Comparez Matthieu 10:29.
Ensuite, en rapport avec cet enseignement annoncé avec autorité, lâapôtre parle de la personne et de la position de Timothée lui-même. [4:12] Timothée était jeune, mais il devait maintenir son autorité et sâacquérir, par sa conduite, le poids que les années ne lui donnaient pas encore. Il devait être le modèle des fidèles [4:13] et sâoccuper, jusquâà ce que Paul arrive, de lecture, dâexhortation, dâenseignement. [4:14] Ensuite Dieu avait préparé Timothée spécialement pour son Åuvre : il ne devait pas lâoublier, ni négliger ce qui lui avait été donné. Un don lui avait été départi : Dieu lâavait désigné pour cela par la prophétie; et ce témoignage immédiat de Dieu, auquel lâexercice de la puissance de Dieu était réuni, avait été accompagné du sceau du témoignage des hommes, câest-à -dire des anciens dâentre les chrétiens (comp. Actes 13:1-3).
Ainsi tout concourait à fortifier Timothée dans son service et dans lâautorité quâil exerçait en ce moment-là à la place de lâapôtre. [4:12] Il devait toujours agir avec le poids que lui donnait une conduite irréprochable qui ne manquerait pas dâavoir sa juste influence sur les cÅurs et sur les consciences; [4:14] mais Timothée était intérieurement fortifié par la conscience que Dieu lâavait formellement désigné pour lâÅuvre; le don de Dieu lui avait été départi, et il avait comme sceau sur lui la sanction de tous ceux qui avaient quelque poids dans lâAssemblée. [4:15] Ainsi fortifié, Timothée devait se dévouer aux choses du Seigneur, en sorte que ses progrès soient évidents à tous, et quâainsi le sceau de la communion avec le Seigneur soit sur lui. [4:16] Il devait, en même temps, être attentif à lui-même et à lâenseignement, et sâen occuper avec persévérance; ce serait le moyen de salut pour lui et pour ceux qui lâécoutaient.
versets 1-16
Ch. 4 v. 1-5 â Attaque contre les vérités du christianisme
Apostasie rejetant la révélation en grâce du Dieu créateur
[4:1] Or il y aura des hommes qui apostasieront de la foi, de la connaissance dâun seul Dieu créateur et sauveur, de Celui qui a été révélé en chair [(3:16)]. Ils attaqueront précisément les vérités dont nous avons parlé; [4:3] ils prétendront peut-être pousser lâidée des privilèges chrétiens plus loin que tous, ainsi que la connaissance profonde de Dieu, mais ils pécheront contre les premiers principes, contre la foi qui lie le Dieu Sauveur, révélé dans le christianisme, [4:4] avec le seul et unique Dieu Créateur. Dâaprès le christianisme, lâÃternel Dieu sâest révélé en Christ, le même qui a créé le monde par sa parole. [4:1] Les apostats, qui apportaient des doctrines de démons, chercheraient à nier que ce fût ce seul et unique Dieu de la nature qui sâétait manifesté en grâce. Séduits par les démons [4:2] et ayant la conscience cautérisée, [4:3] ils défendaient ce que Dieu avait établi dans la création, ce quâil avait donné comme de plein droit à lâhomme, après le déluge, comme si la sainteté supérieure quâils prêchaient et les relations avec un Dieu plus élevé ne comportaient pas de pareilles choses. Abandonnant la sainteté pratique et réelle de la communion avec Dieu et de ses commandements par Christ, ils se faisaient une sainteté prétendue qui niait ce que Dieu avait ordonné dès le commencement; et ainsi ils sâélevaient contre lâautorité de Celui qui lâavait lui-même ordonné, le traitant comme un être imparfait, peut-être mauvais.
Avertissement fidèle de lâAssemblée, en maintenant la gloire de Dieu
Ainsi le frein de la crainte de Dieu était perdu, et la porte ouverte à la licence et à la dissolution. LâEsprit de Dieu en avertissait lâAssemblée; [4:6] et lâapôtre fidèle le communique à Timothée et, par lui, met les saints sur leurs gardes. Ainsi Paul ne parle pas ici de privilèges; fidèle à la gloire de Dieu, il revient aux premiers principes de cette gloire et maintient les droits incontestables du seul et unique Dieu; fidèle à Dieu, il ne cherche pas à vanter ses connaissances, mais, en amour, à garantir lâAssemblée de tout éloignement de Lui.
Abandon de la vérité par quelques-uns, et non apostasie générale
[4:1] Il ne faut pas confondre ici les « quelques-uns » qui abandonnent la foi, avec lâapostasie générale dont il est question dans la seconde épître aux Thessaloniciens. Ici « quelques-uns » abandonnent la vérité, étant séduits par des démons; et lâAssemblée est toujours présente ici-bas, ayant besoin dâêtre garantie de lâinvasion de ces principes délétères. Lâapostasie générale et la manifestation de lâhomme de péché sont tout autre chose [(2 Thess. 2:3-10)], et il nâen est nullement question dans le passage qui nous occupe.
Ch. 4 v. 3-5 â Reconnaissance pour les dons de Dieu, sanctifiés par la Parole et la prière
[4:6] Il sâagit ici de la fidélité qui repousse lâerreur par la vérité, et de rappeler celle-ci aux frères afin quâils ne soient pas séduits. Dans la seconde épître aux Thessaloniciens, il sâagit de la manifestation de celui qui sâassied dans le temple de Dieu [(2 Thess. 2:4)] et qui est anéanti par lâapparition de la venue du Seigneur [(2 Thess. 2:8)]. [4:3-4] Ici, tout ce quâil y avait à faire, câétait de rappeler en simplicité la bonté du Créateur et de déclarer que ses dons, reçus avec action de grâces, sont toujours bons et ne doivent pas être refusés. Son but nâétait assurément pas que les chrétiens sâen servent pour satisfaire les convoitises de la chair, [4:5] mais quâils les reconnaissent comme sanctifiés par la parole de Dieu, laquelle nous les a apportés comme étant des dons de Dieu, et par la prière qui nous met en rapport avec Dieu tandis que nous en faisons usage. [4:3] Le fidèle devait les recevoir comme venant de lui, comme des dons de sa main; [4:5] et ils sont sanctifiés, comme tout ce qui vient de lui et qui porte lâempreinte de sa volonté et de sa bonté. Lâhomme, en abandonnant Dieu, avait tout perdu. Ce quâil avait eu, il ne lâavait plus maintenant avec Dieu; il mangeait simplement comme un animal et mangeait même plus mal, comme ayant abandonné Dieu. La parole de Dieu prenait la place de la relation en grâce, et la prière sâen servait sur ce pied. Dans ce passage, quoique le mal dont lâapôtre parle soit allé beaucoup plus loin, en dâautres circonstances que celles des moines, le principe monastique dans les cÅurs et dans les formes est pleinement jugé, quelque sincère dâailleurs que puisse être une personne qui cherche à honorer Dieu dans ce système. Dieu ne retire pas les dons que lâhomme sâest, pour ainsi dire, appropriés par sa propre volonté; mais lâusage que lâhomme en fait nâest plus la satisfaction de sa volonté et de ses convoitises; [4:3] il les reçoit maintenant de Dieu et selon la volonté de Dieu; il les reçoit avec reconnaissance et en lui donnant gloire.
Ch. 4 v. 6-16 â Åuvre confiée à Timothée pour enseigner
Ch. 4 v. 6-11 â Travail pour lâenseignement de la doctrine de Dieu
Câest, en effet, ce que lâapôtre montre dans ce qui suit. [4:6] Timothée, en enseignant comme Paul vient de le dire, serait un bon serviteur du Christ Jésus, nourri dans la vérité (vers. 6). [4:8] Lâexercice corporel profitait peu; la piété beaucoup, pour ici-bas et pour lâéternité; [4:7] il le met de nouveau en garde contre les vaines et inutiles spéculations de lâesprit humain, sur le danger desquelles il revient continuellement. [4:9] Câest pour cette doctrine de Dieu, vraie et digne de toute acceptation, [4:10] que lâapôtre travaillait et quâil était dans lâopprobre, parce quâil avait foi dans le Dieu vivant, qui, par sa providence et par sa puissance suprême1, gouverne, préserve et prend soin de tous les hommes et spécialement des fidèles (vers. 9, 10). Câest ce même seul Dieu créateur, Sauveur, en qui Paul avait confiance, en travaillant pour le Seigneur. [4:11] Lui, Timothée, devait insister sur ces choses avec autorité et les enseigner.
1 Comparez Matthieu 10:29.
Ch. 4 v. 12-14 â Position de Timothée, sa conduite et son don confié de Dieu
Ensuite, en rapport avec cet enseignement annoncé avec autorité, lâapôtre parle de la personne et de la position de Timothée lui-même. [4:12] Timothée était jeune, mais il devait maintenir son autorité et sâacquérir, par sa conduite, le poids que les années ne lui donnaient pas encore. Il devait être le modèle des fidèles [4:13] et sâoccuper, jusquâà ce que Paul arrive, de lecture, dâexhortation, dâenseignement. [4:14] Ensuite Dieu avait préparé Timothée spécialement pour son Åuvre : il ne devait pas lâoublier, ni négliger ce qui lui avait été donné. Un don lui avait été départi : Dieu lâavait désigné pour cela par la prophétie; et ce témoignage immédiat de Dieu, auquel lâexercice de la puissance de Dieu était réuni, avait été accompagné du sceau du témoignage des hommes, câest-à -dire des anciens dâentre les chrétiens (comp. Actes 13:1-3).
Ch. 4 v. 12-16 â Fortification intérieure, et consécration entière au service
Ainsi tout concourait à fortifier Timothée dans son service et dans lâautorité quâil exerçait en ce moment-là à la place de lâapôtre. [4:12] Il devait toujours agir avec le poids que lui donnait une conduite irréprochable qui ne manquerait pas dâavoir sa juste influence sur les cÅurs et sur les consciences; [4:14] mais Timothée était intérieurement fortifié par la conscience que Dieu lâavait formellement désigné pour lâÅuvre; le don de Dieu lui avait été départi, et il avait comme sceau sur lui la sanction de tous ceux qui avaient quelque poids dans lâAssemblée. [4:15] Ainsi fortifié, Timothée devait se dévouer aux choses du Seigneur, en sorte que ses progrès soient évidents à tous, et quâainsi le sceau de la communion avec le Seigneur soit sur lui. [4:16] Il devait, en même temps, être attentif à lui-même et à lâenseignement, et sâen occuper avec persévérance; ce serait le moyen de salut pour lui et pour ceux qui lâécoutaient.