Les Philistins sont forcés de reconnaître la puissance du Dieu dâIsraël, quâIsraël nâavait pas su glorifier. Les jugements suggèrent à leur conscience naturelle [6:10-12] un moyen qui, en démontrant que lâinfluence de la toute-puissance de Dieu domine même les créatures dénuées dâintelligence, en les faisant agir contre leurs instincts les plus puissants, [6:9] fait voir que câétait bien le Dieu fort, le Souverain, qui avait infligé le châtiment dont ils souffraient.
Dieu maintient sa Majesté au milieu même dâIsraël. Il nâest plus au milieu dâeux, leur assurant les bénédictions promises. Son Arche, exposée par leur infidélité à des indignités de la part des Philistins et des curieux, [6:19] devient lâoccasion (comme signe de la présence de Dieu), des jugements infligés à la témérité de ceux qui osent regarder au dedans dâelle, oubliant la majesté divine de Celui qui en faisait son trône et y gardait son témoignage.
[7:2] Mais, que de fois lâabsence de Dieu fait sentir le prix de Celui dont on nâa pas su apprécier la présence !
[7:2] Israël, toujours privé de la présence de lâÃternel et de sa gloire, se lamente après Lui. Remarquons ici que Dieu nâa pas pu rester au milieu des Philistins. Lâinfidélité pouvait assujettir son peuple à ses ennemis, quoique Dieu fût là . [5:3-4] Mais, laissé pour ainsi dire à lui-même, sa présence jugeait les faux dieux. Lâassociation était impossible; [6:11] les Philistins nâont aucun désir de Lui. [6:10] On ne peut se glorifier dâune victoire sur Celui qui vous tue lorsquâil est là . Les Philistins sâen débarrassent. Jamais les enfants de Satan ne supportent la présence du vrai Dieu.
De plus, le cÅur de Dieu ne se sépare pas de son peuple; [6:10-12] Dieu retrouve dâune manière souveraine qui le déclare Dieu de toute la création, son chemin vers le peuple de son choix. [6:19] Mais il garde, ainsi que nous lâavons vu, sa majesté. Soixante-dix hommes (cf. note 6:19) paient lâamende de leur impie témérité. Dieu revient; mais encore faut-il quâil se fraie un chemin selon ses conseils, selon ses voies, dâaprès lesquelles il rétablit ses relations avec son peuple. [7:1] Ainsi, lâArche (chap. 7) étant restée vingt ans à Kiriath-Jéarim, [7:2] lorsque Israël soupire après lâÃternel, [7:3] Samuel reparaît sur la scène. [7:1] LâArche nâest pas remise à sa place, ni lâancien ordre rétabli.
[7:3] Samuel commence à agir, par son témoignage, sur la conscience du peuple, et à le purifier de ce qui lâaffaiblissait en déshonorant Dieu. Il lui dit que sâil voulait se tourner de tout son cÅur vers lâÃternel, il fallait ôter les faux dieux et servir lâÃternel seul. Un culte mélangé était insupportable. Alors, lâÃternel le délivrerait. Samuel le prophète est maintenant le point de rapprochement entre le peuple et Dieu. Dieu ne reconnaît que lui maintenant.
[2 Sam. 6:17] LâArche ne se retrouve à sa place que lorsque le roi élu de Dieu est établi sur le trône; [ 1 Rois 8:6] elle nâest placée complètement selon lâordre de Dieu, que lorsque le fils de David domine en paix et en puissance à Jérusalem1. Une fois on la consulte (1 Sam. 14:18, 19), mais sa présence est sans effet et sans pouvoir. Elle existe, mais en rapport avec ceux en qui la foi et lâintégrité ne se trouvaient plus, de sorte quâil nây avait rien qui en résultât. Câétait plutôt pour montrer que Dieu était ailleurs, ou du moins quâil agissait ailleurs.
1 Comparez les Ps. 78, 60, 61, et 132. LâArche est en rapport avec Sion, siège de la grâce royale. Salomon seul a pu bâtir la maison, comme étant lâhomme de paix.
Mais suivons lâhistoire. [7:4] Israël abandonne les faux dieux [7:3] sur lâappel de Samuel. [7:5] Le peuple se rassemble auprès de lui, afin quâil intercède. [7:6] Le peuple nâoffre aucun sacrifice; il puise de lâeau et la verse par terre1, signe de la repentance; il jeûne, et confesse quâil a péché. Samuel le juge là .
1 Voyez 2 Samuel 14:14.
[7:7] Or, si Israël se rassemble, même pour sâhumilier, lâennemi se met en mouvement pour lui résister; il ne souffre aucun acte qui place le peuple de Dieu dans une position qui reconnaît Dieu comme tel.
[7:8] Israël a peur et a recours à lâintercession de Samuel. [7:9] Samuel offre des sacrifices1, signes du dévouement entier à lâÃternel et de la communion du peuple avec Lui; mais ce nâest pas devant lâArche. Il supplie lâÃternel, qui lâexauce, [7:10] et les Philistins sont mis en déroute devant Israël. Et ce nâétait pas un cas exceptionnel, quoiquâils ne perdissent rien de leur caractère formidable ni de leur haine contre Israël. [7:13] Samuel fait descendre la bénédiction de Dieu sur le peuple, et la main de lâÃternel tient ses ennemis en échec durant la vie du prophète.
1 Câest-à -dire des holocaustes et des sacrifices dits de prospérité. Ceci est remarquable. Ce nâétaient pas des sacrifices pour le péché, mais des sacrifices qui reconnaissaient la relation existant entre le peuple et Dieu. â Christ seul, nous lâavons vu ailleurs, est le vrai holocauste.
[7:14] Les villes dâIsraël étaient reprises. Israël était en paix avec les Amoréens. [7:15-16] Samuel juge le peuple [7:17] et bâtit un autel chez lui. Tout ceci est une position exceptionnelle et extraordinaire pour Israël, dans laquelle il dépendait entièrement de Samuel, qui, tout en vivant lui-même en patriarche, comme sâil nây avait pas de tabernacle, devient par sa propre relation avec Dieu, par la foi, lâappui et le soutien du peuple, qui effectivement nâen avait point dâautre.
Mais la foi ne se transmet pas par succession. [8:1] Samuel ne pouvait pas faire des prophètes de ses fils. [8:3] Ils nâétaient guère meilleurs comme juges que ceux dâÃli comme sacrificateurs, et le peuple nâavait aucune foi lui-même pour sâappuyer directement sur Dieu. [8:5] Il demande dâêtre assimilé aux nations.
[8:6] « Donne-nous un roi », dit-il à Samuel. Où était lâÃternel ? Pour Israël, nulle part. Samuel sent lâiniquité de la demande, et il sâadresse à lâÃternel. [8:7] Tout en reconnaissant que le peuple lâa rejeté comme de coutume, [8:9] Dieu ordonne à Samuel dâécouter leur voix. Samuel avertit le peuple selon le témoignage de Dieu, [8:11-18] et lui montre tous les inconvénients et les conséquences dâun tel parti; [8:19] mais le peuple ne veut pas lâécouter.
versets 1-21
Chapitres 5 Ã 8
Ch. 5 v. 1 à 7 v. 2 â Maintien de la majesté de Dieu, liée à lâarche
Ch. 6 v. 1-12 â Les Philistins doivent reconnaître la puissance de Dieu
Les Philistins sont forcés de reconnaître la puissance du Dieu dâIsraël, quâIsraël nâavait pas su glorifier. Les jugements suggèrent à leur conscience naturelle [6:10-12] un moyen qui, en démontrant que lâinfluence de la toute-puissance de Dieu domine même les créatures dénuées dâintelligence, en les faisant agir contre leurs instincts les plus puissants, [6:9] fait voir que câétait bien le Dieu fort, le Souverain, qui avait infligé le châtiment dont ils souffraient.
Ch. 6 v. 19-21 â Dieu juge ceux qui oublient Sa majesté, au milieu de Son peuple
Dieu maintient sa Majesté au milieu même dâIsraël. Il nâest plus au milieu dâeux, leur assurant les bénédictions promises. Son Arche, exposée par leur infidélité à des indignités de la part des Philistins et des curieux, [6:19] devient lâoccasion (comme signe de la présence de Dieu), des jugements infligés à la témérité de ceux qui osent regarder au dedans dâelle, oubliant la majesté divine de Celui qui en faisait son trône et y gardait son témoignage.
Israël sent lâabsence de Dieu, quand les Philistins sâen débarrassent
[7:2] Mais, que de fois lâabsence de Dieu fait sentir le prix de Celui dont on nâa pas su apprécier la présence !
[7:2] Israël, toujours privé de la présence de lâÃternel et de sa gloire, se lamente après Lui. Remarquons ici que Dieu nâa pas pu rester au milieu des Philistins. Lâinfidélité pouvait assujettir son peuple à ses ennemis, quoique Dieu fût là . [5:3-4] Mais, laissé pour ainsi dire à lui-même, sa présence jugeait les faux dieux. Lâassociation était impossible; [6:11] les Philistins nâont aucun désir de Lui. [6:10] On ne peut se glorifier dâune victoire sur Celui qui vous tue lorsquâil est là . Les Philistins sâen débarrassent. Jamais les enfants de Satan ne supportent la présence du vrai Dieu.
Dieu revient vers Son peuple, mais sans que lâancien ordre soit rétabli
De plus, le cÅur de Dieu ne se sépare pas de son peuple; [6:10-12] Dieu retrouve dâune manière souveraine qui le déclare Dieu de toute la création, son chemin vers le peuple de son choix. [6:19] Mais il garde, ainsi que nous lâavons vu, sa majesté. Soixante-dix hommes (cf. note 6:19) paient lâamende de leur impie témérité. Dieu revient; mais encore faut-il quâil se fraie un chemin selon ses conseils, selon ses voies, dâaprès lesquelles il rétablit ses relations avec son peuple. [7:1] Ainsi, lâArche (chap. 7) étant restée vingt ans à Kiriath-Jéarim, [7:2] lorsque Israël soupire après lâÃternel, [7:3] Samuel reparaît sur la scène. [7:1] LâArche nâest pas remise à sa place, ni lâancien ordre rétabli.
Ch. 7 v. 3-17 â Restauration du peuple par le service de Samuel
Ch. 7 v. 3-6 â Retour du peuple vers Dieu, par le service de Samuel
Ch. 7 v. 3-4 â Purification nécessaire du peuple pour revenir à lâÃternel
[7:3] Samuel commence à agir, par son témoignage, sur la conscience du peuple, et à le purifier de ce qui lâaffaiblissait en déshonorant Dieu. Il lui dit que sâil voulait se tourner de tout son cÅur vers lâÃternel, il fallait ôter les faux dieux et servir lâÃternel seul. Un culte mélangé était insupportable. Alors, lâÃternel le délivrerait. Samuel le prophète est maintenant le point de rapprochement entre le peuple et Dieu. Dieu ne reconnaît que lui maintenant.
Samuel est le lien entre le peuple et Dieu, non plus lâarche, hors de sa place
[2 Sam. 6:17] LâArche ne se retrouve à sa place que lorsque le roi élu de Dieu est établi sur le trône; [ 1 Rois 8:6] elle nâest placée complètement selon lâordre de Dieu, que lorsque le fils de David domine en paix et en puissance à Jérusalem1. Une fois on la consulte (1 Sam. 14:18, 19), mais sa présence est sans effet et sans pouvoir. Elle existe, mais en rapport avec ceux en qui la foi et lâintégrité ne se trouvaient plus, de sorte quâil nây avait rien qui en résultât. Câétait plutôt pour montrer que Dieu était ailleurs, ou du moins quâil agissait ailleurs.
1 Comparez les Ps. 78, 60, 61, et 132. LâArche est en rapport avec Sion, siège de la grâce royale. Salomon seul a pu bâtir la maison, comme étant lâhomme de paix.
Ch. 7 v. 3-6 â Repentance et confession du peuple, jugé par Samuel
Mais suivons lâhistoire. [7:4] Israël abandonne les faux dieux [7:3] sur lâappel de Samuel. [7:5] Le peuple se rassemble auprès de lui, afin quâil intercède. [7:6] Le peuple nâoffre aucun sacrifice; il puise de lâeau et la verse par terre1, signe de la repentance; il jeûne, et confesse quâil a péché. Samuel le juge là .
1 Voyez 2 Samuel 14:14.
Ch. 7 v. 7-13 â Victoire sur lâennemi qui sâoppose au retour vers Dieu
Ch. 7 v. 7 â Opposition de lâennemi au peuple qui reconnaît Dieu
[7:7] Or, si Israël se rassemble, même pour sâhumilier, lâennemi se met en mouvement pour lui résister; il ne souffre aucun acte qui place le peuple de Dieu dans une position qui reconnaît Dieu comme tel.
Ch. 7 v. 8-13 â Bénédiction du peuple et déroute des ennemis, par le service de Samuel
[7:8] Israël a peur et a recours à lâintercession de Samuel. [7:9] Samuel offre des sacrifices1, signes du dévouement entier à lâÃternel et de la communion du peuple avec Lui; mais ce nâest pas devant lâArche. Il supplie lâÃternel, qui lâexauce, [7:10] et les Philistins sont mis en déroute devant Israël. Et ce nâétait pas un cas exceptionnel, quoiquâils ne perdissent rien de leur caractère formidable ni de leur haine contre Israël. [7:13] Samuel fait descendre la bénédiction de Dieu sur le peuple, et la main de lâÃternel tient ses ennemis en échec durant la vie du prophète.
1 Câest-à -dire des holocaustes et des sacrifices dits de prospérité. Ceci est remarquable. Ce nâétaient pas des sacrifices pour le péché, mais des sacrifices qui reconnaissaient la relation existant entre le peuple et Dieu. â Christ seul, nous lâavons vu ailleurs, est le vrai holocauste.
Ch. 7 v. 14-17 â Position particulière de Samuel, seul lien du peuple avec Dieu
[7:14] Les villes dâIsraël étaient reprises. Israël était en paix avec les Amoréens. [7:15-16] Samuel juge le peuple [7:17] et bâtit un autel chez lui. Tout ceci est une position exceptionnelle et extraordinaire pour Israël, dans laquelle il dépendait entièrement de Samuel, qui, tout en vivant lui-même en patriarche, comme sâil nây avait pas de tabernacle, devient par sa propre relation avec Dieu, par la foi, lâappui et le soutien du peuple, qui effectivement nâen avait point dâautre.
Ch. 8 â Absence de foi du peuple pour se confier en Dieu
Ch. 8 v. 1-5 â Impossibilité de transmettre la position de Samuel devant Dieu
Mais la foi ne se transmet pas par succession. [8:1] Samuel ne pouvait pas faire des prophètes de ses fils. [8:3] Ils nâétaient guère meilleurs comme juges que ceux dâÃli comme sacrificateurs, et le peuple nâavait aucune foi lui-même pour sâappuyer directement sur Dieu. [8:5] Il demande dâêtre assimilé aux nations.
Ch. 8 v. 6-22 â Le peuple veut un roi et rejette lâÃternel, malgré les avertissements
[8:6] « Donne-nous un roi », dit-il à Samuel. Où était lâÃternel ? Pour Israël, nulle part. Samuel sent lâiniquité de la demande, et il sâadresse à lâÃternel. [8:7] Tout en reconnaissant que le peuple lâa rejeté comme de coutume, [8:9] Dieu ordonne à Samuel dâécouter leur voix. Samuel avertit le peuple selon le témoignage de Dieu, [8:11-18] et lui montre tous les inconvénients et les conséquences dâun tel parti; [8:19] mais le peuple ne veut pas lâécouter.